Archives de catégorie : Sociologie

23/10/19
Faisons tomber les murs

AGATHE CAGÉ

Rencontre-débat avec Agathe Cagé

Intellectuels et responsables politiques vivent en France dans deux mondes étanches. Alors même que les élus prennent des décisions qui nous engagent tous, ils négligent le plus souvent les apports majeurs de la recherche. Notre pays est ainsi riche de projets de transformation laissés en jachère par des politiques qui ne savent pas parler à l’Université, et auxquels les chercheurs ne s’adressent plus.
Face aux immenses défis sociaux et sociétaux qui se posent aujourd’hui à la France, universitaires et politiques doivent partager leurs connaissances des territoires, leurs analyses des situations, leurs problématiques mutuelles et leurs forces de propositions.
Rapprocher les politiques de la production d’idées, c’est aussi les rapprocher des besoins réels des citoyens. Une nouvelle façon de construire et de conduire les politiques publiques au service de plus d’efficacité et de plus de démocratie.

Agathe Cagé est diplômée de l’ENS et de l’ENA, Agathe Cagé, docteur en science politique (Paris 1-Panthéon-Sorbonne). Membre du cabinet de trois ministres de l’Éducation nationale, elle a été secrétaire générale de la campagne de Benoît Hamon à l’élection présidentielle de 2017. Elle dirige aujourd’hui l’agence de conseil en stratégie Compass Label.

07/10/19
Les communs dans la cité

Fabienne Orsi – Économiste

Conférence-débat avec Fabienne Orsi

« Les communs dans la cité »

L’usage du mot « commun.s » ne cesse de se répandre. L’emploi de ce mot fait florès dans les cercles militants, politiques, intellectuels, universitaires. Mais de quoi parle- t-on ? À quelles pensées, à quelle praxis se réfère-il? Le besoin de définitions se fait d’autant plus sentir que le débat s’enflamme autour de ce mot, comme s’il était traversé d’un vent de révolution. Mais laquelle?

Fabienne Orsi est économiste, chercheuse à l’Institut de Recherche pour le Développement. Son thème prioritaire de recherche a longtemps concerné l’analyse critique de l’évolution des droits de propriété intellectuelle dans le domaine des sciences de la vie et du médicament, leurs inscriptions dans l’organisation du commerce mondial et des rapports Nord/Sud. Depuis 2010, elle est engagée dans une recherche pluridisciplinaire sur le thème des communs avec comme principal questionnement la manière dont la renaissance du thème vient réinvestir les concepts de propriété, de gouvernement et de démocratie. Elle est l’une des directrices du Dictionnaire des biens communs (PUF, 2017).

14/01/19
L’exil
Alexis Nuselovici (Nouss)

Alexis Nuselovici (NOUSS)

La condition de l’exilé

L’exil est vécu comme une coupure, une fracture, une perte. Et nombreux sont les individus qui, ayant expérimenté l’exil, ont fait état de cette perte qui n’est pas anodine. Et comment le serait-elle, puisque l’objet que l’on pleure dans l’exil, c’est le lieu de son origine, celui qui nous a vu naître, ce lieu duquel nous nous sommes arrachés pour fêter notre rencontre avec le soleil. Ce que nous perdons dans l’exil, c’est le sens de cette rencontre inédite entre un individu et la vie : l’exilé n’a plus devant ses yeux la raison totale de son existence, il n’en a que des bribes, des séquences, des souvenirs…

Alexis Nuselovici (NOUSS)

Titulaire de la chaire Exil et Migrations

Biographie

Alexis NUSELOVICI (NOUSS) est professeur en littérature générale et comparée à l’Université d’Aix-Marseille après avoir été professeur à Cardiff University et à l’Université de Montréal. Il a été professeur invité au Brésil, en Turquie, en Espagne et en France. Membre de plusieurs équipes de recherche internationales, il a créé au Canada le groupe de recherche « POEXIL » et en Grande-Bretagne le « Cardiff Research Group on Politics of Translating ». Il dirige le groupe « Transpositions » au sein du Centre interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix-Marseille (CIELAM) et est titulaire de la chaire « Exil et migration » au Collège d’études mondiales (Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris).   Ses champs de recherche et de réflexion concernent notamment la traductologie, l’expérience exilique, la culture européenne, la littérature du témoignage, les problématiques du métissage, les esthétiques de la modernité. Parmi ses ouvrages : Plaidoyer pour un monde métis (2005) ; Paul Celan. Les lieux d’un déplacement (2010) ; La condition de l’exilé. Penser les migrations contemporaines (2015).

Projets de recherche

  • L’exil et la migration dans les sociétés européennes contemporaines
  • La littérature de l’exil
  • Dimensions philosophiques et politiques de la traduction

 

Publications récentes :

La condition de l’exilé. Paris : Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015

Between Urban Topographies and Political Spaces: Threshold Experiences (A. Nouss, M. Ponzi and F. Vighi, eds.). Washington DC, Lexington Books, 2014

Paul Celan. Les lieux d’un déplacement. Lormont : Éditions Le Bord de l’Eau, 2010

« Poétique de la migrance », Revue TDC (Réseau Canopé), no. 1105 : « Quitter son pays », 2016.

« Enjeu et fondation des études exiliques ou Portrait de l’exilé », Socio, n. 5, 2015.

« The Exilic City », Speaking Memory : How Translation Shapes City Life (S. Simon, ed.), Montréal: McGill-Queen’s Press, 2016.

« Atypologie des non-lieux », Glossaire des mobilités culturelles (Z. Bernd and N. Dei Cas, eds.), Bern : Peter Lang, 2014.

Alexis Nouss

 

Alexis Nouss  (Nuselovici)

Titulaire de la chaire Exil et Migrations

Alexis NUSELOVICI (NOUSS) est professeur en littérature générale et comparée à l’Université d’Aix-Marseille après avoir été professeur à Cardiff University et à l’Université de Montréal.

Il a été professeur invité au Brésil, en Turquie, en Espagne et en France. Membre de plusieurs équipes de recherche internationales, il a créé au Canada le groupe de recherche « POEXIL » et en Grande-Bretagne le « Cardiff Research Group on Politics of Translating ». Il dirige le groupe « Transpositions » au sein du Centre interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix-Marseille (CIELAM) et est titulaire de la chaire « Exil et migration » au Collège d’études mondiales (Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris).

Ses champs de recherche et de réflexion concernent notamment la traductologie, l’expérience exilique, la culture européenne, la littérature du témoignage, les problématiques du métissage, les esthétiques de la modernité. Parmi ses ouvrages : Plaidoyer pour un monde métis (2005) ; Paul Celan. Les lieux d’un déplacement (2010) ; La condition de l’exilé. Penser les migrations contemporaines (2015).

 Projets de recherche

  • L’exil et la migration dans les sociétés européennes contemporaines
  • La littérature de l’exil
  • Dimensions philosophiques et politiques de la traduction

13/02/18
Les migrations
Célia Lamblin*

Célia Lamblin – sociologue*

Les migrations en France : de la politique d’immigration aux migrations comme problème social.

Séance 2 : Régulation et dérégulation des flux : des politiques nationales aux politiques européennes (1975-2015).

Depuis plusieurs années maintenant, il ne se passe pas une journée sans qu’ici ou là sur la planète, la question des migrations ne soit posée dans l’espace médiatique. Si les nombreux reportages réalisés donnent l’impression d’un phénomène en expansion, qu’en est-il de la réalité ?
Pourquoi le déplacement et le franchissement des frontières est-il si problématique ? Sans doute, le point de vue historique nous est d’un grand
secours pour comprendre que la manière dont les Etats traitent la question de l’immigration est étroitement liée à la construction et aux
transformations de nos sociétés. L’idée n’est pourtant pas de retracer de manière linéaire l’histoire de l’immigration en France mais bien de saisir à quel moment et dans quelle circonstance la catégorie nationale a acquis
un sens déterminant dans l’organisation des affaires humaines. Dans ce sens, nous garderons à l’esprit que s’intéresser aux migrations, c’est
aussi s’intéresser aux manières de faire société et qu’au-delà de concerner les personnes qui franchissent les frontières, les migrations s’inscrivent dans des processus complexes de transformation sociales, culturelles,
économiques et politiques.

*Célia Lamblin est sociologue au Labexmed

https://labexmed.nakalona.fr/exhibits/show/doctorants/celia-lamblin

Bibliographie

  • Bauman Z., Abensour A., 2010, Le coût humain de la mondialisation, Paris, Hachette Littératures.
  • Bigo D., Guild E., 2003, La mise à l’écart des étrangers: la logique du visa Schengen, Paris, Harmattan.
  • Bouamama S., 2010, Les discriminations racistes une arme de division massive, Paris, L’Harmattan.
  • Noiriel G., 2002, Atlas de l’immigration en France: exclusion, intégration…, Paris, Autrement.
  • Noiriel G., 2005, État, nation et immigration: vers une histoire du pouvoir, Paris, Gallimard (Collection Folio Histoire), 590 p.
  • Noiriel G., 2006, Le creuset français: histoire de l’immigration XIXe – XXe siècle, ed́. mise à jour et augmentée d’une préface, Paris, Éd. du Seuil (Points Histoire), 447 p.
  • Noiriel G., 2007a, À quoi sert « l’identité nationale », Marseille, Agone (Passé & présent), 154 p.
  • Noiriel G., 2007b, Immigration, antisémitisme et racisme en France (XIXe-XXe siècle): discours publics, humiliations privées, [Paris], Fayard.
  • Spire A., 2005, Etrangers à la carte: l’administration de l’immigration en France, 1945-1975, Paris, Grasset, 402 p.
  • Spire A., 2008, Accueillir ou reconduire: Enquête sur les guichets de l’immigration, Paris, Raisons d’agir, 124 p.
  • Torpey J.C., 2005, L’invention du passeport: états, citoyenneté et surveillance, Paris, Belin.
  • Weil P., 199apr. J.-C., « Georges Mauco, expert en immigration : ethnoracisme pratique et antisémitisme fielleux », dans L’antisémistisme de plume 1940-1944, études et documents, dir. Pierre-André Taguieff, Berg International Editeurs, Paris, p. 267276. Disponible en ligne : http://www.patrick-weil.fr/wp-content/uploads/2014/07/1999-Georges-Mauco-expert-en-immigration.pdf

06/02/18
Les migrations
Célia Lamblin*

Célia Lamblin – sociologue*

Les migrations en France : de la politique d’immigration aux migrations comme problème social.

Séance 1 : Etat-Nation, contrôle des déplacements et politique d’immigration en France (1789-1975)
Depuis plusieurs années maintenant, il ne se passe pas une journée sans qu’ici ou là sur la planète, la question des migrations ne soit posée dans l’espace médiatique. Si les nombreux reportages réalisés donnent l’impression d’un phénomène en expansion, qu’en est-il de la réalité ?
Pourquoi le déplacement et le franchissement des frontières est-il si problématique ? Sans doute, le point de vue historique nous est d’un grand
secours pour comprendre que la manière dont les Etats traitent la question de l’immigration est étroitement liée à la construction et aux
transformations de nos sociétés. L’idée n’est pourtant pas de retracer de manière linéaire l’histoire de l’immigration en France mais bien de saisir à quel moment et dans quelle circonstance la catégorie nationale a acquis
un sens déterminant dans l’organisation des affaires humaines. Dans ce sens, nous garderons à l’esprit que s’intéresser aux migrations, c’est
aussi s’intéresser aux manières de faire société et qu’au-delà de concerner les personnes qui franchissent les frontières, les migrations s’inscrivent dans des processus complexes de transformation sociales, culturelles,
économiques et politiques.

*Célia Lamblin est sociologue au Labexmed

https://labexmed.nakalona.fr/exhibits/show/doctorants/celia-lamblin

12/12/17
Pensée et langage
Bernard Lamizet*

Œdipe, l’inconscient, la loi et le langage

Pensée, langage, culture

Bernard LAMIZET

Pensée et langage

Il ne peut y avoir de pensée sans langage. Au-delà de la dimension culturelle et anthropologique de cette question, sans doute est-ce, d’ailleurs, là que s’inscrit la différence fondamentale entre les hommes et les animaux, la rupture qui institue l’identité humaine. C’est la raison pour laquelle il importe de réfléchir à la question de l’articulation entre pensée et langage.

Une dialectique entre pensée et langage

Sans doute est-il vain de chercher à savoir si c’est par le langage que la pensée peut s’engager ou s’il est nécessaire de penser pour parler : langage et pensée constituent les deux faces d’une même pratique sociale. C’est dans le langage que la pensée se met en œuvre et c’est sur la pensée que se fonde la signification du langage…

Continuer la lecture de 12/12/17
Pensée et langage
Bernard Lamizet*

05/12/17
Pensée et langage
Bernard Lamizet*

Langage et communication

Il ne peut y avoir de pensée sans langage. Au-delà de la dimension culturelle et anthropologique de cette question, sans doute est-ce, d’ailleurs, là que s’inscrit la différence fondamentale entre les hommes et les animaux, la rupture qui institue l’identité humaine. C’est la raison pour laquelle il importe de réfléchir à la question de l’articulation entre pensée et langage.

*Bernard Lamizet est professeur émérite de Sciences de l’information et de la communication à l’Institut d’études politiques de Lyon. Continuer la lecture de 05/12/17
Pensée et langage
Bernard Lamizet*

17/10/17
Le concept de travail – 2 / 2
Pierre Bachman*

Avec Pierre Bachman*

Le concept du travail peut être abordé sous plusieurs perspectives. Sa définition basique indique qu’il s’agit de la mesure de l’effort fait par les êtres humains. Du point de vue néoclassique de l’économie, par exemple, le travail est l’un des trois facteurs de la production, ainsi que la terre et le capital.

*Ingénieur École centrale de Marseille
Diplômé d’analyse pluridisciplinaire des situations de travail de l’université de Provence

Chef du service de mécanique des chaussées du laboratoire régional des ponts et chaussées d’Aix-en-Provence

Au sein de l’université de Provence, a participé à la fondation de « l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail » qui a donné naissance à l’ergologie sous l’impulsion d’Yves Schwartz, de Daniel Faïta, de Jacques Durafour.
Membre du conseil d’administration de cette université pendant une dizaine d’années.

Membre du conseil économique et social de la région PACA de 1990 à 2001

1999 à 2010 : participation à deux importantes recherches européennes sur les thèmes du travail, du droit, du développement des capacités des hommes et des territoires en Europe sous la direction de Robert Salais, économiste, professeur à l’École normale supérieure de Cachan (respectivement intitulées « Eurocap » et « Capright »).

Auteur de contributions, rapports et publications dans diverses revues, sur les questions de l’emploi, de la démocratie, du droit, du travail.

Biographie

  • « Développer Les Capacités des hommes et des territoires en Europe » ouvrage collectif sous la direction de Robert Salais et Robert Villeneuve aux éditions de l’ANACT , février 2006,
  • Articles intitulés « Besoins Sociaux, développement, territoire et plein-emploi solidaire ».
  • Étude « Sur Le Travail remettons nous à l’ouvrage » septembre 2007, article dans le journal « L’Humanité » du 19 octobre 2012 : « Passer de l’employabilité à une sécurité sociale du travail »,
  • Revue « Économie Et Politique » de janvier – février 2013 article « De l’emploi à la sécurité sociale du travail, de la souffrance aux dynamiques du travail ».

10/10/17
Le concept de travail – 1 / 2
Pierre Bachman*

Avec Pierre Bachman*

Le concept du travail peut être abordé sous plusieurs perspectives. Sa définition basique indique qu’il s’agit de la mesure de l’effort fait par les êtres humains. Du point de vue néoclassique de l’économie, par exemple, le travail est l’un des trois facteurs de la production, ainsi que la terre et le capital.

*Ingénieur École centrale de Marseille
Diplômé d’analyse pluridisciplinaire des situations de travail de l’université de Provence

Chef du service de mécanique des chaussées du laboratoire régional des ponts et chaussées d’Aix-en-Provence

Au sein de l’université de Provence, a participé à la fondation de « l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail » qui a donné naissance à l’ergologie sous l’impulsion d’Yves Schwartz, de Daniel Faïta, de Jacques Durafour.
Membre du conseil d’administration de cette université pendant une dizaine d’années.

Membre du conseil économique et social de la région PACA de 1990 à 2001

1999 à 2010 : participation à deux importantes recherches européennes sur les thèmes du travail, du droit, du développement des capacités des hommes et des territoires en Europe sous la direction de Robert Salais, économiste, professeur à l’École normale supérieure de Cachan (respectivement intitulées « Eurocap » et « Capright »).

Auteur de contributions, rapports et publications dans diverses revues, sur les questions de l’emploi, de la démocratie, du droit, du travail.

Biographie

  • « Développer Les Capacités des hommes et des territoires en Europe » ouvrage collectif sous la direction de Robert Salais et Robert Villeneuve aux éditions de l’ANACT , février 2006,
  • Articles intitulés « Besoins Sociaux, développement, territoire et plein-emploi solidaire ».
  • Étude « Sur Le Travail remettons nous à l’ouvrage » septembre 2007, article dans le journal « L’Humanité » du 19 octobre 2012 : « Passer de l’employabilité à une sécurité sociale du travail »,
  • Revue « Économie Et Politique » de janvier – février 2013 article « De l’emploi à la sécurité sociale du travail, de la souffrance aux dynamiques du travail ».

Pierre Bachman

Ingénieur École centrale de Marseille ( Diplômé d’analyse pluridisciplinaire des situations de travail de l’université de Provence

Chef du service de mécanique des chaussées du laboratoire régional des ponts et chaussées d’Aix-en-Provence

Au sein de l’université de Provence, a participé à la fondation de « l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail » qui a donné naissance à l’ergologie sous l’impulsion d’Yves Schwartz, de Daniel Faïta, de Jacques Durafour.
Membre du conseil d’administration de cette université pendant une dizaine d’années.

Membre du conseil économique et social de la région PACA de 1990 à 2001

1999 à 2010 : participation à deux importantes recherches européennes sur les thèmes du travail, du droit, du développement des capacités des hommes et des territoires en Europe sous la direction de Robert Salais, économiste, professeur à l’École normale supérieure de Cachan (respectivement intitulées « Eurocap » et « Capright »).

Auteur de contributions, rapports et publications dans diverses revues, sur les questions de l’emploi, de la démocratie, du droit, du travail.

Biographie

  • « Développer Les Capacités des hommes et des territoires en Europe » ouvrage collectif sous la direction de Robert Salais et Robert Villeneuve aux éditions de l’ANACT , février 2006,
  • Articles intitulés « Besoins Sociaux, développement, territoire et plein-emploi solidaire ».
  • Étude « Sur Le Travail remettons nous à l’ouvrage » septembre 2007, article dans le journal « L’Humanité » du 19 octobre 2012 : « Passer de l’employabilité à une sécurité sociale du travail »,
  • Revue « Économie Et Politique » de janvier – février 2013 article « De l’emploi à la sécurité sociale du travail, de la souffrance aux dynamiques du travail ».

Pauline PERRENOT

Les médias contre la gauche : droitisation sans fin du débat public

Service après-vente zélé des politiques gouvernementales et consécration enthousiaste du grand « réformateur » ; banalisation des thèses de l’extrême droite et légitimation de ses représentants ; mutilation permanente du débat socio-économique ; journalisme de préfecture applaudissant la répression des mouvements sociaux et promouvant le durcissement de l’autorité de l’État ; tirs de barrage contre la gauche dans toutes ses composantes et, en particulier, contre ses franges les moins solubles dans le réformisme… Les médias dominants, en situation d’interdépendance étroite à l’égard des pouvoirs politique et économique, contribuent à mutiler le pluralisme et le débat démocratique. Dirigés et contrôlés par des chefferies éditoriales sociologiquement solidaires des intérêts et des points de vue des classes dirigeantes, ils jouent un rôle actif dans l’histoire sans fin de la droitisation du débat public depuis quarante ans. Un processus qui s’est encore accéléré au cours du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, en même temps que se dégradaient les conditions d’expression et d’existence médiatique de la gauche.

Pauline Perrenot est journaliste, secrétaire de rédaction et co-animatrice de l’association Acrimed (Action-Critique-Médias). Les médias contre la gauche, paru en mars 2023 aux éditions Agone, est le fruit d’un travail et d’un engagement collectifs.

Les médias contre la gauche, paru en mars 2023 aux éditions Agone, est le fruit d’un travail et d’un engagement collectifs.