Archives de catégorie : Les intervenants

Gilda Beschon

Chargée d’études à l’Insee

Passionnée depuis l’enfance par le cinéma, elle a suivi parallèlement des études cinématographiques. Elle a participé à la création de festivals de cinéma et rédigé des articles critiques pour des revues cinématographiques

Maîtrise d’études cinématographique et une première année de DEA ; a participé à la création du festival Tout Court d Aix en Provence et contribué à la rédaction du journal quotidien de ce festival

Pierre Bachman

Ingénieur École centrale de Marseille ( Diplômé d’analyse pluridisciplinaire des situations de travail de l’université de Provence

Chef du service de mécanique des chaussées du laboratoire régional des ponts et chaussées d’Aix-en-Provence

Au sein de l’université de Provence, a participé à la fondation de « l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail » qui a donné naissance à l’ergologie sous l’impulsion d’Yves Schwartz, de Daniel Faïta, de Jacques Durafour.
Membre du conseil d’administration de cette université pendant une dizaine d’années.

Membre du conseil économique et social de la région PACA de 1990 à 2001

1999 à 2010 : participation à deux importantes recherches européennes sur les thèmes du travail, du droit, du développement des capacités des hommes et des territoires en Europe sous la direction de Robert Salais, économiste, professeur à l’École normale supérieure de Cachan (respectivement intitulées « Eurocap » et « Capright »).

Auteur de contributions, rapports et publications dans diverses revues, sur les questions de l’emploi, de la démocratie, du droit, du travail.

Biographie

  • « Développer Les Capacités des hommes et des territoires en Europe » ouvrage collectif sous la direction de Robert Salais et Robert Villeneuve aux éditions de l’ANACT , février 2006,
  • Articles intitulés « Besoins Sociaux, développement, territoire et plein-emploi solidaire ».
  • Étude « Sur Le Travail remettons nous à l’ouvrage » septembre 2007, article dans le journal « L’Humanité » du 19 octobre 2012 : « Passer de l’employabilité à une sécurité sociale du travail »,
  • Revue « Économie Et Politique » de janvier – février 2013 article « De l’emploi à la sécurité sociale du travail, de la souffrance aux dynamiques du travail ».

03/10/17
Faut-il défendre la laïcité ? – 2 / 2
Rodrigue Coutouly*

Rodrigue Coutouly*

Faut-il défendre la laïcité ?

Contre quoi la laïcité devrait-elle être défendue ?

Mais la question suppose également que la laïcité soit attaquée. C’est en tous cas ce qu’on entend souvent aujourd’hui, notamment dans certains discours politiques. Ces attaques sont-elles réelles ? N’existe-t-il pas, en ce domaine, de nombreuses confusions ? Et certaines « défenses » de la laïcité ne sont-elle pas non seulement illégitimes, mais surtout contre-productives ? Nous tenterons de répondre à ces questions à partir de plusieurs exemples empruntés à l’actualité, qui seront analysés à la lumière de la loi de 1905.

*Référent académique laïcité éducation nationale auprès du recteur

Professeur agrégé d’histoire-géographie

Historien, géographe, forestier, pédagogue, responsable d’établissement public d’éducation, Rodrigue Coutouly a exploré de nombreux champs professionnels dans le monde rural comme dans le monde urbain. Impliqué dans les politiques publiques d’éducation, sa réflexion pluridisciplinaire se concentre sur la recherche de solutions concrètes aux crises écologiques et économiques que nous devons affronter.

Responsable d’un Think Tank artisanal : « Fiscalité environnementale »

 

26/09/17
Faut-il défendre la laïcité ? – 1 / 2
Marc Rosmini*

Marc Rosmini*

Faut-il défendre la laïcité ?

La valeur de la laïcité est-elle indiscutable ?

La première séance sera consacrée à la question des fondements philosophiques de la laïcité. En effet, pour justifier que nous ayons à la « défendre », il faudrait qu’elle le mérite. Nous nous demanderons donc, à partir de textes célèbres des XVII et XVIIIe siècles, si le principe de laïcité est suffisamment bien fondé.

*Professeur agrégé de philosophie
Marseille

Cinéphile,  sa curiosité éclectique l’a conduit à mettre en relation la réflexion philosophique avec des thèmes variés, allant de la cuisine au western en passant par l’art contemporain marseillais. À Marseille, il fait partie du collectif Les Philosophes Publics qui intervient régulièrement dans l’espace public, en milieu carcéral, ou auprès de différentes structures sociales.

• Marseille révélée par l’art contemporain, éd. Jeanne Laffitte, Marseille, 2007
• Pourquoi philosopher en cuisinant ? – Méditations autour de 10 recettes de Lionel Lévy, éd. Aléas, Lyon, 2007
Road Movies,  Images En Manœuvres Éditions, Marseille, 2012, (épuisé), La Marelle Éditions, Marseille, 2017 (numérique)
• Méditations westernosophiques, éd. Médiapop, Mulhouse, 2015

Marc Rosmini

/cours/les-profs/marc-rosmini/

Professeur agrégé de philosophie
Marseille

Cinéphile,  sa curiosité éclectique l’a conduit à mettre en relation la réflexion philosophique avec des thèmes variés, allant de la cuisine au western en passant par l’art contemporain marseillais. À Marseille, il fait partie du collectif Les Philosophes Publics qui intervient régulièrement dans l’espace public, en milieu carcéral, ou auprès de différentes structures sociales.

• Marseille révélée par l’art contemporain, éd. Jeanne Laffitte, Marseille, 2007
• Pourquoi philosopher en cuisinant ? – Méditations autour de 10 recettes de Lionel Lévy, éd. Aléas, Lyon, 2007
Road Movies,  Images En Manœuvres Éditions, Marseille, 2012, (épuisé), La Marelle Éditions, Marseille, 2017 (numérique)
• Méditations westernosophiques, éd. Médiapop, Mulhouse, 2015

 

19/09/17
Mondialisation et classes sociales – 3 / 3
Renato Di Ruzza*

Les classes sociales dans le capitalisme

Le capitalisme est une société basée sur la production et l’échange de marchandises. Cela signifie en dernière instance, que pour acquérir n’importe quel service ou objet nécessaire pour vivre, il faut avoir l’argent pour l’acheter.

En principe, on pourrait penser que ce qui caractérise les différentes classes, c’est la façon dont elles obtiennent l’argent   : les travailleurs reçoivent un salaire et les capitalistes une partie de la plus-value que ces derniers génèrent, c’est-à-dire un bénéfice. Cependant, ceci est bien plus une conséquence de l’appartenance à différentes classes que ce qui les définit.

Les travailleurs reçoivent un salaire parce qu’ils sont des travailleurs, et non l’inverse. Ce qui définit les classes, c’est leur relation avec les moyens de production, et à travers eux, leur relation avec le reste de la société et le reste des autres classes. Le prolétariat se définit en premier lieu en négatif, comme celui qui est dépossédé de tout moyen de production qui ne soit pas sa propre capacité de travail. Cela est évidemment rendu possible par l’existence d’une autre classe, la bourgeoisie, qui est propriétaire des moyens de production nécessaires pour reproduire cette société.

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat,

Maître de Conférences, 
Agrégé des Universités, 
Membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR) 
Professeur des universités en sciences économiques 
Êconomiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence

12/09/17
Mondialisation et classes sociales – 2 / 3
Renato Di Ruzza*

La mondialisation bouleverse l’ordre économique et aussi les rapports sociaux. Elle ébranle ou renforce les anciennes hiérarchies, produit de nouveaux clivages entre les classes, ouvre aussi des possibilités de mobilité sociale.
Aborder la mondialisation sous l’angle de la stratification sociale permet de rompre avec une vision trop homogénéïsante de la globalisation et apporte des perspectives nouvelles dans l’analyse des structures sociales.
Comment se sont construits historiquement des rapports inégaux à l’espace mondial ? Assiste-t-on à une recomposition des bourgeoisies nationales sous l’effet de l’ouverture des frontières ? Peut-on parler de l’émergence d’une classe dominante internationale ? Les classes populaires sont-elles dans un rapport de simple dépossession face à ce processus ? L’immigration peut-elle susciter une mondialisation par le bas ? Pourquoi les classes moyennes sont-elles les plus engagées dans les causes internationales ? Qu’est devenu l’internationalisme du mouvement ouvrier ?

 

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités,  membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR
Professeur des universités en sciences économiques
Êconomiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence 

05/09/17
Mondialisation et classes sociales – 1 / 3
Renato Di Ruzza*

La mondialisation bouleverse l’ordre économique et aussi les rapports sociaux. Elle ébranle ou renforce les anciennes hiérarchies, produit de nouveaux clivages entre les classes, ouvre aussi des possibilités de mobilité sociale.
Aborder la mondialisation sous l’angle de la stratification sociale permet de rompre avec une vision trop homogénéïsante de la globalisation et apporte des perspectives nouvelles dans l’analyse des structures sociales.
Comment se sont construits historiquement des rapports inégaux à l’espace mondial ? Assiste-t-on à une recomposition des bourgeoisies nationales sous l’effet de l’ouverture des frontières ? Peut-on parler de l’émergence d’une classe dominante internationale ? Les classes populaires sont-elles dans un rapport de simple dépossession face à ce processus ? L’immigration peut-elle susciter une mondialisation par le bas ? Pourquoi les classes moyennes sont-elles les plus engagées dans les causes internationales ? Qu’est devenu l’internationalisme du mouvement ouvrier ?

 

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités,  membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR
Professeur des universités en sciences économiques
Êconomiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence 

27/06/17
Histoires de femmes… 1/2
Renée Dray-Bensousan

Histoires de femmes – femmes dans l’histoire


Le XXIe siècle n’est pas simple pour les femmes.

Il suffit de s’intéresser un instant à l’actualité.

D’un côté les Polonaises doivent se mettre en grève pour défendre ce qui est censé être un acquis de la civilisation moderne : le droit de se faire avorter.

De l’autre la presse s’étale complaisamment sur le cambriolage dont a été victime à Paris la star de la télé-réalité américaine Kim Kardashian. Deux visages des batailles de la condition féminine moderne : droits fondamentaux et glamour égalité des sexes et triomphe par la superficialité.

La femme moderne doit trouver son chemin entre ces problématiques contradictoires.

 

13/06/17
La théorie de l’offre 1/2
René Teboul

La théorie de l’offre au cœur de la politique économique libérale : fondements théoriques et résultats

 

*René TEBOUL

Maître de conférences HDR à l’Université de la Méditerranée (habilité à diriger des recherches)

Directeur de recherche au CEFI-CNRS

Champs de recherche

Economies méditerranéennes : répercussions de la crise climatique et économique dans les économies maghrébines et de l’Afrique sub-saharienne, incidences de la dégradation des structures économiques de l’Afrique sub-saharienne sur les économies maghrébines, notamment en ce qui concerne les migrations internationales.

René Teboul vous propose de visiter son blog : http://www.blogg.org/blog-108630.html

23/05/17
L’histoire de l’économie politique : Keynes – 5/5
Renato Di Ruzza*

Pour Keynes, la demande globale est l’élément fondateur d’un cycle économique. En effet, en période de crise, la demande globale baisse ce qui provoque un ralentissement de l’économie générale, et donc accroît cette période de crise.

Keynes développe l’idée selon laquelle la demande agrégée doit être orientée afin d’inverser la tendance des crises et par la même occasion assainir l’instabilité du capitalisme. Et ce rôle de soutient à l’économie revient à l’État qui est garant de la santé économique du pays.

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités,  membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR
Professeur des universités en sciences économiques
Economiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence