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11/10/21
UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE ?
BERNARD TABUTEAU – ÉCONOMIE

Société des architectes

L’analyse des crises sanitaire et économique met à l’ordre du jour la nécessité d’une double transition écologique et sociale. Sa réussite implique des politiques monétaire et budgétaire en rupture avec les orientations passées tant au niveau France qu’à celui de l’Union Européenne. La politique monétaire de taux d’intérêt bas et la politique budgétaire de soutien à l’investissement doivent être considérées comme complémentaires.
La conclusion et le début de mise en oeuvre des plans de relance européen et français marquent-elles un tournant par rapport aux orientations des politiques économiques suivies ces dernières années ? Comment apprécier la question de la dette publique eu égard à l’objectif de double transition écologique et sociale ?

Docteur en économie, administrateur INSEE. Chercheur en sciences sociales, ancien secrétaire général du CEREQ, Bernard Tabuteau a enseigné à l’Université d Aix-Marseille.

ANNULÉ ! 04/10/21
une transition écologique et sociale ?

Bernard Tabuteau – Économie

Docteur en économie, administrateur INSEE. Chercheur en sciences sociales, ancien secrétaire général du CEREQ, Bernard Tabuteau a enseigné à l’Université d Aix-Marseille.

Une double transition écologique et sociale ?

L'analyse des crises sanitaire et économique que traversent nos sociétés nous livre quelques enseignements majeurs : notre dépendance sur un certain nombre de produits essentiels (alimentation, médecine, automobile...) nous confronte aux conséquences de la mondialisation et à son coût environnemental; le rôle protecteur du système de santé publique, et plus largement de l'État Social, pour l'ensemble de la société nous le fait considérer non plus comme un coût mais comme une ressource à préserver. Le surgissement des travailleurs (et souvent travailleuses) "invisibles" mal payés, la montée de la précarité réactualisent les questions d'inégalités et de répartition des richesses; l'accélération du capitalisme numérique et la toute puissance des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) imposent des initiatives pour les réguler, en premier lieu sur le plan fiscal, etc....

Ces enseignements mettent à l'ordre du jour la nécessité d'une double transition sociale et écologique à l'échelle de la France comme de l'Union Européenne :
      - investissements dans les services publics, politique de réduction des inégalités, harmonisation progressive des législations sociale et fiscale, participation accrue des salariés dans les instances de direction des entreprises, etc...
     - investissements massifs dans les économies d'énergie, les énergies renouvelables, relocalisations et frein aux nouvelles délocalisations, développement d'une agriculture raisonnée et biologique, traités de juste échange et non plus de libre échange, etc....
L'engagement dans ces directions, implique une certaine orientation des politiques budgétaire et monétaire aux niveaux de la France et de l'Union Européenne : soutien aux investissements, harmonisation et progressivité fiscale, politique maintenue de taux d'intérêt bas, etc... qui posent bien sûr des questions difficiles concernant l'orientation des politiques économiques de la France et de l'Union Européenne.

La conclusion et le début de mise en oeuvre des plans de relance européen et français (juillet 2020 pour le premier, septembre 2020 pour le second) marquent incontestablement une rupture par rapport aux politiques économiques conduites jusqu'ici. Il suffit de rappeler que le Traité de Stabilité conclu en 2014 imposait à l'ensemble des États membres le retour à un équilibre budgétaire strict dont la traduction a mené vers des politiques restrictives pesant sur l'activité et l'emploi.
Le plan européen de 750 mds€ sur 3 ans permet pour la première fois à l'Union Européenne d'emprunter des fonds et de distribuer (pour partie) ces fonds aux États sous forme de subventions en contrepartie d'engagements d'investissements, notamment dans la transition énergétique.
Le plan français de 100 mds€ sur 2 ans se donne lui aussi pour objectif d'accélérer l'adaptation de l'économie française aux enjeux environnementaux et technologiques à l'horizon 2030.

Le contenu de ces plans de relance - orientations, modalités....- sera présenté lors des conférences mais aussi leurs limites. Au delà de l'insuffisance des moyens consacrés à certaines activités (par exemple des services publics clés comme l'éducation, la santé, la recherche...), des incertitudes sur les contreparties fiscales, l'absence de perspectives au delà de la durée des plans eux mêmes pose problème. En effet, la double transition dont nous parlons nécessite un effort de très longue durée et donc impliquerait de positionner les plans de relance dans une vision de moyen et long terme articulant les niveaux France et Union Européenne.
C'est d'ailleurs dans cette perspective  qu'il faut positionner le débat autour de la dette publique. Cette question ne peut en effet être appréciée en soi mais en comparaison aux risques graves qu'elle permettra d'éviter : risques futurs sur le climat et la biodiversité, dégradation des services publics ou encore retard d'adaptation de l'économie française. Elle est l'expression d'une volonté politique et apparaît dès lors comme une condition nécessaire d'une politique d'investissement maintenu dans le temps. Sa maîtrise dans la durée implique une coordination étroite des politiques budgétaire et monétaire.

27/09/21
Le changement climatique
Joël Guiot – Sciences


Le changement climatique dans la région Méditerranéenne
Depuis l’Accord de Paris sur le climat de 2015, différents rapports spéciaux du GIEC ont souligné les impacts du réchauffement climatique et l’importance de le limiter à 1,5°C. Le rapport de novembre 2020 du réseau MedECC montre la vulnérabilité du bassin Méditerranéen face aux multiples risques liés au climat, à la pollution, à l’utilisation des terres et de la mer et aux changements de la biodiversité, en particulier si le réchauffement de la terre excède 2°C. Cette conférence essaiera de synthétiser les principaux risques encourus par le Bassin Méditerranéen face à ces changements de plus en plus prégnants. Ils concernent les canicules, les sécheresses, les inondations, l’érosion du littoral, la biodiversité, l’agriculture et la santé. Grâce aux résultats du groupe d’experts de la région Sud-PACA (GREC-Sud), elle abordera également l’échelle plus locale du sud-est de la France.
Joël Guiot est Directeur de recherche émérite CNRS, au Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement CEREGE
Médaille d’argent CNRS en 2005
Auteur pour le rapport du GIEC sur le réchauffement à 1,5°C (sorti en 2018)
Co-coordinateur du réseau MedECC (rapport sorti en 2020)
Coprésident du GREC-SUD

20/09/21
GAFA : Reprenons le pouvoir
Joëlle Toledano – Économie

Il y a vingt ans Apple entamait avec le retour de Steve Jobs sa seconde vie. Google et Amazon étaient des start-up et Facebook n’existait pas. Vingt ans après, les GAFA font partie des entreprises les plus puissantes au monde.
N’avons-nous pas fait preuve de naïveté face à ces jeunes pousses qui se réclamaient de la liberté d’entreprendre et de l’innovation ? Peut-on encore lutter contre ces empires plébiscités par les consommateurs et aux ambitions sans limite ?
Joëlle Toledano montre dans son livre “Reprenons le pouvoir !“, comment les GAFA arrivent à s’extraire du droit commun, à verrouiller la concurrence, à définir leurs propres règles en s’appuyant sur l’efficacité des outils numériques. Dénonçant notre retard face à ces entreprises sophistiquées et agiles, elle nous exhorte à comprendre ce nouveau monde et à reprendre l’initiative.

Joëlle Tolédano Bialot est Professeur émérite en économie, associée à la Chaire « Gouvernance et Régulation » de l’Université Paris-Dauphine et membre de l’Académie des Technologies.
Elle est membre du Conseil d’administration de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) et de startups du numérique.
Docteur en mathématiques et en économie, elle a mené une double carrière, universitaire et en entreprise, avant de s’investir dans les sujets de politique publique et de régulation. Professeur des universités à partir de 2005, elle a été membre du collège de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes (Arcep) (mi-2005-2011). Récemment le numérique, les fréquences et la blockchain ont été au centre de ses travaux.
Elle a publié plusieurs ouvrages, des rapports publics et de nombreux articles scientifiques et grands publics dans les domaines de l’économie industrielle et l’économie et la régulation du numérique, des communications électroniques et des postes. Elle a reçu le Prix du Livre d’Économie 2020 son livre GAFA Reprenons le pouvoir !, publié par les éditions Odile Jacob.

13/09/21
Intégrer les incertitudes, penser l’éventuel
Martine Quinio – Sciences

Une étude récente montre une corrélation entre le degré d’abstention au vote et le niveau mathématique de la population, notamment chez les jeunes. La crise Covid a mis en évidence la nécessité, à tous niveaux de décision, individuelle ou collective, d’intégrer une dose d’incertitude. La science statistique, basée sur des études quantitatives et surtout, qualitatives permet d’intégrer « l’éventuel » dans nos modes de pensée. Plus généralement, les mathématiques de la prévision, à la croisée des sciences et de la philosophie, nous offre des pistes de réflexion pour distinguer corrélation et cause. Les probabilités peuvent être un outil pour lutter contre le fléau des jeux en ligne, qui touchent de plus en plus de jeunes. Nous illustrerons notre propos par des exemples d’actualité.

Professeure agrégée de mathématique
Mathématicienne de formation Martine Quinio est spécialisée depuis une dizaine d’années dans l’enseignement des probabilités dans toutes les mentions de licences, en premier cycle, en abordant ces notions par des exemples «bio» en licence Science et Vie de la Terre, des exemples «sociologie» en licence «Sciences et Humanités» , etc .
Elle a rédigé un ouvrage de cours et exercices à l’intention des enseignants : « Probabilités et statistique aujourd’hui »

Comprendre pour faire, faire pour comprendre, comprendre les liens et connexions entre les différentes branches des mathématiques, les appliquer avec un regard sur l’histoire et les aspects culturels et actuels…

06/09/21
Pandémie : et après, ce sera comme avant ?
Lucie Luthereau – Philosophie

Lucie Luthereau est Professeure agrégée, Docteure en Lettres
Prag Culture Générale Sciences Po Aix
Autres activités
Référente égalité 2016-2019
« Pandémie : et après, ce sera comme avant ? »
Près de deux ans de crise sanitaire ont-elles rebattu les cartes de notre avenir et de celui de notre planète ? L’avenir probable qui se dessinait il y a moins de dix-huit mois s’est-il delité dans l’incertitude avec laquelle nous composons depuis la crise sanitaire mondiale ? Climat, salaires, crises sociales, secteur public, écologie, data, surveillance : comment les maîtres et possesseurs pensent-ils ces sujets après la blessure narcissique infligée par la pandémie ?

Bibliographie

Montesquieu, Les Lettres persanes (passage sur les troglodytes)
Etienne de la Boétie, Discours de la servitude volontaire
Pablo Servigne, L’Entraide, l’autre loi de la jungle
Rutger Bregman, Humanité, Une histoire optimiste
Philippe Guillemant, Le Grand virage de l’Humanité (mais aussi La Route du Temps et La Physique de la conscience + site doublecause.net)
Edgar Morin, Leçons d’un siècle de vie
Et aussi…
Documentaire « Demain » (Cyril Dion)
Collectifs pour un monde plus relié au vivant, nouveaux modèles, nouveaux paradigmes : Alternatiba, Utopia, Existence B…
J’ai aussi évoqué Aurélien Barrau (conférence liègeoise), Allain Caillé (Les convivialistes)
Le rapport Meadows (Limits to growth) 1972, le rapport du GIEC 2018 (site de l’ONU)

Il est temps de nous retrouver

J’espère que vous avez passé un bel été.
Il est temps de nous retrouver bientôt !

L’équipe de l’Université Populaire de Marseille-Métropole, toujours convaincue que tout le monde peut apprendre, peut comprendre, a mis à profit ce temps de vacances estivales pour préparer le programme 2021-2022. Comme vous l’avez exprimé par vos réponses au sondage qui vous avait été adressé.
Le fil conducteur sera « le changement ».

Cette année encore, l’Université Populaire de Marseille-Métropole invite des enseignants, des chercheurs, des experts, des spécialistes, afin de partager leurs savoirs et leurs compétences.
Tous ces universitaires sont avides de partager, hors de leurs classes, de leurs amphithéâtres, de leurs laboratoires, de leurs paillasses, avec toutes celles et tous ceux qui souhaitent apprendre, comprendre ; de satisfaire leurs interrogations légitimes.

Et maintenant !
Que voulons-nous changer, que pouvons-nous changer, que faudrait-il changer, qui faudrait-il changer, comment changer, pourquoi changer, sommes-nous capables de changer ?

Les épidémies, les actes de violence et de terrorisme, les catastrophes naturelles et le dérèglement climatique, les restrictions sanitaires, ont bouleversé nos habitudes, nos comportements, nos relations, installé peurs et méfiance, angoisse et incertitudes.

Pour continuer à éveiller notre esprit critique afin de démêler les changements que nous avons vécus, subis, acceptés, depuis plusieurs mois et de mieux nous préparer à ceux qui ne manqueront pas d’arriver, ce seront 39 soirées au cours desquelles 41 intervenants traiteront ce sujet au travers de la philosophie, de l’économie, des sciences, du langage, de l’histoire, de la sociologie.

L’Université Populaire de Marseille-Métropole s’est appliqué cet esprit de changement, de renouvellement, pour le programme 2021-2022 :

  • deux tiers de l’ensemble des intervenants, qui ont généreusement accepté de nous faire partager leurs connaissances, participeront pour la première fois à nos activités.
  • deux tiers de nos conférenciers seront des enseignantes, des chercheuses.

Les membres du Laboratoire Parole et Langage, du Collectif les Philosophes Publics, quelques intervenants « historiques » nous régaleront à nouveau.

Nous avons pris le pari de tenir nos rencontres, dès le 6 septembre, en présence des intervenants et du public, en respectant les règles sanitaires qui seront nécessaires.
La mairie du 1/7 mettra son auditorium à notre disposition afin de nous réunir dans les meilleures conditions.

Nous proposerons simultanément nos soirées en vidéoconférences, afin de satisfaire le plus grand nombre de participants habitant Marseille, sa métropole et aussi les personnes plus éloignées géographiquement, ou qui préfèreront, ne pourrons pas, ne voudront pas se déplacer.

Vous trouverez prochainement sur le site (upop.info) le programme 2021-2022, la biographie de chaque intervenant, le résumé de l’exposé qu’ils viendront vous présenter, les vidéos des conférences.
Pour être informés de toutes les activités proposées par l’Université Populaire de Marseille-Métropole, abonnez vous à notre lettre d’information ICI, à nos pages Facebook et Twitter.

L’équipe de l’Université Populaire de Marseille-Métropole est impatiente de vous accueillir, nombreuses et nombreux, pour le plaisir de nous retrouver et d’apprendre ensemble.

Bien à vous

28/06/21
La Race tue deux fois
Rachida Brahim – Sociologie

Racisme structurel
Le cas des crimes racistes dans la France contemporaine (1970-2000)
Entre août et décembre 1973, suite à un drame au cours duquel un Algérien a tué un chauffeur de bus, une vague de crimes racistes a eu lieu dans la région marseillaise. En l’espace de trois mois on relève dix-morts et une cinquantaine d’agressions. A partir d’archives émanant d’associations, de la presse, des services du ministère de l’Intérieur, de la Justice et du Parlement, Rachida Brahim a étudié cette épisode et recueilli 731 cas de crimes racistes dénoncés entre les années 70 et 2000. Dans l’écrasante majorité des cas, ces crimes ont été soldés par des non-lieux, des acquittements ou des peines légères avec sursis. Pour comprendre le traitement de ces violences, nous reviendrons sur différentes affaires, retracerons la carrière juridique du mobile raciste et mobiliserons la notion de racisme structurel pour envisager le racisme non plus seulement comme une affaire de violences interpersonnelles, mais comme un dispositif politique et institutionnel qui permet d’inférioriser et de laisser mourir certains d’entre nous.

Rachida Brahim
Sociologue au Centre de ressources et de recherches cliniques sur les migrations ACT et chercheure associée au laboratoire mixte international de recherche MOVIDA (Mobilités, Voyages, Innovations et Dynamiques dans les Afriques méditerranéennes et subsahariennes) d’Aix-Marseille Université.
Ses travaux portent sur l’histoire post-coloniale, les phénomènes de violence et les principes de justice sociale.
Principales publications : 
 La race tue deux fois. Une histoire des crimes racistes en France, 1970-2000. Editions Syllepse, 2021.
 « La législation anti-raciste française, support d'un racisme structurel », Communications, 2020/2 (n° 107)
 « What about a sociology of ethnicity in France ? A foucaldian reading of racial violence », The American Sociologist, 48(3), juin 2017) 
 « “Nous exécrons le racisme” : contrôle migratoire et traitement des crimes racistes dans la France des années 70 », Cultures & Conflits, 107, novembre 2017
 « L’antiracisme politique de Mai 68, Marseille 1968-1983 », dans Marseille, années 68, sous la direction d’Olivier Fillieule et Isabelle Sommier (Presses de Sciences Po, 2018)

21/06/21
en misarchie !
Emmanuel dockès – Philosophie

En misarchie
Comment détruire ce qui nous embête (l'Etat, le capitalisme, le productivisme…) sans abandonner ce qu'on aime bien (le droit, les services publics, la liberté d'entreprendre, le confort…) ? 
 Pour que survienne le monde d'après, il convient de commencer par en imaginer (au moins) un. Penser une société plus libre, plus égale, suppose de s'attaquer aux grands pouvoirs qui nous gouvernent. Il s'agira de présenter les grandes lignes d'un possible sans Etat, ni capitalisme. Une hyper démocratie, pour tout de suite, mais avec des êtres humains inchangés. Une organisation imparfaite, bricolée, bringuebalante, mais vraiment différente. 

Emmanuel DOCKÈS
Professeur de droit privé, spécialisé en droit du travail.
Il enseigne à l’université de Lyon 2, après avoir enseigné aux universités de Nanterre et de Dijon. Il est également cofondateur de l’université populaire de Lyon.
Il est l’auteur du livre « Voyage en misarchie : essai pour tout reconstruire » et de très nombreuses autres publications.

14/06/21
VIVE LA DETTE !
Bernard Tabuteau – Économie

Vive la dette !  
 Le coût de la crise du Covid-19 a porté la dette publique française au-delà de 2 600 milliards d’euros, soit près de 120% du produit intérieur brut (PIB).  
 La récession économique et l’aggravation des déficits publics en raison de la pandémie de Covid-19 posent la question de la dette publique à moyen terme dans de nombreux pays, et particulièrement en France.  
 C'est quoi  la dette publique ?
 Qui détient la dette ?
 Cette dette est-elle supportable ?
 Faut-il rembourser la dette ? 

Bernard Tabuteau
Docteur en économie, administrateur INSEE.
Chercheur en sciences sociales, ancien secrétaire général du CEREQ, a enseigné à l’Université d’Aix-Marseille.

07/06/21
Repérer les arguments fallacieux dans les discours
Denis Caroti – Philo/sociologie

« Le meilleur moyen – d’avoir toujours raison – est bien sûr en premier lieu d’avoir vraiment raison, mais vu la mentalité des hommes, cela n’est pas suffisant en soi, et vu la faiblesse de leur entendement, ce n’est pas absolument nécessaire. Il faut donc y adjoindre d’autres stratagèmes. » Quels sont ces stratagèmes dont parle Schopenhauer ? Si le repérage de ces arguments fallacieux et autres sophismes dans un discours n’est pas une fin en soi, il permet néanmoins d’exercer son esprit critique face aux discours trompeurs, et de gagner ainsi en autonomie intellectuelle.

Denis CAROTI
Professeur certifié de Sciences physiques et chimiques, formateur, et référent académique pour le dispositif Esprit critique au sein du Service Vie Scolaire
Cofondateur du CORTECS
Doctorant - Université d’Aix-Marseille
Thèse en cours : La formation à la pensée critique dans le système éducatif français : une approche transdisciplinaire
Chargé de cours AMU pour le Collège Doctoral et la faculté des sciences transdisciplinaire

31/05/21
Qu’est-ce que vouloir l’égalité ?
Marc Rosmini – Philosophie

Nos démocraties s’étiolent, la solidarité publique vacille, d’importantes inégalités se creusent. Il y a, entre ces trois constats, des liens qu’il est urgent d’explorer et de prendre en compte. Alors, nous pourrons comprendre cet étrange paradoxe qui, pour nous, consiste aujourd’hui à renforcer les inégalités que nous ne cessons pourtant de dénoncer.

Professeur agrégé de philosophie
Marseille

Cinéphile,  sa curiosité éclectique l’a conduit à mettre en relation la réflexion philosophique avec des thèmes variés, allant de la cuisine au western en passant par l’art contemporain marseillais. À Marseille, il fait partie du collectif Les Philosophes Publics qui intervient régulièrement dans l’espace public, en milieu carcéral, ou auprès de différentes structures sociales.

  • Marseille révélée par l’art contemporain, éd. Jeanne Laffitte, Marseille, 2007
  • Pourquoi philosopher en cuisinant ? – Méditations autour de 10 recettes de Lionel Lévy, éd. Aléas, Lyon, 2007
  • Road Movies,  Images En Manœuvres Éditions, Marseille, 2012, (épuisé), La Marelle Éditions, Marseille, 2017 (numérique)
  • Méditations westernosophiques, éd. Médiapop, Mulhouse, 2015
  • • Cinéma et bioéthique : Ëtre plus ou moins un sujet éd. Rouge profond (2 mai 2019)