19 mai
Espace & politique
Roland le Bris

mardi 19 mai 2015

19 à 21 heures

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Philosophie :

Roland Le Bris
qui traitera le thème : « Espace et politique »

Deuxième session après son intervention « Nationalisme versus national » du 14 avril 2015.



 

 

Notes de support de présentation

à la séance de l’Université populaire d’Aubagne le 19 mai 2015

[Télécharger]

 

Henri LEFEBVRE « La production de l’espace » Anthropos première édition 1974 réédition 2000

Écouter un entretien avec Henri Lefebvre sur ina.fr

 

 

  1. Le moment de la pensée de l’espace et de l’urbain chez Henri Lefebvre

  • L’œuvre d’HL peut être décomposé en moments comme il l’a suggéré lui-même
  • 1ère séance : le moment idéologique dans un contexte de montée en puissance du national-socialisme allemand
  • 2ème séance : le moment de la pensée de l’espace et de l’urbain dans un contexte (les années 1960/1970) de déploiement de la politique de l’Etat en la matière sur le territoire français
  • Issu du monde rural (Navarrenx dans le Béarn), il écrit une thèse à partir de notes prises sous l’occupation sur la vallée de Campan dans les Pyrénées. Le moment urbain est concentré sur une période courte au cours de laquelle il termine sa carrière d’enseignant comme professeur dans la jeune Université de Nanterre (de 1966 à 1973). Publication de 6 livres sur le sujet en 6 ans (« le droit à la ville » en 1968, « du rural à l’urbain » et « la révolution urbaine » en 1970, « la pensée marxiste et la ville » en 1972, « espace et politique » en 1973 et le plus important « la production de l’espace » en 1974). A cela s’ajoutent les articles publiés notamment dans la revue Espace et société très active de 1970 à 1980 et les conférences prononcées sur tous les continents.

 

  1. La réception de l’œuvre d’ Henri Lefebvre

    • Certes « pas assez lu, cité, revendiqué» (Thierry Pacquot, préface à « Agir avec HL. Altermarxiste ? Géographe radical ? » Chronique sociale 2015)
    • Néanmoins inégal selon les pays et les thèmes
    • Un des auteurs français du 20 ème siècle les plus traduits
    • Le moment de la pensée de l’espace et de l’urbain est parmi les plus travaillés, y compris en France

 

  1. Retour sur la démarche d’Henri Lefebvre

    • L’existence de moments traduit la volonté de s’inscrire dans une conjoncture (pour la question de l’espace, la construction d’un réseau autoroutier, la création de villes nouvelles, l’émergence des centres commerciaux, l’apparition des zones pavillonnaires …) et d’approfondir un sujet. A ce titre, le projet de la production de l’espace était clairement énoncé : « Il y a douze ou quinze ans, lorsque ce livre fut écrit, les conceptions de l’espace étaient confuses, paradoxales, incompatibles … En philosophie, l’espace était dédaigné … Quant aux sciences qui s’en occupaient, elles se le partageaient, l’espace se fragmentant d’après des postulats méthodologiques simplifiés : le géographique, le sociologique, l’historique, … Paradoxalement, … la pratique … allait en un autre sens … on inventait la planification spatiale ; et ceci en France, principalement ; on ne se proposait rien de moins que de façonner, de modeler rationnellement l’espace français, dont on trouvait (non sans argument) qu’il prenait, en laissant aller la force des choses, une mauvaise allure et des dispositions fâcheuses : ici désertification, ailleurs encombrement … » (Préface à la réédition de la production de l’espace, 1985, p XVII)

 

  • Mais la distinction de ces moments n’empêche pas une certaine continuité, une pensée qui revient selon une démarche englobante sur des questions déjà traitées ou qui préfigure des questions à venir. La production de l’espace est en ce sens un livre charnière (retour sur la nation, préfiguration de la rythmanalyse)
  • HL ne cherche pas à produire un système théorique, une conception cohérente et close. Il s’agit d’une pensée vivante, en mouvement qui intervient dans une actualité sociale et intellectuelle (en cela, certaines de ses analyses peuvent être datées) mais qui cherche à tracer des lignes de force qui dépassent cette inscription dans son époque. A ce titre, pour le moment considéré, HL vise à construire une théorie unitaire de l’espace. « L’habiter, l’habitation, l’habitat … concernent l’architecture. La ville, l’espace urbain, relèvent d’une autre spécialité : l’urbanisme. Quant à l’espace plus large, le territoire (régional, national, continental, mondial), il ressort d’une compétence différente, celle des planificateurs et des économistes. Tantôt donc ces spécialités rentrent les unes dans les autres, se télescopant sous la férule d’un acteur privilégié, le politique. Tantôt elles tombent les unes hors des autres, délaissant tout projet commun et toute communauté théorique. Une théorie unitaire devrait mettre fin à cette situation … » (La production de l’espace, p 19). Au-delà des efforts de HL, ce projet a échoué au profit d’un foisonnement de micro analyses spécialisées et d’une difficulté du politique à formuler du stratégique.
  • Ce faisant, cette pensée est foisonnante, parfois difficile à suivre dans ce qui reste un livre complexe. Les références sont hétéroclites depuis des philosophes (certes Marx mais aussi Hegel, Nietzche …), des écrivains, des architectes (Le Corbusier), Freud … Les sujets abordés sont multiples. Les registres de pensée variables …
  • Tout ceci constitue un appel à réfléchir encore très actif

 

  1. Retour sur le rapport entretenu par Henri Lefebvre avec Marx

    • A une époque où le marxisme était omniprésent mais dont on percevait le prochain déclin
    • Epoque au cours de laquelle un effort pour relire Marx est entrepris (notamment en France autour de Louis Althusser d’une part, de Lucien Sève d’autre part) après l’avoir ânonné ou caricaturé
    • HL se distingue par le fait de prendre les écrits de Marx comme un élément de la pensée universelle, à lire comme une œuvre inachevée, tâtonnante ; à considérer de manière critique ie en s’appropriant ce qui peut être identifié comme valide et en rejetant ce qui peut être identifié comme dépassé ; à localiser sa théorie c’est-à-dire en prenant en compte des objets absents de la pensée de Marx et pourtant fondamentaux à ses yeux (le corps par exemple).
    • En référence aux derniers écrits de Marx, HL insiste sur le fait que la relation dialectique se manifeste en trois termes et non pas deux (opposition manichéenne qui évacue tout ce qui fait l’activité vivante). Le mode production capitaliste ne se caractérise pas seulement par l’unité contradictoire entre capital et travail. Mais terre, capital et travail. A ces 3 éléments correspondent trois types de revenus : la rente, le profit et le salaire
      • La terre ? C’est désormais pour HL « l’espace entier: le solles sous-sols, c’est-à-dire les ressources cachée jusqu’au fond des mers et des terres, en énergie, en matières premières et enfin ce qu’on pourrait appeler le sur-sol, c’est-à-dire les volumes, les constructions en hauteur, l’espace des montagnes et des planètes … » (La production de l’espace, p 375)
      • L’espace devient un moment important du procès de la production : « En tant que produit, par interaction ou rétroaction, l’espace intervient dans la production elle-même : organisation du travail productif, transports, flux des matières premières et des énergies, réseaux de répartition des produits » (La production de l’espace, p XX préface). Il faudrait y ajouter aujourd’hui les flux d’information dans un espace virtuel dont la réalité est manifeste.

 

  1. Le concept d’espace

    • « Thèse centrale sur laquelle il faut revenir … Le mode de production organise -produit- en même temps que certains rapports sociaux -, son espace (et son temps).» (préface, p XXV)
    • Le concept d’espace peut être scindé en deux :
      • L’espace social construit, produit, projeté.
        1. «  Cet espace qui semble homogène, qui paraît donné d’un bloc dans son objectivité, dans sa forme pure, tel que nous le constatons est un produit social (Espace et politique, p.53.). A ce titre, l’espace n’est pas innocent, neutre ; il est politique, il relève d’une stratégie. « S’il a un air neutre, indifférent par rapport au contenu, donc purement formel, … cet espace, c’est précisément parce qu’il est déjà occupé, aménagé, déjà objet de stratégies anciennes, dont on ne retrouve pas toujours les traces. L’espace a été façonné, modelé à partir d’éléments historiques ou naturels, mais politiquement  » (Espace et politique, p.53.).
        2. « La forme de l’espace social, c’est la rencontre, le rassemblement, la simultanéité. Qu’est-ce qui rassemble ? Qu’est-ce qui est rassemblé ? Tout ce qu’il y a dans l’espace, tout ce qui est produit soit par la nature, soit pas la société » (La production de l’espace, p 121)
        3. La nature elle-même est un espace produit. C’est en ce sens que HL parle de nature seconde.
      • L’espace mental élaboré par HL comprend trois dimensions : l’espace perçu, l’espace conçu, l’espace vécu :
        1. Espace perçu? « Dans le néocapitalisme, qu’est-ce que la pratique spatiale ? Elle associe étroitement dans l’espace perçu la réalité quotidienne (l’emploi du temps) et la réalité urbaine (les parcours et les réseaux reliant les lieux de travail, de la vie privée, des loisirs) … La pratique spatiale moderne se définit donc par la vie quotidienne d’un habitant d’HLM en banlieue, cas-limite et significatif … Une pratique spatiale  doit posséder une certaine cohésion, ce qui ne veut pas dire une cohérence » (La production de l’espace, p 48)
        2. Espace conçu? C’est celui des « savants, des planificateurs, des urbanistes, des technocrates … » (La production de l’espace, p 48)
        3. Espace vécu? « espaces des habitants, des usagers mais aussi de certains artistes » (La production de l’espace, p 49)

 

  1. L’histoire de l’espace urbain

  • « Si l’espace (social) intervient dans le mode de production, à la fois effet, cause et raison, il change avec ce mode de production ! … Donc il y a une histoire de l’espace (comme du temps, comme des corps, de la sexualité, etc). Histoire encore à écrire » (La production de l’espace, Préface, p XXII)

 

  • « Un sujet domine cette période : la ville historique occidentale, avec son territoire qu’elle domine » (La production de l’espace, p 60) :
    • 1er exemple : Venise « Venise … espace unique, exemplaire. Œuvre d’art ? Non, pas de plan préconçu. Elle naquit des eaux. Et cependant, avec lenteur … à l’origine, il y eut un défi (à la nature, aux ennemis) et un but (le commerce). L’espace occupé sur la lagune, en utilisant les marécages, hauts-fonds, débouchés vers le large, ne peut se séparer d’un espace plus vaste, l’espace des échanges commerciaux, qui pour lors n’étaient pas encore mondialisés, mais surtout méditerranéens et orientaux. Il a fallu la continuité d’un grand dessein, d’un projet pratique, d’une caste politique … l’oligarchie marchande » (La production de l’espace, p 92). Venise n’a pas été conçue comme une œuvre d’art mais pourtant sans doute perçue a posteriori comme telle.
    • 2ème exemple : la Toscane : « A partir du 13 ème siècle à peu près, l’oligarchie urbaine (commerçants, bourgeois) transforme les domaines seigneuriaux (les latifundia) qu’elle possède par héritage ou qu’elle acquiert. Sur ces terres ; elle installe le colonat partiaire : des métayers au lieu des serfs. Le métayer reçoit une part du produit : il a donc intérêt à produire, plus que l’esclave ou le serf… La bourgeoisie urbaine veut à la fois nourrir les gens des villes, investir dans l’agriculture, s’appuyer sur le territoire entier, alimenter le marché des céréales, des laines, des peaux, sous son contrôle. Elle transforme donc le pays et le paysage, sur un plan préconçu et suivant un modèle : les poderi, maisons des métayers, se groupent autour des palais où séjourne, à l’occasion, le propriétaire où habite son régisseur. Des allées de cyprès relient les poderi au palais. Que symbolise le cyprès ? La propriété, l’immortalité, la perpétuité. Et voici que les allées de cyprès s’inscrivent dans le paysage lui donnant à la fois une profondeur et un sens … L’espace produit ne fut ni rural ni urbain, mais résultat de leur relation spatiale nouvellement engendrée … Cette croissance et le développement solidaire n’allaient pas sans multiples conflits, sans luttes de classes (entre aristocratie et bourgeoisie montante, entre le popolo minuto et le popolo grasso dans la ville, entre les gens des villes et ceux des campagnes …» (La production de l’espace, p 94-95).
    • 3ème exemple : la place du marché: « L’originalité de la place du marché n’a pas été suffisamment mise en lumière, accablée par la splendeur des édifices religieux et politiques. Qu’on s’en souvienne donc : l’antiquité considéra le commerce et les commerçants comme extérieurs à la cité, étrangers à la constitution politique, relégués dans les périphéries. La base de la richesse restait la propriété foncière, celle de la terre. La révolution médiévale fait entrer le commerce dans la ville et l’installe au centre de l’espace urbain transformé. La place du marché, différente de l’agora comme du forum, libre d’accès, s’ouvre de toutes parts sur le territoire environnant (que la ville domine et qu’elle exploite) sur le réseau des routes et chemins. La halle, invention géniale, différente du portique comme de la basilique, abrite les transactions et permet aux autorités de les contrôler … L’espace qui s’instaure … au cours du Moyen âge se définit comme un espace d’échanges et de communications, donc de réseaux … L’espace religieux ne disparaît pas devant celui du commerce … Au XVI ème siècle, en Europe occidentale, se passe quelque chose d’une importance décisive ; pourtant ce n’est pas un événement portant sa date, ni un changement institutionnel, ni même un processus clairement déterminable par une mesure économique : croissance de telle production, apparition de tel marché. L’Occident bascule : la Ville l’emporte sur la campagne, en poids économique et pratique, en importance sociale. Ce qui veut dire que l’argent domine la terre ; la propriété foncière perd son importance primordiale. La société change globalement mais inégalement si l’on considère les secteurs, les éléments et moments, les institutions … L’espace et le temps s’urbanisent, autrement dit le temps et l’espace de la marchandise et des marchands l’emportent : mesures, comptes, contrats et contractants. Le temps, celui de la production des biens échangeables, de leur transport, de leur livraison, de leur vente et du paiement … mesure l’espace ; mais c’est l’espace qui régit le temps car le mouvement des marchandises, de l’argent et du capital naissant, suppose des lieux de production, des navires et des chariots pour les transports, des ports, des entrepôts, des banques, des bureaux de change … » (La production de l’espace, p 306-307-309-320)
  • Au regard de la centralité de l’espace, HL propose une périodisation historique : l’ère agraire, l’ère industrielle et l’ère urbaine (revisitant ainsi le schéma classique primaire-secondaire-tertiaire)
    • Dans l’ère agraire, « la ville est une œuvre … La monumentalité est un aspect essentiel de la ville … mais l’emploi du temps des membres de la collectivité urbaine n’est pas un aspect moins important» (Espace et politique, p.74.), un emploi du temps encore caractérisé par l’usage. « Le temps et l’espace de la période agraire sont accompagnées de particularités juxtaposées, celles de sites, des climats, de la faune et de la flore, des ethnies humaines … » (Espace et politique, p.79).
    • « L’industrie est … apparue comme la non-ville et l’anti-ville. Elle s’est implantée au hasard des ressources … Elle fait croître les villes démesurément mais dans un éclatement de leurs caractéristiques anciennes … Avec l’industrie, c’est la généralisation de l’échange et du monde de la marchandise…. Tout ce qui a fait la vitalité de la ville comme œuvre a disparu devant la généralisation du produit » (Espace et politique, p.76.). « Le temps et l’espace de l’ère industrielle ont tendu et tendent encore vers l’homogénéité, vers l’uniformité, vers la continuité contraignante » (Espace et politique, p.79). Au cours de cette période, « L’Etat-nation, basé sur un territoire déterminé, l’emporte à la fois sur la ville-Etat … et sur l’Etat-Empire … » (La production de l’espace, p 323)
    • « La société entière devient urbaine» (Espace et politique, p.76.). « L’urbain est un continent que l’on découvre » (Espace et politique, p.73). « Ce que la forme urbaine rassemble et rend simultané peut être très divers. Ce sont tantôt des choses, tantôt des gens, tantôt des signes » (Espace et politique, p.77). « Le temps et l’espace de l’ère urbaine deviennent différentiels … Des réseaux et des flux extrêmement différents se superposent et s’enchevêtrent … » (Espace et politique, p.79). « Les différences se maintiennent ou débutent en marge de l’homogénéisation, soit comme résistances, soit comme extériorités » (La production de l’espace, p 430)
  1. L’écologie politique

  • Rémi Hess : « Quand on pense que ce texte date de trente ans, on est frappé par son actualité … et par la difficulté que la société a à prendre en charge le problème de l’espace dans toute son extension politique … Le développement de l’écologie politique n’en est qu’à ses débuts. D’une certaine manière, HL en a été des précurseurs » (Avant-propos, La production de l’espace, 2000)
  • Pour HL, « La question politique … se détaille … : la question du politique en général, de son statut dans la pratique sociale … la question de la politique et de son rôle … la question des politiques, hommes d’Etat ou hommes de l’Etat, de leur formation et de leur sélection » (La production de l’espace, p 435). Il y a de ce point de vue une position « de droite » qui aboutit à une « grande nostalgie passéiste, à une complainte sur la nature perdue» (Espace et politique, p.57.) et une position de gauche qui doit prendre la mesure de la gravité de la situation (« l’eau, l’air et la lumière sont menacés. Nous allons au-devant d’échéances terrifiantes » (Espace et politique, p.57) et qui ne peut se déployer que si un effort de penser est consenti : « Certes, les écologistes avaient déjà appelé l’attention et ému l’opinion : territoire, environnement, air et eau pollués, la nature, cette matière première, matériau de la Ville, ravagée sans scrupules. Il manquait à cette tendance écologique une théorie générale du rapport entre l’espace et la société, – entre le territorial, l’urbanistique, l’architectural … » (La production de l’espace, Préface, 1985).
  • La transformation sociale suppose la recherche d’un espace approprié : « Changer la vie, changer la société ne veut rien dire s’il n’a pas production d’un espace approprié » (La production de l’espace, p 72) « Un espace approprié ressemble à une œuvre d’art sans qu’il en soit le simulacre. Souvent, il s’agit d’une construction, monument ou bâtiment. Pas toujours : un site, une place, une rue peuvent se dire appropriés. De tels espaces abondent, encore qu’il ne soit pas toujours facile de dire en quoi et comment, par qui et pour qui, ils furent appropriés » (La production de l’espace, p 192)
  • Le projet pourrait être « à l’horizon, à la limite des possibles, de produire l’espace de l’espèce humaine, comme œuvre collective (générique) de cette espèce, à l’instar de ce qu’on nomma et nomme encore l’art …Créer (produire) l’espace planétaire comme support social d’une vie quotidienne métamorphosée, ouverte aux possibilités multiples, tel s’ouvrirait l’orient, à l’horizon » (La production de l’espace, p 485)
  • En conclusion, quel est l’apport politique de cet ouvrage théorique ? « Une orientation. Rien de plus et rien de moins … Rien qui ressemble à un système » (La production de l’espace, p 485)

 

 

 

A voir aussi :

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Pour en savoir plus…

Publications (Ouvrages collectifs)

« Travail et ergologie. Entretiens sur l’activité humaine », sous la direction d’Yves Schwartz et Louis Durrive, Editions Octares, 2003.

« Demain l’emploi », en collaboration avec Jean-Christophe Le Duigou, Editions de L’Atelier, 1998.

« Reconnaissances du travail », sous la direction d’Yves Schwartz, PUF, 1997.

« Le travail à l’épreuve du salariat : A propos de la fin du travail », sous la direction de Paul Bouffartigue et d’Henri Eckert, L’Harmattan, 1997.

Articles

« Le métier de consultant auprès des institutions représentatives du personnel«  Faire Savoirs n°0. Juin 2001.

« Interrogations sur la démarche et les orientations de la discipline économique«  Société française. N°46. Printemps 1993.

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Accueil à partir de 18 heures 30

Début du cours à 19 heures 00

Lycée Joliot Curie salle 006
8 avenue des Goums (portail bleu près de la poterie Ravel)

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