Archives de catégorie : Toutes les séances

Vendredi 1er septembre 2017 !
Soirée de présentation du programme 2017-2018

Vendredi 1er septembre 2017

à 18 h 30 au lycée Joliot Curie à Aubagne.

En présence des conférenciers, soirée de présentation du programme 2017 – 2018 
suivie du verre le l'amitié !
Je compte sur votre présence. 
Tous vos ami-e-s sont bienvenus

Bien amicalement

Infos pratiques

Entrée avant la poterie Ravel, digicode :5555, parking à l’intérieur.

27/06/17
Histoires de femmes… 1/2
Renée Dray-Bensousan

Histoires de femmes – femmes dans l’histoire


Le XXIe siècle n’est pas simple pour les femmes.

Il suffit de s’intéresser un instant à l’actualité.

D’un côté les Polonaises doivent se mettre en grève pour défendre ce qui est censé être un acquis de la civilisation moderne : le droit de se faire avorter.

De l’autre la presse s’étale complaisamment sur le cambriolage dont a été victime à Paris la star de la télé-réalité américaine Kim Kardashian. Deux visages des batailles de la condition féminine moderne : droits fondamentaux et glamour égalité des sexes et triomphe par la superficialité.

La femme moderne doit trouver son chemin entre ces problématiques contradictoires.

 

13/06/17
La théorie de l’offre 1/2
René Teboul

La théorie de l’offre au cœur de la politique économique libérale : fondements théoriques et résultats

 

*René TEBOUL

Maître de conférences HDR à l’Université de la Méditerranée (habilité à diriger des recherches)

Directeur de recherche au CEFI-CNRS

Champs de recherche

Economies méditerranéennes : répercussions de la crise climatique et économique dans les économies maghrébines et de l’Afrique sub-saharienne, incidences de la dégradation des structures économiques de l’Afrique sub-saharienne sur les économies maghrébines, notamment en ce qui concerne les migrations internationales.

René Teboul vous propose de visiter son blog : http://www.blogg.org/blog-108630.html

23/05/17
L’histoire de l’économie politique : Keynes – 5/5
Renato Di Ruzza*

Pour Keynes, la demande globale est l’élément fondateur d’un cycle économique. En effet, en période de crise, la demande globale baisse ce qui provoque un ralentissement de l’économie générale, et donc accroît cette période de crise.

Keynes développe l’idée selon laquelle la demande agrégée doit être orientée afin d’inverser la tendance des crises et par la même occasion assainir l’instabilité du capitalisme. Et ce rôle de soutient à l’économie revient à l’État qui est garant de la santé économique du pays.

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités,  membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR
Professeur des universités en sciences économiques
Economiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence 

23/05/17
Le travail : Emploi et activité – 1/2
Jacques Calvet*

Emploi et travail sont deux concepts différents, souvent confondus à tort, tant la norme d’emploi, qui s’est étendue à tout type de travail dans nos sociétés industrielles marchandes, a imprégné les esprits. En effet, on peut avoir un emploi et ne pas travailler : c’est le cas de l’ouvrier en chômage partiel qui a un emploi, mais qui, temporairement, ne travaille pas. On peut aussi travailler et ne pas avoir d’emploi : c’est le cas de la mère de famille qui n’est pas rémunérée pour les services qu’elle rend. Elle dépend du revenu du mari, qui lui donne indirectement droit à la protection sociale.

*Jacques Calvet, professeur de sciences économiques d’abord à Grenoble, Université Pierre-mendès-France, jusqu’en 1999, puis à l’Université d’Avignon de 1999 à 2012. Doyen de la Faculté de sciences économiques de Grenoble de 1991 à 1997.
Spécialités (entre autres) : économie spatiale, économie industrielle, économie monétaire.

15/05/17
Les pensées dominées : Marx et Keynes – 3/5
Renato Di Ruzza* – Economie

Les pensées dominées : Marx et Keynes

Depuis plus de trente ans, un courant de pensée domine en économie : c’est l’idéologie scientifique « néoclassique », qui croit à un « équilibre général des marchés » et entretient des liaisons très étroites avec le néolibéralisme. Pourtant, le fait est qu’il n’existe pas, à l’intérieur du courant dominant, de théorie de la crise. En clair, l’idéologie du capitalisme non seulement ne prend pas la crise pour objet d’étude, mais encore n’est pas en mesure d’expliquer la crise du capitalisme réellement existant. Les rares économistes orthodoxes qui s’y intéressent l’analysent d’ailleurs à partir de facteurs toujours extérieurs aux marchés, venant perturber les mécanismes de correction automatique par les prix. Pour eux, la concentration de la propriété privée et la logique de maximisation du profit individuel ne sont pas des problèmes.

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR
Professeur des universités en sciences économiques
Economiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence 

 

02/05/17
La pensée dominante : le libéralisme néoclassique – 2/3
Renato Di Ruzza* – Economie

À partir du dernier quart du XIXe siècle, et tout au long du XXe siècle, le courant dit « néo-classique » va progressivement devenir dominant. Si les thèmes de rupture avec les classiques rassemblent les auteurs de ce courant, celui-ci est traversé par de nombreuses écoles qui divergent sur l’analyse de la valeur, de l’emploi, de la politique économique et, de façon générale, sur l’efficacité des marchés.

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives
Professeur des universités en sciences économiques
Economiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence 

09/05/17
Les pensées dominées : Marx et Keynes – 3/3
Renato Di Ruzza* – Economie

Les pensées dominées: Marx et Keynes

Depuis plus de trente ans, un courant de pensée domine en économie : c’est l’idéologie scientifique « néoclassique », qui croit à un « équilibre général des marchés » et entretient des liaisons très étroites avec le néolibéralisme. Pourtant, le fait est qu’il n’existe pas, à l’intérieur du courant dominant, de théorie de la crise. En clair, l’idéologie du capitalisme non seulement ne prend pas la crise pour objet d’étude, mais encore n’est pas en mesure d’expliquer la crise du capitalisme réellement existant. Les rares économistes orthodoxes qui s’y intéressent l’analysent d’ailleurs à partir de facteurs toujours extérieurs aux marchés, venant perturber les mécanismes de correction automatique par les prix. Pour eux, la concentration de la propriété privée et la logique de maximisation du profit individuel ne sont pas des problèmes.

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR
Professeur des universités en sciences économiques
Economiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence 

25/04/17
L’histoire de l’économie politique – 1/3
Renato Di Ruzza* – Economie

Pensée économique et luttes de classes

La notion de classe sociale fait partie du lexique sociologique courant. L’analyse marxiste en fait une pièce centrale de la critique du capitalisme, en mettant l’accent sur la distance entre les groupes sociaux, qui sont fermés les uns aux autres. Marx parle de classe sociale pour désigner un groupe de grande dimension rassemblant des individus se ressemblant socialement. Les membres d’une même classe sociale se caractérisent par une même place dans les rapports de production, un mode de vie et des ressources propres, le sentiment d’appartenir à ce groupe, et une certaine capacité de mobilisation.

La position qu’occupent les individus dans le processus de production définit leur classe sociale. Elle est liée à une organisation objective lorsque ses membres ont le sentiment d’appartenir à un groupe ayant des intérêts en commun à défendre face à un ennemi clairement identifié. Elle est liée à la conscience collective.

La lutte des classes est au cœur du mode de production capitaliste, caractérisé par l’apparition du salariat et l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat.

* Renato Di Ruzza

04/04/17
Le langage politique – 3/3
Bernard Lamizet* – Philosophie

L’identité comme médiation entre la vérité et le politique

Si la vérité peut être conçue comme le centre de la logique de la communication entre deux sujets singuliers et le politique comme le centre de la logique de la communication entre des acteurs politiques, on peut penser l’identité comme la relation entre la vérité et le politique. C’est dans la relation entre l’identité et l’expression de la médiation par le langage et la représentation que peut se penser la signification du fait social dans une logique culturelle.

Bernard Lamizet *, professeur de Sciences de l’information et de la communication à l’Institut d’études politiques de Lyon

28/03/17
Le langage politique – 2/3
Bernard Lamizet* – Philosophie

L’identité

Bernard Lamizet abordera la question de l’identité en se fondant sur une articulation de la dimension psychique de l’identité, telle qu’elle est conçue dans le discours de la psychanalyse par Freud et par Lacan, et de sa dimension politique, telle que l’on peut l’approcher dans une approche de la citoyenneté et de l’appartenance sociale. B. Lamizet situera le concept d’identité comme une première expression de la médiation, dialectique du singulier et du collectif.

Bernard Lamizet *, professeur de Sciences de l’information et de la communication à l’Institut d’études politiques de Lyon

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lamizet

21/03/17
Le langage politique – 1/3
Bernard Lamizet* – Philosophie

Rousseau et le discours politique du « Contrat Social »

Rousseau et le discours politique du « Contrat Social »
Dans le prolongement de la conférence de L. Marquès Dos Santos, Bernard Lamizet proposera une analyse du discours politique de Rousseau dans « Le Contrat Social ». Cette analyse sera orientée vers l’approche de quatre thèmes : la signification de la figure du contrat, la place du droit et de la loi dans l’organisation politique de la société, la figure de l’intérêt commun et l’expression de la volonté populaire, et la figure de la médiation dans le discours de Rousseau, comme approche de la relation entre le singulier et le collectif. Cette intervention sera fondée sur la lecture critique de quatre extraits du « Contrat Social ».

Bernard Lamizet *, professeur de Sciences de l’information et de la communication à l’Institut d’études politiques de Lyon

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lamizet

14/03/17
La civilisation comme éloignement à soi – 2/2
Bernard Lamizet* – Philosophie

 

– L’alientité : c’est, le titre d’un livre que Bernard Lamizet a publié il y a deux ans, qui désigne cette logique distanciée de l’identité dans laquelle le sujet s’inscrit dans l’expérience du langage
– Le langage désigne ce qui structure la culture, c’est-à-dire, justement, ce qui est transmis au sujet par l’autre.

Bernard Lamizet *, professeur de Sciences de l’information et de la communication à l’Institut d’études politiques de Lyon