Archives de catégorie : Toutes les séances

Reportée
Voulez-vous vraiment l’égalité ?
Marc Rosmini – Philosophie

Nos démocraties s’étiolent, la solidarité publique vacille, d’importantes inégalités se creusent. Il y a, entre ces trois constats, des liens qu’il est urgent d’explorer et de prendre en compte. Alors, nous pourrons comprendre cet étrange paradoxe qui, pour nous, consiste aujourd’hui à renforcer les inégalités que nous ne cessons pourtant de dénoncer.

Professeur agrégé de philosophie
Marseille

Cinéphile,  sa curiosité éclectique l’a conduit à mettre en relation la réflexion philosophique avec des thèmes variés, allant de la cuisine au western en passant par l’art contemporain marseillais. À Marseille, il fait partie du collectif Les Philosophes Publics qui intervient régulièrement dans l’espace public, en milieu carcéral, ou auprès de différentes structures sociales.

  • Marseille révélée par l’art contemporain, éd. Jeanne Laffitte, Marseille, 2007
  • Pourquoi philosopher en cuisinant ? – Méditations autour de 10 recettes de Lionel Lévy, éd. Aléas, Lyon, 2007
  • Road Movies,  Images En Manœuvres Éditions, Marseille, 2012, (épuisé), La Marelle Éditions, Marseille, 2017 (numérique)
  • Méditations westernosophiques, éd. Médiapop, Mulhouse, 2015
  • • Cinéma et bioéthique : Ëtre plus ou moins un sujet éd. Rouge profond (2 mai 2019)

09/11/20
Le confinement
Louis Fouché – Médecin, anesthésite, réanimateur

Conférence-débat avec Louis Fouché *
Le reconfinement
« Absolument opposé au reconfinement, il pense que c’est une mesure qui est complètement irresponsable, les bénéfices, sur l’épidémie, sont extrêmement discutables et discutés, les effets secondaires, les effets collatéraux, il faut proposer des mesures alternatives »

Louis Fouché

médecin anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital de la Conception de l’AP-HM 

membre du collectif 350 ReInfoCovid, qui réunit 350 chercheurs, enseignants et universitaires

Lien VISIO
https://us02web.zoom.us/j/83256081120?pwd=RFdtZVpjNHFDYkxnR0RjRzE4NGJZdz09

PENDANT LE CONFINEMENT
On ne sait pas tout…

Changement de format

A la suite du confinement de ce début novembre, l’UPOP a anticipé et adapté ses activités. Pendant cette période les conférences de l’Université Populaire de Marseille-Métropole seront accessibles librement en visioconférence.

Guettez le lien Zoom ! sur vos mails, Facebook et upop.info

Les lundis à 18h30 > ON NE SAIT PAS TOUT…

Le déroulé de la visioconférence

Après votre connexion à la visioconférence (cf notice ci-dessous), vous rejoignez la réunion.

Au début de l’intervention vos micros seront automatiquement coupés pour la présentation, puis ils seront ré-ouverts pour le débat.

Vous pouvez choisir de n’activer ni l’audio ni la vidéo si vous n’avez pas envie d’apparaître à l’écran et dans les vidéos en différé.

CONNEXION AUX VISIOCONFÉRENCES DE L’UPOP

1 Téléchargez l’application Zoom sur votre ordinateur ou mobile
  Application Zoom
2 Cliquez sur le lien reçu ou présent sur Fb ou upop.info
3 Validez l’application Zoom sur votre ordinateur (optionnel)
4 Rejoindre la réunion en cliquant sur le bouton
5 Rejoindre l’audio de la réunion pour pouvoir intervenir en 2e partie

02/11/20
LA 2e vague de la Covid-19
Laurent Mucchielli – Sociologie

Ce soir Lundi 2 novembre, visioconférence de l’UPOP en direct à partir de 18h30 avec le sociologue Laurent Mucchielli.

 » La 2e vague économique et sociale de la Covid-19 « 

Lien Zoom !

Conférence

« Le cumul des inégalités face à l’épidémie et face au confinement font de la crise sanitaire actuelle un fort révélateur d’inégalités sociales »

Près de 350 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la dérive de la politique sanitaire du gouvernement français.
La peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.

L’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées…

UPOP en VISIO : Téléchargez Zoom / Cliquez sur le lien de la réunion / LA rejoindre / Et rejoindre l’audio

REPORTÉ
LEs communs : outils de la transition écologique et citoyenne
Genevève Fontaine – Sociologie

Cette conférence se déroulera : Syndicat des Architectes – 130 avenue du Prado 13008 Marseille

Depuis l’attribution du prix Nobel d’économie à Elinor Ostrom en 2009, les praticiens et les chercheurs redécouvrent les communs comme forme d’action collective capable de prendre en charge efficacement la gestion durable de ressources. Ce mode d’organisation économique qui se distingue à la fois de la gestion privée et de la gestion publique, concerne des ressources naturelles mais aussi des ressources informationnelles (Wikipédia), des infrastructures (plateformes numériques, friches urbaines…), des ressources sociales (santé, savoir-faire…). Comment se saisir de l’outil des communs pour la transition écologique et citoyenne ?


Geneviève Fontaine

Agrégée de Sciences Économiques et Sociales
Doctorante de l’Université de Marne la Vallée

Basée à Grasse, chargée de mission de l’Institut Godin, les recherches de Geneviève portent sur le croisement entre économie solidaire, innovation sociale, communs et approche par les capabilités du développement durable. Initiatrice du Pôle Territorial de Coopération Économique TETRIS (Transition Écologique Territoriale par la recherche et l’Innovation Sociale) basé à Grasse (France) elle anime et coordonne le centre de recherche appliquée et de transfert pluridisciplinaire qui structure ce PTCE.

En savoir plus sur T.E.T.R.I.S. : ici
Photo : Arnold Jerocki / Divergence pour Le Monde

REPORTÉ
Se défendre. Une philosophie de la violence
Elsa Dorlin – PHILOSOPHIE

Cette conférence se déroulera : Auditorium de la Mairie du 1/7 – 61 La Canebière 13001 Marseille

Se défendre. Une philosophie de la violence
Conférence d’Elsa DORLIN
En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.

Elsa Dorlin
Professeure des universités
Elle enseigne la philosophie politique et sociale à l'université Paris-VIII

Elle étudie les imbrications entre les rapports de genre et de race ainsi que les logiques de domination.

En 2004, Elsa Dorlin soutient la thèse de philosophie « Au chevet de la Nation : sexe, race et médecine : XVIIe-XVIIe siècles » à l'Université Paris-Sorbonne.
En 2014, elle rejoint l'équipe du Centre d’études féminines et d’études de genre de Paris VIII2.
En 2009, elle reçoit la médaille de bronze du CNRS (section 35) pour l'ensemble de ses travaux sur la philosophie et le genre et l'épistémologie féministe
Publications - Ouvrages
Se défendre : une philosophie de la violence, Paris, La Découverte, 2017, 252 pages, http://www.editions-zones.fr/
Sexe, genre et sexualités : introduction à la théorie féministe, Paris, PUF, coll. « Philosophies », 2008, 153 p.
La matrice de la race : généalogie sexuelle et coloniale de la nation française, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l’appui / Genre et sexualité », 2006, 308 p.
L'évidence de l’égalité des sexes : une philosophie oubliée au 17e siècle, Paris, L’Harmattan, 160 p., coll. «  Bibliothèque du féminisme », 2001.
Direction et participation à des ouvrages collectifs
Avec Isabelle Clair (dir.), Eleni Varikas : pour une théorie féministe du politique, Paris, Éditions Ixe, 272 pages. Introduction générale La République vue par une étrangère : http://editionsixe.fr/sites/default/files/livres/fch/elenivarikas_introduction_0.pdf 
Avec Eva Rodriguez (dir.), Penser avec Donna Haraway, Paris, PUF, coll. « Actuel Marx/Confrontations », 2012, 248 pages.
Avec Éric Fassin (dir.), Reproduire le genre, Paris, BPI, 2010, 192 p.
Sexe, race, classe : pour une épistémologie de la domination, Paris, PUF, coll. « Actuel Marx/Confrontations », 2009.
Avec Éric Fassin (dir.), Genres et sexualités, Paris, BPI, 2009, 235 p.
Black Feminism, recueil de textes, Paris, L’Harmattan, coll. « Bibliothèque du féminisme », 2007.
Avec Hélène Rouch et Dominique Fougeyrollas (dir.), Le corps, entre sexe et genre, Paris, L’Harmattan, coll. « Bibliothèque du féminisme », 2005, 168 p.
Marie-Blanche Tahon, « compte rendu: Hélène Rouch, Elsa Dorlin et Dominique Fougeyrollas-Schwebel (dir.) Le corps, entre sexe et genre. Paris, L’Harmattan, Collection « Bibliothèque du féminisme », 2005, 170 p. », in Recherches féministes, vol.  20, no 2, 2007, p. 200-205 (consultable en ligne [archive])
Articles
Elvan Zabunyan, « La conscience féministe noire, ou la radicalité d’une pensée contemporaine », La Revue Internationale des Livres et des Idées,‎ 2008.
Mathilde Gérard, « Le sexe est avant tout une question politique », Le Monde,‎ 8 mars 2010 (lire en ligne [archive]).

Sources https://fr.wikipedia.org/wiki/Elsa_Dorlin#Biographie

26/10/20
Nietzsche / Deleuze : « Le coup de dé ou l’affirmation du hasard »
Catherine Cazenave – PHILOSOPHIE

Cette conférence se déroulera : Syndicat des Architectes – 130 avenue du Prado 13008 Marseille


Conférence du Lundi 26 octobre 2020,
Nietzsche /Deleuze « Le coup de dés ou l’affirmation du hasard »
Gilles Deleuze a voulu réaffirmer bien après la publication de son ouvrage « Nietzsche et la Philosophie», paru aux PUF en 1962, que la Philosophie vit encore profondément aujourd’hui de la pensée de Nietzsche mais peut-être pas comme il l’eût souhaité. Le problème que s’est posé Deleuze est d’abord celui du sens que peut prendre l’actualisation de cette pensée qui se donne elle-même comme une « Philosophie de l’avenir ».
Notre exposé vise à présenter un des principaux axes du projet deleuzien qui est l’affirmation du caractère révolutionnaire de la pensée de Nietzsche. Nous avons choisi de le présenter à travers une question qui traverse toute l’oeuvre de Nietzsche : la question du hasard et du coup de dé (question qui fait l’objet d’un chapitre entier dans son livre Nietzsche et la philosophie) pour l’aborder à travers le paradoxe suivant :
Comment une philosophie de la volonté peut-elle s’accorder avec ce qui semble en être la négation la plus radicale : l’affirmation du hasard ?
Le recours au hasard n’est-il pas toujours le signe d’une démission de la volonté ? S’en remettre au sort, se soumettre aux aléas et aux forces aliénantes du jeu, n‘est-ce-pas déjà en soi un acte de négation de la volonté ?

Catherine THOMAS CAZENAVE

Professeur de Philosophie, Docteur en Esthétique, Sciences et technologie des arts A soutenu à l’Université Paris 8, en 1994, une thèse sur « Le hasard comme processus de création dans l’esthétique contemporaine ».

Le débat philosophique à l’école : un changement de posture pour l’élève https://www.cairn.info/revue-carrefours-de-l-education-2008-1-page-43.htm?contenu=article

12/10/20
Fréquenter et habiter l’espace au quotidien
Olivier Bédu – Urbanisme

Olivier Bedu
Architecte de formation, Olivier Bedu développe, à travers son travail plastique, une œuvre dont on pourrait dire qu’elle traite de notre manière de fréquenter et d’habiter notre espace au quotidien. A travers ses photomontages qui mettent en regard les architectures standardisées de différentes régions et leurs paysages, il tente une analyse formelle qui met en exergue de possibles rapprochements entre l’élément naturel et des formes d’habitats génériques.

Avec le collectif Le Cabanon Vertical, Olivier Bedu travaille sur les grands ensembles et sur la manière dont la vie s’installe et s’active dans ces constructions à l’autorité affirmée. Il s’agit de faire jaillir le vivant de ces systèmes collectifs. A l’heure des expropriations, Le Cabanon Vertical pense plus volontiers en terme de reconquête d’espace. Leurs interventions reprennent souvent le principe de la greffe, celle-ci vient parasiter les structures des constructions de béton. Ces architectures légères se posent symboliquement comme les gestes d’une ré-appropriation poétique qui va à l’encontre du standard pour s’intéresser plus précisément à l’individu

Qu’est-ce qu’habiter ?
Les enjeux de l’habiter pour la réinsertion
Nadège Leroux
https://www.cairn.info/revue-vie-sociale-et-traitements-2008-1-page-14.htm?contenu=resume

05/10/20
Regards sur la ville
Corinne Vezzoni – Urbanisme

Corinne Vezzoni

Architecte, Lauréate du Prix Born Awards France 2018, Corinne Vezzoni a reçu le prix Femmes architectes 2015. En 2018, elle a été nominée au Grand Prix national d’Architecture.
En 2020, Grande médaille d’or de l’académie française d’architecture.

Elle a grandi au Maroc et est installée à Marseille depuis ses études d’architecture. Outre son travail d’architecte, Corinne Vezzoni est également enseignante à l’Université de Provence, master aménagement et urbanisme et invitée des écoles des Arts et Métiers et de Polytechnique Marseille Château-Gombert.
Elle s’est engagée dans la réflexion sur le projet métropolitain Aix-Marseille-Provence, au sein de l’équipe Devillers et associés.
 « L’urbanisation envahit l’équivalent d’un département français tous les sept ans » Corinne Vezzoni  
Quelle est la place accordée à la participation citoyenne dans les projets urbains, d'aménagement du territoire ? 
Quels sont les enjeux pour les différents partenaires publics et privés et les institutions intervenant en architecture, urbanisme ou paysage, notamment, auprès des villes et communes ?
Comment le législateur appréhende et influence l'occupation des territoires ?
Qu'elle est la part d'influence des lobbys immobiliers et financiers ?

28/09/20
Le pouvoir communal et la misère à marseille au moyen-âge François Otchakovsky-Laurens

François Otchakovsky-Laurens
est docteur en histoire médiévale et chercheur associé au laboratoire TELEMME (UMR 7303, Université d’Aix-Marseille et CNRS).
Ses travaux portent sur l’écrit de gouvernement, la normativité juridique, la vie politique et les pratiques de délibération urbaines à la fin du Moyen Âge.
Maître de conférences en histoire médiévale à l’Université Paris Diderot – Laboratoire Identités, Cultures, Territoires (ICT – EA 337)

Marseille, de l’an mille au Moyen Âge tardif, voit l’émergence politique et économique de sa bourgeoisie marchande après cent ans d’un système vicomtal. Sachant profiter des situations diverses, des Croisades aux faiblesses politiques des princes d’Anjou, elle parvient à connaitre des périodes d’essor, néanmoins nuancées par les troubles politiques et l’incapacité de la ville à véritablement rivaliser avec les Républiques italiennes en Méditerranée.

De l'an mil à la fin du XIIe siècle, Marseille est divisée entre trois pouvoirs, desquels domine celui des Vicomtes. Après la prise du pouvoir par la bourgeoisie commerçante et une affirmation de sa puissance politique au début du XIIIe siècle, Marseille passe sous le joug des souverains de Provence à partir de l'imposition par Charles d'Anjou des Chapitres de Paix en 1257. Au XIVe siècle, la commune parvient à retrouver une partie de son autonomie politique en s'assurant la protection de la maison d'Anjou, à qui elle jure fidélité lors de la guerre de l'Union d'Aix en 1385. Le sac de Marseille par les Catalans en 1423 et la destruction la ville ont occasionné un profond déclin à la fin du Moyen Âge. Marseille est finalement rattachée à la France par Louis XI en 1482, lors de l'union du Comté de Provence au royaume de France.
Bibliographie indicative :
Jacques CHIFFOLEAU, La comptabilité de l'Au-Delà : les hommes, la mort et la religion dans la région d'Avignon à la fin du Moyen Age (vers 1320 - vers 1480), Rome, École française de Rome, 1980.
Didier FASSIN, « La supplique. Stratégies rhétoriques et constructions identitaires dans les requêtes d’aide d’urgence », Annales HSS, 55, 5, sept-oct. 2000, p. 953-981.
Michel HÉBERT, La voix du peuple. Une histoire des assemblées au Moyen Âge, Paris, Presses universitaires de France, 2018.
Didier LETT, « Les voix du peuple à la fin du Moyen Âge », Médiévales, 71, automne 2016, p. 159-176.
Francine MICHAUD, « Le pauvre transformé : les hommes, les femmes et la charité à Marseille, du XIIIe siècle jusqu'à la Peste noire », Revue historique, 650, 2009, p. 243-290.
Michel MOLLAT, « La notion de pauvreté au Moyen Âge : position de problèmes », Revue d’histoire de l’Église de France, 149, 1966, p. 5-23.
Thierry PÉCOUT (sous la direction de), Marseille au Moyen Âge, entre Provence et Méditerranée. Les horizons d’une ville portuaire, Méolans-Revel, Désiris, 2009.
Jacques LE GOFF, La naissance du Purgatoire, Paris, Gallimard, 1981.
François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), Rome (Collection de l’École française de Rome, 543), École française de Rome, 2017.

21/09/20
approche de la justice sociale d’Amartya Sen
Geneviève Fontaine

Amartya Sen* part de la conviction qu’avant de penser la Justice en soi et les institutions à bâtir en fonction de cette définition, il faut regarder les situations d’injustice. La comparaison entre les différentes solutions proposées permet d’une part de construire progressivement des moyens plus adaptés pour combattre ces injustices, d’autre part de proposer les meilleures conditions pour l’édification de la démocratie et de la Justice. Indien d’origine, Amartya Sen enrichit la réflexion philosophique sur la justice, en dialoguant avec l’approche occidentale habituelle. L’Idée de Justice comporte quatre grandes parties précédées d’une longue introduction qui expose les enjeux de l’exposé.
*Économiste et Prix Nobel indien
Geneviève Fontaine

Agrégée de Sciences Économiques et Sociales
Docteure de l’Université de Marne la Vallée
Directrice du centre de recherche appliquée chez SCIC TETRIS – Institut Godin
Diplômée de Sciences Po, DEA d’études Économie internationale

Ses recherches portent sur le croisement entre économie solidaire, innovation sociale, communs et approche par les capabilités du développement durable.
Initiatrice du Pôle Territorial de Coopération Economique TETRIS (Transition Ecologique Territoriale par la recherche et l’Innovation Sociale) elle anime et coordonne ce centre de recherche appliquée et de transfert pluridisciplinaire

14/09/20
La recherche sur les CORONAVIRUS
Bruno Canard

Bruno Canard partage avec nous les découvertes réalisées sur le coronavirus

« Il faut financer des études fondamentales sur tous les virus pour ne pas reproduire, en cas de nouveau virus émergent, la panique que l’on connaît avec le coronavirus. »

Bruno Canard, spécialiste des coronavirus.

Bruno Canard est spécialiste des coronavirus. Il est directeur de recherche CNRS et responsable de l’équipe « Réplicases virales : structure, mécanisme et drug-design », dans le laboratoire « Architecture et fonction des macromolécules biologiques » de Marseille.

La FRM a financé son équipe de 2008 à 2011, à hauteur de 272 177 euros. Depuis 2019, elle est à nouveau à ses côtés et lui a attribué 318 460 euros pour travailler sur 3 virus émergents, dont le coronavirus.

Bruno Canard revient sur son entrée dans le monde des coronavirus, partage avec nous les découvertes réalisées sur le coronavirus grâce au soutien de la FRM et ses recherches en cours. Un travail acharné, sur du long terme pour se préparer aux épidémies à venir.

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler sur les coronavirus ?

Bruno Canard : « L’entrée de mon équipe dans le monde des coronavirus a commencé en 2002 par une découverte sur le virus de… la dengue. Nous avons découvert une enzyme qui protège le matériel génétique de ce virus dans la cellule infectée. Cette enzyme était suspectée d’être également présente chez les coronavirus, ce qui m’a valu d’être invité par Eric Snijder à un congrès sur la famille des nidovirus à laquelle appartiennent les coronavirus. C’était en Hollande, début 2003, à Egmond Ann Zee. Je m’en souviens car le congrès Nidovirus 2020 devait y avoir lieu en mai et il a été annulé pour cause de… COVID-19. L’idée était que cette communauté de chercheurs s’inspire de nos travaux sur la dengue pour leurs recherches sur le coronavirus . Ce meeting s’est déroulé à l’époque en plein milieu de l’épidémie du SRAS. Rapidement une réponse à l’épidémie s’est organisée dans la communauté scientifique, des projets ont vu le jour et je me suis retrouvé embarqué par tous les spécialistes du coronavirus dans cette nouvelle aventure ».

07/09/20
Analyse biologique de la Covid-19
Hélène Banoun

En présence de Marie Batoux qui nous a fait l’honneur de venir assister à la conférence et de nous faire un discours en introduction concernant l’Éducation populaire.

Hélène Banoun, spécialiste en biologie, nous a fait le plaisir d’abord de remplacer notre intervenant manquant, mais aussi de nous livrer un discours apaisé et modéré sur les conséquences quotidiennes de cette pandémie, qui est devenue à ce jour, une « épidémie sans malades ».

Marie Batoux, élue à Marseille

07/09/20
Les politiques publiques françaises face à l’épidémie de coronavirus

Raouf Boucekkine

Quelle est la meilleure stratégie face au COVID ?

Les mesures de confinement sont-elles efficaces ? 
Aurait-il fallu tester la population ?
Autant de questions qui enflamment le débat public. Les chercheurs Raouf Boucekkine (AMSE/AMU), Josselin Thuilliez (CNRS/CES) et Jérôme Adda (Bocconi, Milan) ont mis au point le projet « ECOVID-19 » pour y répondre et évaluer l’efficacité des politiques publiques françaises face à la crise actuelle. En revenant sur ses travaux antérieurs, Raouf Boucekkine montre l'intérêt d'un éclairage économique pour répondre aux crises sanitaires.

Raouf Boucekkine est professeur d’économie à l’Université d’Aix-Marseille, ancien directeur de l’IMéRA, membre senior de l’Institut Universitaire de France, chercheur associé à l’IRES (‘Université catholique de Louvain) et à l’ECORES (CORE, ECARES and CES-Leuven federation). Université libre de Bruxelles à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et également au CORE à l’Université catholique de Louvai Raouf Boucekkine est professeur d’économie à l’Université d’Aix-Marseille, ancien directeur de l’IMéRA, membre senior de l’Institut Universitaire de France, chercheur associé à l’IRES ( ‘Université catholique de Louvain) et à l’ECORES (CORE, ECARES and CES-Leuven federation). Université libre de Bruxelles à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et également au CORE à l’Université catholique de Louvain Depuis 2017, Raouf Boucekkine est président de l’Association Sud-Européenne d’Economie Théorique. Spécialiste de l’économie du développement durable, il est l’auteur de très nombreuses publications internationales dont récemment Variable markups in the long-run: A generalization of preferences in growth models (Journal of Mathematical Economics, 2017). Marges variables à long terme: une généralisation des préférences dans les modèles de croissance (Journal of Mathematical Economics, 2017).

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Les politiques publiques françaises face à l’épidémie de coronavirus

Raouf Boucekkine