Tous les articles par Jean-Pierre Brundu

Reportée
Paysages communs

Jean-Marc Besse 16/03/20

Paysages communs
En quoi les débats sur les biens communs concernent-ils les paysages et en quoi peuvent-ils enrichir la réflexion sur les paysages et leur fabrication ? En quoi les paysages peuvent-ils, symétriquement, contribuer à éclairer ces débats ? Que peuvent-ils y apporter de façon spécifique ?

Une première réponse pourrait être la suivante : c’est, précisément, parce que les paysages sont des ressources communes, et parce qu’ils répondent à des besoins humains généraux, sociaux et psychologiques, que les paysages peuvent être considérés comme des biens communs, comme des ressources communes pour les humains.

Jean-Marc Besse

Agrégé de philosophie et docteur en histoire

Directeur de recherche de première classe au CNRS et directeur d’études à l’EHESS
Membre correspondant du Centre Norbert Elias depuis décembre 2016
U.M.R. Géographie-Cités (CNRS Paris I / Paris VII) Équipe E. H.GO (Épistémologie et histoire de la Géographie)

A l’EHESS, sa Direction d’études est intitulée « Savoirs et projets de paysage. Cultures et pratiques spatiales modernes et contemporaines ».
Il enseigne l’histoire de la géographie à l’université Paris 1 (Institut de géographie), et l’histoire et la culture du paysage à l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles-Marseille.
Il est co-directeur de la rédaction de la revue Les Carnets du paysage et responsable du secteur éditorial à l’ENSP de Versailles-Marseille.
Il est président de la Commission d’Histoire de la Cartographie du Comité Français de Cartographie depuis 2010.
 
Ses travaux développent une interrogation épistémologique, historique et anthropologique sur la géographie, ainsi que sur les diverses formes prises par les savoirs et les représentations de l’espace et du paysage à l’époque moderne et contemporaine.
 
Il est l’auteur de nombreux articles sur l’histoire des savoirs géographiques à l’époque moderne et sur la théorie du paysage, et a publié plusieurs ouvrages : 
La nécessité du paysage, Parenthèses, Marseille, 2018.
Le monde sur une feuille. Les tableaux comparatifs de montagnes et de fleuves dans les atlas du XIXe siècle, Fage éditions, Lyon, 2015 (avec G. Palsky).
Habiter. Un monde à mon image, Flammarion, Paris, 2013.
Le goût du monde. Exercices de paysage, Actes Sud/ENSP, Arles, 2009.
Les grandeurs de la Terre. Aspects du savoir géographique à la Renaissance, ENS Éditions, Lyon, 2003.
Face au monde. Atlas, jardins, géoramas, Desclée de Brouwer, Paris, 2003.
Voir la terre. Six essais sur le paysage et la géographie, Actes Sud, Arles, 2000.







Reportée
Genre et positions idéologiques

Julie Abbou 14/03/20

Genre et positions idéologiques

Agir sur la langue pour agir sur le monde
Résumé : La dimension agissante de la langue sur le monde entraîne avec elle, comme un appel d'air, l'action sur la langue elle-même, et l'action sur la langue n'est jamais loin de se faire action politique.
ingénieure de recherche ILCB 
(Institute of Language and Communication and the Brain)

02/03/20
l’État social au défi de la mondialisation 4/4

Bernard Tabuteau

 L’ETAT SOCIAL AU DEFI DE LA MONDIALISATION
 
 L’État Social (ES) est l’ensemble du système de protection sociale et de droits sociaux qui a émergé à compter de la fin du 19ème siècle dans les grands pays industrialisés et qui a trouvé son aboutissement en France avec la création de la Sécurité Sociale (SS) en octobre 1945. Ce système s’étend à la faveur de la croissance économique des « 30Glorieuses ». A compter des années 1980 il doit affronter le défi de la mondialisation et la contrainte de compétitivité dans un contexte de concurrence et de non coopération entre les États.

 Séance 4 : les réformes de l’assurance maladie et de l’assurance chômage
 
 Les réformes de l’assurance maladie : maîtrise des dépenses hospitalières, l’hôpital une entreprise comme les autres ?, la réforme du financement de l’assurance maladie…
 Les réformes de l’assurance chômage : réduction des prestations et des durées d’indemnisation, économies budgétaires
 
 Conclusion : est-il possible de retrouver l’ambition de la SS : le primat du politique sur l’économie 

24/02/20
l’État social au défi de la mondialisation 3/4

Bernard Tabuteau

 L’ETAT SOCIAL AU DEFI DE LA MONDIALISATION
 
 L’État Social (ES) est l’ensemble du système de protection sociale et de droits sociaux qui a émergé à compter de la fin du 19ème siècle dans les grands pays industrialisés et qui a trouvé son aboutissement en France avec la création de la Sécurité Sociale (SS) en octobre 1945. Ce système s’étend à la faveur de la croissance économique des « 30Glorieuses ». A compter des années 1980 il doit affronter le défi de la mondialisation et la contrainte de compétitivité dans un contexte de concurrence et de non coopération entre les États.
 
 Séance 3 : la question des dépenses publiques, le débat autour des régimes de retraites
 
 
 Dépense publique, dette publique, de quoi parle-t-on ?
 La question des dépenses publiques est à replacer dans un cadre économique plus large : les défis à relever (transition énergétique, fracture territoriale…), la nécessité de l’investissement public
 Les réformes successives des régimes de retraites et leurs fils conducteurs
 Les raisons d’une nouvelle réforme
 Analyse critique des propositions Delevoye-Philippe 
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22/02/20
Un monde d’expulsés

Jean-Pierre Cassarino

Un monde d’expulsés
A l’heure où les États proclament haut et fort le besoin de renforcer la coopération en matière d’expulsion des étrangers en situation irrégulière, il est nécessaire de s’interroger sur leurs motivations. « Un monde d’expulsés » propose une autre réflexion allant au-delà du caractère coercitif de l’expulsion appliquée aux seuls étrangers. L’exposé postule que si la réglementation des migrations internationales est productrice de coercition vis-à-vis des étrangers, elle peut également être reproductrice d’inégalités sociales, d’incertitudes professionnelles et de vulnérabilités économiques dans nos sociétés contemporaines, plus particulièrement dans un contexte de déréglementation accrue des politiques du marché du travail, en Europe comme ailleurs. Comment comprendre ce monde d’expulsés ?

Jean-Pierre Cassarino, titulaire de la chaire « Migration Studies » à l’IMéRA (Marseille), est docteur en science politique. Il enseigne également au Collège d’Europe (Varsovie, Pologne) où il dirige l’Académie sur les Migrations Internationales.

17/02/20
l’État social au défi de la mondialisation 2/4

Bernard Tabuteau

L’ETAT SOCIAL AU DEFI DE LA MONDIALISATION

L’État Social (ES) est l’ensemble du système de protection sociale et de droits sociaux qui a émergé à compter de la fin du 19ème siècle dans les grands pays industrialisés et qui a trouvé son aboutissement en France avec la création de la Sécurité Sociale (SS) en octobre 1945. Ce système s’étend à la faveur de la croissance économique des « 30Glorieuses ». A compter des années 1980 il doit affronter le défi de la mondialisation et la contrainte de compétitivité dans un contexte de concurrence et de non coopération entre les États.

Séance 2 : Les politiques successives d’adaptation à la mondialisation
L’émergence d’un Système Économique Mondialisé (SEM) autour de 3 composantes : commerciale, financière, productive (essor des Firmes Multinationales)
Les politiques d’adaptation menées par les États, l’exemple de la France : réduction des recettes (cotisations sociales, fiscalité), recul des protections (lois El Khomri, Macron), révision progressive des composantes de l’ES (vieillesse, maladie, chômage…)

https://www.facebook.com/profile.php?id=100007297728649
 Docteur en économie
Administrateur INSEE
Chercheur en sciences sociales, ancien secrétaire général du CEREQ, a enseigné à l Université d Aix-Marseille.

Ouvrages
Recul et avenir du PCF
Éditeur : Le Temps des Cerises (15/09/2011)
Enquêtes de conjoncture et analyse économique
Éditions Cujas (20 avril 1976)

10/02/20
l’État social au défi de la mondialisation 1/4

Bernard Tabuteau

L’ETAT SOCIAL AU DEFI DE LA MONDIALISATION

L’État Social (ES) est l’ensemble du système de protection sociale et de droits sociaux qui a émergé à compter de la fin du 19ème siècle dans les grands pays industrialisés et qui a trouvé son aboutissement en France avec la création de la Sécurité Sociale (SS) en octobre 1945. Ce système s’étend à la faveur de la croissance économique des « 30Glorieuses ». A compter des années 1980 il doit affronter le défi de la mondialisation et la contrainte de compétitivité dans un contexte de concurrence et de non coopération entre les États.

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l’État social au défi de la mondialisation 1/4

Bernard Tabuteau

07/02/20
Se défendre

Elsa Dorlin

Conférence-débat avec Elsa Dorlin
de 17h à 19h
Bibliothèque de l'Alcazar
58 cours Belsunce Marseille 1er
 Se défendre Une philosophie de la violence

En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.
 En 2004, Elsa Dorlin soutient la thèse de philosophie Au chevet de la Nation : sexe, race et médecine : XVIIe-XVIIe siècles à l'Université Paris-Sorbonne1. De 2005 à 2011, elle est maître de conférences en histoire de la philosophie, histoire des sciences, à l'UFR de philosophie de l'université Panthéon-Sorbonne.  
Elle est élue professeure des universités en 2011: elle enseigne la philosophie politique et sociale à l'université Paris-VIII.
En 2009, elle reçoit la médaille de bronze du CNRS (section 35) pour l'ensemble de ses travaux sur la philosophie et le genre et l'épistémologie féministe.
En 2018, elle reçoit pour son livre Se Défendre. Une philosophie de la violence, le prix Frantz Fanon de la Caribbean Philosophical Association

03/02/20
Pourquoi fait-on des gestes quand on parle ?

Marion Tellier

"Pourquoi fait-on des gestes quand on parle? " 
Lorsque nous parlons, nous faisons spontanément des gestes avec nos mains, souvent sans même en avoir conscience.
Cette conférence explorera les raisons de cette production gestuelle. Est-ce pour aider notre interlocuteur à nous comprendre? Notre interlocuteur regarde-t-il nos gestes? Si nous produisons des gestes pour notre interlocuteur, pourquoi alors faisons-nous des gestes quand nous parlons au téléphone? Les gestes ont-ils une utilité pour celui qui parle? Produit-on les mêmes gestes partout dans le monde ?
Telles sont les questions abordées dans cette conférence.
Professeure des universités en didactique du FLE à Aix Marseille Université (depuis septembre 2016)
Directrice du département de FLE (Aix Marseille université, UFR ALLSH) – 2e mandat en cours.

Représentante du Laboratoire Parole et Langage au conseil scientifique de la Structure Fédérative de recherche en Éducation – SFERE Provence

Responsable du Master 1 spécialité FLES (mention SDL)
Membre élue du conseil du Laboratoire Parole et Langage (UMR 7309)

Domaines de recherche 

: didactique des langues étrangères, didactique du FLE, études de la gestuelle, formation de formateurs, interaction multimodale, adaptation gestuelle
Domaines d’intervention en formation : dynamique de groupe, activités ludiques pour la classe, méthodologie de la classe de langue, gestes et enseignement/apprentissage d’une langue étrangère, étude du geste coverbal, geste culturel en classe, gestuelle pédagogique, méthodologie de la recherche, recueil et annotation de corpus multimodaux.

27/01/20
La subjectivité et l’amour 2/2

Anaïs Simon

Conférence-débat avec Anaïs Simon
27 janvier 2020
de 19h à 21h
Casa Consolat
1 rue Consolat Marseille 1er

Aimer peut au premier abord passer pour le sentiment le moins égoïste qui soit, le plus dédié à l’autre. Pourtant, à y regarder de plus près, l’amour est un sentiment qui n’est pas moins ambigu que le désir. Comme le chante Carmen, non seulement en effet « L’amour est un oiseau rebelle / Que nul ne peut apprivoiser / Et c’est bien en vain qu’on l’appelle / S’il lui convient de refuser ». mais encore « L’amour est enfant de bohème / Il n’a jamais, jamais, connu de loi / Si tu ne m’aimes pas, je t’aime / Et si je t’aime, prends garde à toi ». Autrement dit, l’amour est capricieux ; il ne s’intéresse à l’autre qu’à sa convenance, contrairement au respect que je dois à autrui quel que soit mon sentiment à son égard, que je l’apprécie ou pas. C’est dire que l’amour est amoral, sinon peut-être et paradoxalement immoral. Il y va de l’amant dans l’amour, avant que de l’être aimé. De là les passions destructrices dont traitent les grandes tragédies raciniennes. Mais à l’inverse ne peut-on mourir par amour ? Ne peut-on se sacrifier ? Par et dans l’amour, on s’oublierait soi-même.
L’amour fait des histoires, dans tous les sens de l’expression.

Anaïs Simon 
Docteure en philosophie
Professeure au Lycée Saint-Exupéry de Marseille en Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles et en Classes Préparatoires Économiques et Commerciales

Bernard Friot

Bernard Friot est un sociologue et économiste français né le 16 juin 1946 à Neufchâteau (Vosges), professeur émérite à l'université Paris-Nanterre (Paris X)
Il est militant du Parti communiste français depuis le début des années 1970.

Bernard Friot commence sa carrière universitaire en 1971 à l'IUT de l’université de Lorraine en tant qu'assistant puis maître de conférences en économie. Sa thèse d’État d’économie soutenue en 1993 porte sur la construction de la Sécurité sociale en France de 1920 à 1980. Il y conteste l’interprétation de 1945 qui fait de « la Sécurité sociale un élément nécessaire à la période fordiste du capitalisme ». Il insiste au contraire sur « le caractère anticapitaliste des institutions de socialisation du salaire ».
Il anime l'Institut européen du salariat et l'association d'éducation populaire Réseau Salariat, qui promeut l'idée d'un « salaire à vie » pour tous, une proposition alternative au revenu de base, idée que Friot dénonce comme étant « la roue de secours du capitalisme »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Friot_(sociologue)

Nadine Richez-Battesti

Maître de Conférences en Sciences Economiques à Aix-Marseille Université

Domaines de Compétences :

 Champs d’enseignement :
économie sociale et solidaire ;
politiques sociales ;
économie européenne ;
théorie des firmes.
 Travaux de recherche :
transformations de l’État social dans l’espace européen ;
transformations des organisations de l’Économie sociale et solidaire (ESS).

Fonctions Institutionnelles, Responsabilités :
Membre du Comité scientifique de l’ADDES (association pour le Développement de la Documentation en Economie sociale)
Membre de la Commission Économie sociale et coopérative du Ciriec international (International Center of Research and Information on the Public, Social and Cooperative Economy)
Contribution à l’animation de groupes de travail en France et àl’international sur l’Économie sociale et solidaire
Codirection avec Francesca Petrella du « master professionnel RH-Économie sociale et solidaire : organisation et projets » qui accueille des étudiants en formation initiale et des stagiaires en formation continue
Codirection du programme A « Innovation et nouveaux modèles d’organisation » avec Antoine Vion
Membre du comité de direction et du Conseil de Laboratoire

https://cv.archives-ouvertes.fr/nadine-richez-battesti

Antinéa Lestien

Antinéa Lestien
J’ai été concoctée dans un petit hameau rural de région parisienne, où je me suis épanouie dans cette proximité avec la forêt et les champs, les cours de théâtre et l’association sportive du collège/lycée.
Je me suis nourrie de l’expérience de la fac, les études en anthropologie, mais aussi la création d’une compagnie d’arts de rue et la découverte de la grande ville et de ses milieux militants. Quelques zestes d’ailleurs (séjours longs, Jordanie, Bénin, USA, …) ont donné saveurs et nuances à ce cheminement de plus en plus concerné, révolté, motivé !
Je me régale depuis une dizaine d’années d’engagements professionnels et militants dans des associations luttant contre l’exclusion, les discriminations, le sexisme et les violences faites aux femmes. Danse, écriture, accordéon, boxe française, apportent à toute cette tambouille une note joyeuse et équilibrée.
C’est un peu de tous ces ingrédients que j’aime partager à la tablée collective et expérimentale si bien nommée : rEGALons-nous !

https://regalonsnoussite.wordpress.com/presentation/les-animatrices/