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Il est temps de nous retrouver

J’espère que vous avez passé un bel été.
Il est temps de nous retrouver bientôt !

L’équipe de l’Université Populaire de Marseille-Métropole, toujours convaincue que tout le monde peut apprendre, peut comprendre, a mis à profit ce temps de vacances estivales pour préparer le programme 2021-2022. Comme vous l’avez exprimé par vos réponses au sondage qui vous avait été adressé.
Le fil conducteur sera « le changement ».

Cette année encore, l’Université Populaire de Marseille-Métropole invite des enseignants, des chercheurs, des experts, des spécialistes, afin de partager leurs savoirs et leurs compétences.
Tous ces universitaires sont avides de partager, hors de leurs classes, de leurs amphithéâtres, de leurs laboratoires, de leurs paillasses, avec toutes celles et tous ceux qui souhaitent apprendre, comprendre ; de satisfaire leurs interrogations légitimes.

Et maintenant !
Que voulons-nous changer, que pouvons-nous changer, que faudrait-il changer, qui faudrait-il changer, comment changer, pourquoi changer, sommes-nous capables de changer ?

Les épidémies, les actes de violence et de terrorisme, les catastrophes naturelles et le dérèglement climatique, les restrictions sanitaires, ont bouleversé nos habitudes, nos comportements, nos relations, installé peurs et méfiance, angoisse et incertitudes.

Pour continuer à éveiller notre esprit critique afin de démêler les changements que nous avons vécus, subis, acceptés, depuis plusieurs mois et de mieux nous préparer à ceux qui ne manqueront pas d’arriver, ce seront 39 soirées au cours desquelles 41 intervenants traiteront ce sujet au travers de la philosophie, de l’économie, des sciences, du langage, de l’histoire, de la sociologie.

L’Université Populaire de Marseille-Métropole s’est appliqué cet esprit de changement, de renouvellement, pour le programme 2021-2022 :

  • deux tiers de l’ensemble des intervenants, qui ont généreusement accepté de nous faire partager leurs connaissances, participeront pour la première fois à nos activités.
  • deux tiers de nos conférenciers seront des enseignantes, des chercheuses.

Les membres du Laboratoire Parole et Langage, du Collectif les Philosophes Publics, quelques intervenants « historiques » nous régaleront à nouveau.

Nous avons pris le pari de tenir nos rencontres, dès le 6 septembre, en présence des intervenants et du public, en respectant les règles sanitaires qui seront nécessaires.
La mairie du 1/7 mettra son auditorium à notre disposition afin de nous réunir dans les meilleures conditions.

Nous proposerons simultanément nos soirées en vidéoconférences, afin de satisfaire le plus grand nombre de participants habitant Marseille, sa métropole et aussi les personnes plus éloignées géographiquement, ou qui préfèreront, ne pourrons pas, ne voudront pas se déplacer.

Vous trouverez prochainement sur le site (upop.info) le programme 2021-2022, la biographie de chaque intervenant, le résumé de l’exposé qu’ils viendront vous présenter, les vidéos des conférences.
Pour être informés de toutes les activités proposées par l’Université Populaire de Marseille-Métropole, abonnez vous à notre lettre d’information ICI, à nos pages Facebook et Twitter.

L’équipe de l’Université Populaire de Marseille-Métropole est impatiente de vous accueillir, nombreuses et nombreux, pour le plaisir de nous retrouver et d’apprendre ensemble.

Bien à vous

Meilleure année !
Avec toute l’équipe de l’UPOP 13

Avec toute l’équipe de l’UPOP 13,
Je vous adresse mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année et reste impatient de vous retrouver

Un peu d’histoire…

9 août 1564. L’Édit de Roussillon consacre le 1er janvier

Charles IX à dix ans (27 juin 1550, Saint-Germain-en-Laye ; 30 mai 1574, Vincennes), par François Clouet, BNF

Le 9 août 1564, à Roussillon sur le Rhône, près de Grenoble, le roi Charles IX signe en présence de sa mère, la régente Catherine de Médicis, un édit préparé par le chancelier Michel de L’Hospital et le ministre Sébastien de L’Aubespine.

Entre autres dispositions, cet édit fixe au 1er janvier le début de l’année calendaire dans toute la France, confirmant ainsi l’article 39 de l’édit de Saint-Germain qui prescrivait déjà de dater les actes publics en faisant commencer les années au 1er janvier.

Le roi et son conseil s’alignent ce faisant sur la règle adoptée quelques décennies plus tôt par l’empereur d’Allemagne Charles Quint et copiée du calendrier julien (de Jules César).

En 1622, le pape Grégoire XV allait généraliser cette mesure à l’ensemble du monde catholique. « Poissond’Avril ! »

La tradition du poisson d’avril tire ses origines de l’édit de Roussillon ci-dessus. Depuis près d’un demi-millénaire, elle donne lieu en France et dans les autres pays francophones à d’aimables farces surtout pratiquées par les enfants et leurs parents.

Auparavant, le début de l’année variait selon les provinces et les pays : à Lyon, c’était le 25 décembre, ailleurs encore le jour de Pâques, mais dans la plus grande partie partie de la chrétienté médiévale, elle commençait le 25 mars, jour de l’Annonciation, selon une prescription énoncée par quelques moines du VIIIe siècle dans la continuité des travaux de Denis le Petit et Bède le Vénérable.

Du 25 mars jusqu’au premier jour du mois suivant, le 1er avril, les gens avaient donc coutume de se faire des cadeaux pour célébrer le passage à l’année nouvelle. Ils prolongeaient une tradition empruntée aux Romains qui, eux, célébraient le Nouvel An le 1er janvier, selon la règle fixée par Jules César. Ces cadeaux du Nouvel An étaient appelés étrennes en l’honneur de la déesse Strenia.

À la suite de l’édit de Roussillon, les Français et les autres francophones reportèrent sagement leurs étrennes au 1er janvier mais n’en continuèrent pas moins à se faire des cadeaux « pour rire » à l’occasion du 1er avril…

« La casse du siècle »À propos des réformes de l’hôpital public

Les éditions Raisons d’agir soutiennent l’hôpital public qui affronte une crise sans précédent en diffusant gratuitement la version numérique de cet ouvrage.

La Casse du siècle par Pierre-André Juven, Frédéric Pierru et Fanny Vincent.

Des couloirs transformés en hébergements de fortune, des personnels de santé au bord de la crise de nerfs, des mobilisations récurrentes, l’hôpital public est mis à rude épreuve. Ce livre propose une analyse des politiques hospitalières successives qui ont abouti à la crise actuelle. Une véritable casse de ce service public est engagée par des réformateurs adeptes de l’acculturation de l’univers médical à des logiques managériales qui contredisent son bon fonctionnement...

Retrouvez la suite sur le site raisonsdagir-editions.org en suivant le lien ci-dessous

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En complément des conférences de Bernard TABUTEAU – L’État social… au défi de la mondialisation
https://www.youtube.com/watch?v=OlNH0w7Lj4A

Ces livre vous sont offerts par les éditions RAISONS D'AGIR 
http://www.raisonsdagir-editions.org/

Bernard Friot

Bernard Friot est un sociologue et économiste français né le 16 juin 1946 à Neufchâteau (Vosges), professeur émérite à l'université Paris-Nanterre (Paris X)
Il est militant du Parti communiste français depuis le début des années 1970.

Bernard Friot commence sa carrière universitaire en 1971 à l'IUT de l’université de Lorraine en tant qu'assistant puis maître de conférences en économie. Sa thèse d’État d’économie soutenue en 1993 porte sur la construction de la Sécurité sociale en France de 1920 à 1980. Il y conteste l’interprétation de 1945 qui fait de « la Sécurité sociale un élément nécessaire à la période fordiste du capitalisme ». Il insiste au contraire sur « le caractère anticapitaliste des institutions de socialisation du salaire ».
Il anime l'Institut européen du salariat et l'association d'éducation populaire Réseau Salariat, qui promeut l'idée d'un « salaire à vie » pour tous, une proposition alternative au revenu de base, idée que Friot dénonce comme étant « la roue de secours du capitalisme »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Friot_(sociologue)

Nadine Richez-Battesti

Maître de Conférences en Sciences Economiques à Aix-Marseille Université

Domaines de Compétences :

 Champs d’enseignement :
économie sociale et solidaire ;
politiques sociales ;
économie européenne ;
théorie des firmes.
 Travaux de recherche :
transformations de l’État social dans l’espace européen ;
transformations des organisations de l’Économie sociale et solidaire (ESS).

Fonctions Institutionnelles, Responsabilités :
Membre du Comité scientifique de l’ADDES (association pour le Développement de la Documentation en Economie sociale)
Membre de la Commission Économie sociale et coopérative du Ciriec international (International Center of Research and Information on the Public, Social and Cooperative Economy)
Contribution à l’animation de groupes de travail en France et àl’international sur l’Économie sociale et solidaire
Codirection avec Francesca Petrella du « master professionnel RH-Économie sociale et solidaire : organisation et projets » qui accueille des étudiants en formation initiale et des stagiaires en formation continue
Codirection du programme A « Innovation et nouveaux modèles d’organisation » avec Antoine Vion
Membre du comité de direction et du Conseil de Laboratoire

https://cv.archives-ouvertes.fr/nadine-richez-battesti

Antinéa Lestien

Antinéa Lestien
J’ai été concoctée dans un petit hameau rural de région parisienne, où je me suis épanouie dans cette proximité avec la forêt et les champs, les cours de théâtre et l’association sportive du collège/lycée.
Je me suis nourrie de l’expérience de la fac, les études en anthropologie, mais aussi la création d’une compagnie d’arts de rue et la découverte de la grande ville et de ses milieux militants. Quelques zestes d’ailleurs (séjours longs, Jordanie, Bénin, USA, …) ont donné saveurs et nuances à ce cheminement de plus en plus concerné, révolté, motivé !
Je me régale depuis une dizaine d’années d’engagements professionnels et militants dans des associations luttant contre l’exclusion, les discriminations, le sexisme et les violences faites aux femmes. Danse, écriture, accordéon, boxe française, apportent à toute cette tambouille une note joyeuse et équilibrée.
C’est un peu de tous ces ingrédients que j’aime partager à la tablée collective et expérimentale si bien nommée : rEGALons-nous !

https://regalonsnoussite.wordpress.com/presentation/les-animatrices/