Archives de catégorie : Philosophie

La philosophie, du grec ancien φιλοσοφία (composé de φιλεῖν, philein : « aimer » ; et de σοφία, sophia : « sagesse »)1, signifie littéralement : « l’amour de la sagesse ». C’est une activité et une discipline existant depuis l’Antiquité en Occident et en Orient, se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l’existence humaine. Différents buts peuvent lui être attribués : la recherche de la vérité ; la méditation sur le bien, le beau, le juste ; la quête du sens de la vie et du bonheur.

Au sens aristotélicien et médiéval, la philosophie est une science, la science des premiers principes et des premières causes.
Au sens moderne et pour une bonne partie des philosophes contemporains, la philosophie n’est pas un savoir, ni un ensemble de connaissances, mais une démarche de réflexion sur les savoirs disponibles.

Ancrée dès ses origines dans le dialogue et le débat d’idées, elle peut se concevoir comme une activité d’analyse, de définition, de création ou de méditation sur des concepts.

13/09/16
Le sujet connaissant, pratique et esthétique
Céline Acker

13 septembre 2016 Philosophie – video
Céline Acker


le-sujet-connaissant-1

Le sujet connaissant
« Tous les hommes désirent naturellement savoir », affirme Aristote, en Métaphysique, A, 1.
Mais c’est surtout une phrase que l’on entend souvent et qui renvoie à une expérience commune. On peut penser, entre autres exemples, à l’enfant qui spontanément demande comment et pourquoi les choses sont – ou plus simplement fonctionnent – ainsi et non autrement. Qu’est-ce qu’être rationnel ? Quels sujets théoriques sommes-nous ? Pourquoi cherchons-nous sans cesse à organiser notre expérience ? Au fond, en quel sens la connaissance constitue-t-elle un horizon fondamental de notre existence ?

 

21/06/16
La désobéissance civile 2/2
Philosophie – Chloé di Cintio

Partie 2 _ 21/06/16 1:38:14
Nous croyons également: «que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout» et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront..

 

Petit traité de désobéissance

De grand cœur, j’accepte la devise : «Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins» et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique. Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également: «que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout» et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront. Tout gouvernement n’est au mieux qu’une «utilité» mais la plupart des gouvernements, d’habitude, et tous les gouvernements, parfois, ne se montrent guère utiles. Les nombreuses objections — et elles sont de taille — qu’on avance contre une armée permanente méritent de prévaloir; on peut aussi finalement les alléguer contre un gouvernement permanent. L’armée permanente n’est que l’arme d’un gouvernement permanent. Le gouvernement lui-même — simple intermédiaire choisi par les gens pour exécuter leur volonté —, est également susceptible d’être abusé et perverti avant que les gens puissent agir par lui.

Henry David Thoreau2121

07/06/16
La désobéissance civile 1/2
Philosophie – Chloé di Cintio

Partie 1 _ 07/06/16 1:28:01
De grand cœur, nous acceptons la devise : «Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins».

 

 

 

Petit traité de désobéissance

De grand cœur, j’accepte la devise : «Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins» et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique. Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également: «que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout» et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront. Tout gouvernement n’est au mieux qu’une «utilité» mais la plupart des gouvernements, d’habitude, et tous les gouvernements, parfois, ne se montrent guère utiles. Les nombreuses objections — et elles sont de taille — qu’on avance contre une armée permanente méritent de prévaloir; on peut aussi finalement les alléguer contre un gouvernement permanent. L’armée permanente n’est que l’arme d’un gouvernement permanent. Le gouvernement lui-même — simple intermédiaire choisi par les gens pour exécuter leur volonté —, est également susceptible d’être abusé et perverti avant que les gens puissent agir par lui.

Henry David Thoreau

 

29/03/16
L’autonomie individuelle et sociale d’après Castoriadis
Annick Stevens – Philosophie

Cornelius Castoriadis est un philosophe, économiste et psychanalyste français d’origine grecque, mort le 26 décembre 1997 à Paris.

Il consacra une grande part de sa réflexion à la notion d’autonomie, dont il proposa une conceptualisation particulière et qu’il défendit en élaborant un « projet d’autonomie », projet de société visant l’autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu’il opposait à l’hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, des régimes capitalistes mais aussi du régime de l’URSS.

Son œuvre témoigne de la variété des champs disciplinaires auxquels il s’intéressa : l’épistémologie, l’anthropologie, la politique, l’économie, l’histoire, ou encore la « théorie de l’âme », voire la psychanalyse.

22/03/16
L’autonomie individuelle et sociale d’après Castoriadis
Annick Stevens – Philosophie

 

Autonomie-1

Cornelius Castoriadis est un philosophe, économiste et psychanalyste français d’origine grecque, mort le 26 décembre 1997 à Paris.

Il consacra une grande part de sa réflexion à la notion d’autonomie, dont il proposa une conceptualisation particulière et qu’il défendit en élaborant un « projet d’autonomie », projet de société visant l’autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu’il opposait à l’hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, des régimes capitalistes mais aussi du régime de l’URSS.

Son œuvre témoigne de la variété des champs disciplinaires auxquels il s’intéressa : l’épistémologie, l’anthropologie, la politique, l’économie, l’histoire, ou encore la « théorie de l’âme », voire la psychanalyse.

15/03/16
L’autonomie individuelle et sociale d’après Castoriadis
Annick Stevens – Philosophie

 

Cornelius CastoriadisCornelius Castoriadis est un philosophe, économiste et psychanalyste français d’origine grecque, mort le 26 décembre 1997 à Paris.

Il consacra une grande part de sa réflexion à la notion d’autonomie, dont il proposa une conceptualisation particulière et qu’il défendit en élaborant un « projet d’autonomie », projet de société visant l’autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu’il opposait à l’hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, des régimes capitalistes mais aussi du régime de l’URSS.

Autonomie-1

Son œuvre témoigne de la variété des champs disciplinaires auxquels il s’intéressa : l’épistémologie, l’anthropologie, la politique, l’économie, l’histoire, ou encore la « théorie de l’âme », voire la psychanalyse.

Bibliographie des séances sur Henri Lefebvre

Henri Lefebvre (1901-1991)

Près de dix ans après sa mort, la pensée d’Henri Lefebvre demeure, sinon incomprise ou méconnue, du moins mal interprétée, parce qu’il n’a jamais été facile de la classer sur la table de Mendeleiev de la « pensée contemporaine ». Trop communiste pour être philosophe, trop philosophe pour être communiste, Lefebvre n’a sans doute pas su se construire un profil de carrière susceptible de le faire reconnaître pleinement par l’une ou l’autre des institutions, de se muer en académicien de la conscience comme Sartre ou Aron, ou en apparatchik politique comme Aragon. Cela est bien connu lorsqu’il s’agit de l’histoire de ses rapports avec le parti communiste. Venant de l’avant-garde politico-mystique (le groupe Philosophies), il y entre en 1928, mais pour tenter de faire de la théorie marxiste à l’heure où Staline prépare la collectivisation et où Thorez va mettre en place la stalinisation à la française. On comprend que les intellectuels-de-parti n’aient pas su par quel bout prendre quelqu’un qui travaillait non seulement, le premier en France, sur les fameux « manuscrits de jeunesse » de Marx destinés à un si bel avenir de coupure épistémologique, mais aussi sur Hegel, sur Nietzsche, sur Kierkegaard, sur Pascal. La seule époque où Henri Lefebvre fera figure de « philosophe officiel » du PCF durera de la Libération à l’automne 1947, et c’est la seule où il donnera quelques gages douteux de bonne volonté, en particulier dans l’« affaire Nizan ». Mais c’est aussi le moment où il publie des ouvrages bien éloignés de la « science prolétarienne », en particulier le premier volume de Critique de la vie quotidienne. Sa rupture avec le stalinisme, progressive dès 1953, ouverte dès avant 1956, conduira à son exclusion en 1958 (Michel Trebitsch : L’exclusion d’Henri Lefebvre en 1958 : philosophie et politique)..
On ne peut donc s’étonner que le parti communiste ne se soit pas réellement intéressé à la pensée de Lefebvre, sauf à des fins publicitaires, puis pour le condamner, avant de le réintroduire à partir des années 1980. Ce qui est autrement plus captivant et même énigmatique, c’est la relation établie par la philosophie française avec le marxisme lefebvrien. La place qui lui est accordée dans les (rares) ouvrages sur la question est étonnamment limitée, voire nulle. Qu’on aimerait rappeler, pourtant, à Vincent Descombes que Le Même et l’autre est le titre de l’introduction rédigée par Henri Lefebvre aux Recherches philosophique sur l’essence de la liberté humaine de Schelling, parues chez Rieder en 1926 ! On peut émettre l’hypothèse que la méconnaissance à l’égard de Lefebvre est, en France, à l’exacte mesure de la fascination équivoque exercée par Heidegger. La phénoménologie à la française, qu’elle se soit appelée existentialisme dans les années 1950 ou structuralisme dans les années 1960, ne pouvait susciter qu’un mécanisme de rejet à l’endroit de la tentative de greffe lefebvrienne. Le débat avec Henri Lefebvre a été minutieusement circonscrit : quelques lignes chez Sartre (Critique de la raison dialectique), quelques affrontements plus sérieux sur Pascal et l’aliénation avec Lucien Goldmann, c’est-à-dire, indirectement, avec Lukàcs. Voilà pourquoi ce n’est jamais véritablement la pensée de Lefebvre qui a été discutée en France (à la différence de l’Allemagne, de l’Italie et, plus récemment, des États-Unis), mais son statut de philosophe. Défini avant tout comme sociologue (du quotidien, de la ville, de l’urbain, avant tout) et enfermé dans cette fonction, il ne pouvait qu’être perdant face à la montée en puissance de la sociologie américaine d’un côté, du monolithe bourdivin de l’autre. Mais personne n’a tenté d’éclairer les choix sociologiques de Lefebvre par sa posture philosophique, c’est-à-dire la volonté d’introduire dans la pensée, de faire accéder à la pensée, comme il aimait à le dire, un certain nombre de concepts, parmi lesquels, au tout premier rang, celui de quotidienneté et celui de modernité (Michel Trebitsch : Henri Lefebvre en regard de Michel de Certeau : Critique de la vie quotidienne). On lui lançait alors un autre reproche oblique : ses élaborations conceptuelles demeuraient approximatives, sinon fumeuses. Et depuis quand le « je ne sais quoi » a-t-il empêché Jankelevitch d’être pris pour un philosophe et non pas pour un essayiste ?
Henri Lefebvre a beaucoup écrit, peut-être trop, et s’il s’est répété souvent, c’est qu’une même interrogation parcourt l’ensemble de son oeuvre. Ses premiers textes publiés, en 1924-1925, sont des « Fragments d’une philosophie de la conscience ». De La Conscience mystifiée (1936) à Critique de la vie quotidienne (1947), d’Introduction à la modernité (1962) à La Fin de l’histoire (1970), de La Présence et l’absence (1980) à Qu’est-ce que penser ? (1985), il n’a cessé de vouloir fournir à cette interrogation sur les conditions de la conscience une réponse qui soit à la fois philosophique et métaphilosophique, parce que le marxisme lui apparaissait à la fois comme philosophie et dépassement de la philosophie. Les seuls qui aient réellement tenté de débattre avec Henri Lefebvre, ce sont les milieux chrétiens : le personnalisme aux temps de la naissance d‘Esprit, des jésuites comme le Père Calvez au lendemain de la guerre. Ce n’est pas un hasard. La phénoménologie à la française s’est construite à la fois contre le marxisme et contre la partie la plus visible, ou du moins la plus militante, de l’existentialisme chrétien. Peut-être est-ce ce dernier qui, au bout du compte, l’a emporté ; mais quand se constitue l’existentialisme sartrien, puis quand se met en branle, via Lévi-Strauss, Barthes ou Althusser, la victoire structuraliste des « sciences de l’homme » sur la philosophie, c’est par référence et en situation polémique par rapport au marxisme. C’est en ce sens que, face à Marx, il fallait un héros (héraut ?) – Heidegger – et des vérités marginales (Kojève, Bataille, le Collège de sociologie) ou exotiques (Lukàcs, Marcuse, l’école de Francfort), et surtout pas chercher, là, sous nos pieds, si quelqu’un d’autre s’essayait aux mêmes exercices spirituels : pourquoi des penseurs en temps de détresse ?

Michel Trebitsch


Ouvrages d’Henri Lefebvre

(NB : cette bibliographie sera progressivement augmentée de celle des articles d’Henri Lefebvre et des études sur lui. Elle reprend et complète celle parue dans Rémi Hess, Henri Lefebvre et l’aventure du siècle, Paris, A. M. Métailié, 1988)

– Schelling, Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine et sur les problèmes qui s’y rattachent, introduction (« Le même et l’autre », p. 7-64), traduction de Georges Politzer, Paris, Rieder, 1926.
– (en collaboration avec Norbert Guterman) Karl Marx, Morceaux choisis, introduction, textes choisis par Paul Nizan et Jean Duret, Paris, NRF, 1934 (rééd. partielle. Karl Marx, Œuvres choisies, Paris, Gallimard, 1963-1964, 2 vol., coll. « Idées »).
– (en collaboration avec Norbert Guterman) La Conscience mystifiée, Paris, NRF, 1936, coll. « Les Essais » (rééd., Paris, Le Sycomore, 1979 ; Paris, Syllepse, 1999, augmentée de La Conscience privée, préfaces de Lucien Bonnafé et René Lourau).
Le Nationalisme contre les nations, préface de Paul Nizan, Paris, Éditions sociales internationales, 1937, coll. « Problèmes » (rééd. avec présentation de Michel Trebitsch et postface d’Henri Lefebvre, Paris, Méridiens Klincksieck, 1988).
Hitler au pouvoir. Les enseignements de cinq années de fascisme en Allemagne, Paris, Bureau d’éditions, 1938.
– (en collaboration avec Norbert Guterman) Cahiers de Lénine sur la dialectique de Hegel, traduction, introduction et notes, Paris, NRF, 1938 (rééd. Paris, Gallimard, 1967, coll. « Idées »).
(en collaboration avec Norbert Guterman) Hegel, Morceaux choisis, traduction et introduction, Paris, NRF, 1939 (rééd. Paris, Gallimard, 1969, 2 vol., coll. « Idées »).
Nietzsche, Paris, Éditions sociales internationales, 1939, coll. « Socialisme et culture » (rééd. Paris, Syllepse, avec une préface de Michel Trebitsch, à paraître).
Le Matérialisme dialectique, Paris, Alcan, 1940, « Nouvelle encyclopédie philosophique » (rééd. Paris, PUF, 1947, 7e en 1974).
L’Existentialisme, Paris, Éditions du Sagittaire, 1946.
Logique formelle, logique dialectique (tome 1 de A la lumière du matérialisme dialectique), Paris, Éditions sociales, 1947 (2e éd. avec préface, Paris, Anthropos, 1969, 3e éd. Paris, – Messidor-Éditions sociales, 1982).
Critique de la vie quotidienne, I. Introduction, Paris, Grasset, 1947, coll. « Les Témoins » (rééd. avec avant-propos, Paris, L’Arche, 1958, coll. « Le sens de la marche »).
Marx et la liberté, Genève, Éditions des Trois collines, 1947.
Descartes, Paris, Éditions d’Hier et d’aujourd’hui, 1947.
Pour connaître la pensée de Karl Marx, Paris, Bordas, 1948, coll. « Pour connaître » (2e éd. augmentée avec préface d’avril 1955, Paris, Bordas, 1956 ; 3e éd. avec préface de février 1985, Paris, Bordas, 1985).
Le Marxisme, Paris, PUF, 1948, coll. « Que sais-je ? » n° 300 (20e éd. 1983).
Diderot, Paris, Les Éditeurs français réunis, 1949, coll. « Hier et aujourd’hui » (rééd. Diderot, ou les affirmations fondamentales du matérialisme, Paris, L’Arche, 1983, coll. « Le sens de la marche »).
Pascal, tome 1, Paris, Nagel, 1949, coll. « Pensées ».
Contribution à l’esthétique, Paris, Éditions sociales, 1953.
Pascal, tome 2, Paris, Nagel, 1954, coll. « Pensées ».
Musset, Paris, L’Arche, 1955, coll. « Les grands dramaturges » (2e éd. revue et corrigée, 1970, coll. « Travaux »).
Rabelais, Paris, Les Éditeurs français réunis, 1955.
Pignon, Paris, Édition Falaise, 1956 (2e éd. augmentée, Paris, Le Musée de Poche, Jacques Goldschmidt, ill., 1970).
Pour connaître la pensée de Lénine, Paris, Bordas, 1957, coll. « Pour connaître ».
Problèmes actuels du marxisme, Paris, PUF, 1958 (4e éd., 1970, coll. « Initiation philosophique »).
Allemagne, Paris-Zurich, Éd. Braun-Atlantis Verlag, photos et notices par Martin Hurlimann, 1958.
La Somme et le reste, Paris, La Nef de Paris, 2 vol., 1959 (2e éd. tome 2 seulement, Paris, Bélibaste, 1973 ; 3e éd. complète, présentation de René Lourau, Paris, Méridiens Klincksieck, 1989).
Critique de la vie quotidienne, II. Fondements d’une sociologie de la quotidienneté, Paris, L’Arche, 1962.
Introduction à la modernité, Paris, Éditions de Minuit, 1962, coll. « Arguments ».
La vallée de Campan. Étude de sociologie rurale, Paris, PUF, 1963, coll. « Bibliothèque de sociologie contemporaine ».
Marx, Paris, PUF, 1964, coll. « Philosophes ».
Pyrénées, Lausanne, Éd. Rencontre, 1965, coll. « L’Atlas des voyages ».
Métaphilosophie, Paris, Éditions de Minuit, 1965, coll. « Arguments » (rééd. Paris, Syllepse, 2000, préface de Georges Labica).
La Proclamation de la Commune, Paris, Gallimard, 1965, coll. « Trente journées qui ont fait la France ».
Le Langage et la société, Paris, Gallimard, 1966, coll. « Idées ».
Sociologie de Marx, Paris, PUF, 1966, coll. « Sup » (3e éd. 1974, coll. « Le sociologue »).
Position : contre les technocrates, Paris, Gonthier, 1967 (rééd. Vers le cybernanthrope, contre les technocrates, Paris, Denoël-Gonthier, 1971, coll. « Médiations »).
Le Droit à la ville, Paris, Anthropos, 1968.
La Vie quotidienne dans le monde moderne, Paris, Gallimard, 1968, coll. « Idées ».
L’Irruption de Nanterre au sommet, Paris, Anthropos, 1968 (rééd. Mai 1968, l’irruption de Nanterre au sommet, Paris, Syllepse, 1998, oréface et postface de René Lourau, René Mouriaux, Pierre Cours-Salies).
Du rural à l’urbain, Paris, Anthropos, 1970.
La Révolution urbaine, Paris, Gallimard, 1970, coll. « Idées ».
La Fin de l’histoire, Paris, Editions de Minuit, coll. « Arguments », 1970.
Le Manifeste différentialiste, Paris, Gallimard, 1971, coll. « Idées ».
Au-delà du structuralisme, Paris, Anthropos, 1971.
La Pensée marxiste et la ville, Paris-Tournai, Castermann, 1972, coll. « Mutations-Orientations ».
Trois textes pour le théâtre (Dans le ventre du cheval, L’incendiaire, Je-tu(e)-il ou : le chant du signe), Paris, Anthropos, 1972.
– (avec Pierre Fougeyrollas) Le Jeu de Kostas Axelos, Montpellier, Fata Morgana, 1973;
Espace et politique (Le droit à la ville II), Paris, Anthropos, 1973.
La Survie du capitalisme, la reproduction des rapports de production, Paris, Anthropos, 1973.
La Production de l’espace, Paris, Anthropos, 1974.
Le Temps des méprises, Paris, Stock, 1975, coll. « Les grands leaders ».
Hegel, Marx, Nietzsche ou le royaume des ombres, Paris-Tournai, Castermann, 1975, coll. « Synthèses contemporaines ».
L’Idéologie structuraliste, Paris, Seuil, 1975, coll. « Points » (rééd. partielle de Au-delà du structuralisme).
De l’État, Paris, UGE, coll. « 10:18 », 4 tomes :
1. L’État dans le monde moderne, 1976.
2. Théorie marxiste de l’État de Hegel à Mao, 1976.
3. Le mode de production étatique, 1977.
4. Les contradictions de l’État moderne (La dialectique et/de l’État), 1978.
– (en collaboration avec Catherine Régulier) La Révolution n’est plus ce qu’elle était, Paris, Editions libres-Hallier, 1978.
La Présence et l’absence. Contribution à la théorie des représentations, Paris, Castermann, 1980, coll. « Synthèses contemporaines ».
Une pensée devenue monde. Faut-il abandonner Marx ?, Paris, Fayard, 1980.
Critique de la vie quotidienne, III. De la modernité au modernisme (Pour une métaphilosophie du quotidien), Paris, L’Arche, 1981, coll. « Le sens de la marche ».
Qu’est-ce que penser ?, Paris, Publisud, 1985.
Le Retour de la dialectique. Douze mots-clefs pour le monde moderne, Paris, Messidor-Editions sociales, 1986, coll. « Théorie ».
Lukacs 1955, Paris, Aubier, 1986 (avec Patrick Tort, Etre marxiste aujourd’hui).
– (en collaboration avec le groupe de Navarrenx) Du contrat de citoyenneté, Paris, Syllepse et Périscope, 1991.
Éléments de rythmanalyse. Introduction à la connaissance des rythmes, préface de René Lourau, Paris, Syllepse, 1992.

 


 

Travaux de Michel Trebitsch sur Henri Lefebvre

Préfaces

– Henri Lefebvre, Le Nationalisme contre les nations, réédition, Paris, Méridiens Klincksieck, 1988, p. 7-17.
– Henri Lefebvre, Critique of Everyday Life. Volume I. Introduction, traduction anglaise, Londres, Verso, 1991, p. IX-XXVIII.
– Henri Lefebvre, Critique of Everyday Life. Volume II. Foundations for a Sociology of the Everyday, traduction anglaise, Londres, Verso, 2002, p. IX-XXIX.
– Henri Lefebvre, Nietzsche, réédition, Paris, Syllepse, à paraître.
– Henri Lefebvre, Critique of Everyday Life. Volume III. (1981), traduction anglaise, Londres, Verso, à paraître 2004.

Articles et contributions

– « Le philosophe et le politique », dans Henri Lefebvre, Lukàcs 1955 / Patrick Tort, Etre marxiste aujourd’hui, Paris, Aubier, 1986, p. 21-24.
– « Le renouveau philosophique avorté des années trente », entretien avec Henri Lefebvre, Europe, n° 683, mars 1986, p. 28-40.
– « Les mésaventures du groupe Philosophies (1924-1933) », La Revue des revues, n° 3, printemps 1987, p. 6-9.
– « Le groupe Philosophies, de Max Jacob aux Surréalistes », dans Jean-François Sirinelli (dir.), « Générations intellectuelles », Cahiers de l’IHTP, n° 6, novembre 1987, p. 29-38.
– « Henri Lefebvre et la revue Avant-Poste : une analyse marxiste marginale du fascisme », Lendemains, n° 57, 1990, p. 77-88.
– « Le groupe Philosophies et les surréalistes (1924-1925) », Mélusine, n° XI, 1990, p. 63-86.
– « Philosophie et marxisme dans les années trente : le marxisme critique d’Henri Lefebvre », dans Régine Robin (dir.), L’Engagement des intellectuels dans la France des années trente (Actes du colloque de l’UQAM, Montréal, mai 1989), Université du Québec à Montréal, 1990, p. 12-44 (version anglaise dans « Engagement : French cultural politics in the Thirties », Annals of Scholarship, 1991, vol. 8, n° 1, p. 9-32.).
– « Henri Lefebvre : Critique de la vie quotidienne », Revue M, n° 50, décembre 1991, p. 27-33.
– « Correspondances d’intellectuels. Le cas des lettres d’Henri Lefebvre à Norbert Guterman (1935-1947) », dans Nicole Racine et Michel Trebitsch (dir.), Sociabilités intellectuelles. Lieux, milieux, réseaux, Cahiers de l’IHTP, n° 20, mars 1992, p. 70-84.
– « Le front commun de la jeunesse intellectuelle. Le « Cahier de revendications » de décembre 1932 », dans Gilbert Merlio (dir.), Ni gauche, ni droite : les chassés-croisés idéologiques des intellectuels français et allemands dans l’entre-deux-guerres, Bordeaux, Editions de la MSH d’Aquitaine, 1995, p. 209-227.
– « Henri Lefebvre », dans Jacques Julliard et Michel Winock (dir.), Dictionnaire des intellectuels, Paris, Seuil, 1996, p. 691-693.
– « Henri Lefebvre et la critique radicale », dans Séminaire de recherche « Les années 68 : événements, cultures politiques et modes de vie » (IHTP, 17 mars 1997), Lettre d’information, n° 23, juillet 1997, p. 1-23.
– « Voyages autour de la révolution. Les circulations de la pensée critique de 1956 à 1968 », in G. Dreyfus-Armand, R. Frank, M.-F. Lévy, M. Zancarini-Fournel, Les Années 68. Le temps de la contestation, Bruxelles, Complexe, 2000, p. 69-87.
– « Henri Lefebvre en regard de Michel de Certeau : Critique de la vie quotidienne », in Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, Michel Trebitsch (dir.), Michel de Certeau, les chemins d’histoire, Bruxelles, Complexe, 2002, p. 141-157.
– « Henri Lefebvre et l’autogestion », in Frank Georgi (dir.), Autogestion. La dernière utopie ? (actes du colloque CHS, Paris 1, juin 2001), Paris, Publications de la Sorbonne, 2003, p. 65-77.

 


Sites web sur Henri Lefebvre

Rob Shields :
http://www.carleton.ca/~rshields/lefebvre.htm

Lefebvre et l’urbain :
http://www.univ-tours.fr/editions/som27.htm

Sites situationnistes :
http://www.notbored.org
http://www.chez.com/debordiana/francais

Séminaire Georges Pérec :
http://www.associationperec.org/seminaire/200102/matthieuremy.html

Stuart Elden
http://www.anarchitektur.com/aa01-lefebvre/elden.html
http://home.clara.net/stuart.elden/ppg.htm

Andrew Merrifield :
http://www.rgs.org/trans/93184/93184006.pdf