Michel Agier
Ethnologue et anthropologue,
Directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement et Directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.
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03/03/25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
24/02/25 – 130 avenue du Prado
LES LYCÉEN·NES QUI TRAVAILLENT DURANT L’ANNÉE SCOLAIRE
Thierry BERTHET – Sociologie
Thierry Berthet
Directeur de recherche CNRS
LEST – Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail
17/02/25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
VERS UNE ALIMENTATION PLUS DURABLE : COMMENT Y ARRIVER ?
Emmanuelle REBOUL + Nicole DARMON– Sciences
Par définition, l’alimentation durable est nutritionnellement adéquate sûre et saine, protectrice et respectueuse de la biodiversité et des écosystèmes, culturellement acceptable et économiquement viable, accessible et abordable. Mais toutes ces exigences ne sont pas spontanément compatibles, notamment les produits gras et sucrés sont financièrement accessibles et ont un faible impact environnemental (car ils sont d’origine végétale) mais ils posent des problèmes de santé. Pour aller vers une alimentation plus durable, il faut réduire les quantités (acheter moins, gaspiller moins, manger juste ce dont nous avons besoin) et augmenter la qualité (diversifier et végétaliser avec des produits végétaux peu transformés). Par ailleurs, consommer d’avantages de végétaux pose certains challenges nutritionnels, les micronutriments des végétaux étant parfois moins biodisponibles que les micronutriments contenus dans les produits animaux. Alors, comment tout concilier ?
Emmanuelle Reboul
Directrice de recherche INRAE
Animatrice de l’équipe « Micronutriments et maladies métaboliques »
Centre de recherche en CardioVasculaire et Nutrition, Marseille
Nicole Darmon
Directrice de recherche honoraire INRAE
Experte en nutrition et santé publique, et spécialiste de l’alimentation durable et des inégalités sociales en nutrition, mes recherches visent à traduire les recommandations (nutritionnelles, toxicologiques, environnementales…) en pratiques alimentaires réalistes en se basant sur des observations, des modélisations et des interventions sur différents thèmes d’intérêt pour la société civile (petit budget, jardins partagés, achats des foyers, restauration collective, bien vieillir…).
10/02/25 – 130 avenue du Prado
PENSER LE RAPPORT HOMME-NATURE
Charles FIGUIÈRES – Économie
La biodiversité. Comment la mesure -t-on ? Comment hiérarchiser les priorités de conservation ? Plus généralement et philosophiquement, comment penser demain le rapport Homme-Nature ?
Charles FIGUIÈRES
Professeur de sciences économiques, Aix-Marseille Université, AMSE
03-02-25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
PENSÉE FUTURE ET ANTICIPATRICE POUR ENVISAGER LE MONDE DE DEMAIN
Cynthia LOPEZ-BAGOUSSE _ Psychologie
La pensée future et anticipatrice pour envisager aujourd’hui le Monde de demain
Penser l’avenir fait partie de la cognition humaine : chacun de nous, sauf pathologie spécifique, est capable d’envisager le futur. Mais comment faisons-nous pour envisager ce qui n’existe pas encore ? Quels processus et capacités cognitifs sont mobilisés pour imaginer des scénarios futurs ? Et pourquoi envisager aujourd’hui le Monde de demain ? Ces questions sont au cœur de mes travaux de recherche, je m’appuierai sur mes travaux de thèse. Après avoir présenté brièvement le fonctionnement de notre cerveau lorsqu’il envisage l’avenir, je parlerai des types de futurs que nous envisageons, avec un focus particulier sur les « futurs alternatifs dont tout le monde semble parler. Cela me donnera l’occasion de présenter une approche prospective et créative qui permet d’explorer les futurs alternatifs : le design-fiction.
Cynthia Lopez-Bagousse est doctorante en psychologie cognitive et ergonomie au centre de recherches PSYCLE (AMU). Ses travaux s’inscrivent en ergonomie prospective, et portent sur une approche prospective, critique et créative, le design-fiction. Elle étudie les effets de cette approche sur les processus cognitifs liés à l’anticipation et la créativité, et observe son impact sur la façon de penser et d'imaginer les futurs possibles. Elle est également cofondatrice d’Esprit Futur, une association dédiée à l'étude interdisciplinaire des visions du futur, elle a dans ce cadre organisé le cycle de séminaires « Pourquoi et comment nous pensons le futur ? », ainsi qu’un colloque s’intitulant « Quand la science-fiction change le monde… ».
27-01-25 – 130 avenue du Prado 13008
REDONNER LEUR POUVOIR AUX MOTS ET REPOLITISER LES RELATIONS SOCIALES
Flora BAJARD et Mustapha EL MIRI _ Sociologie
Dans cette intervention en binôme, Flora BAJARD et Mustapha EL MIRI proposeront d’examiner l’usage qui est fait de quelques mots centraux aujourd’hui dans nos sociétés européennes contemporaines (dans les médias, le milieux académique et intellectuel, ainsi que dans nos relations sociales ordinaires). A l’aide de leurs regards socio-anthropologiques, Flora BAJARD & Mustapha EL MIRI reviendront sur les détournements de sens et (ré)interprétations qui en sont faits ; ils défendront ainsi la nécessité de revenir à un soin quotidien des mots qui outillent nos échanges. C’est à cette condition que nous pouvons repolitiser notre quotidien, c’est-à-dire aiguiser une vigilance permanente aux rapports de force qui structurent notre société ; c’est alors aussi par ce biais que nous sommes en capacité d’humaniser nos liens.
Flora Bajard est sociologue, chargée de recherche au CNRS au Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail (LEST-CNRS, Aix-en-Provence) Ses travaux croisent la sociologie du travail et des professions, l’anthropologie politique et la sociologie de l’art.
Mustapha El Miri est maître de conférences en sociologie à l’Université Aix-Marseille et chercheur au Laboratoire d’économie et de sociologie du travail.
Ses recherches portent sur la sociologie des migrations et du racisme, les politiques sociales, la sociologie économique, la sociologie de l’État, la sociologie de la mondialisation et la sociologie politique.
20/01/25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
CHANGEMENT SOCIAL ET MOUVEMENTS ENVIRONNEMENTAUX EN FRANCE
Alexis LEROY – Psychologie sociale
Les problèmes environnementaux nécessitant des changements systémiques, cette thèse propose une approche psychosociale pour s’intéresser à la perspective des mouvements environnementaux. Après avoir décrit notre positionnement et contextualisé notre objet de recherche, nous présentons notre approche psychosociale. Celle-ci articule minorités actives, représentations sociales et écologie politique afin de proposer une grille de lecture systémique et critique pour étudier les mouvements environnementaux (article 1), et dans laquelle s’ancrent l’ensemble des contributions empiriques. À travers une revue systématique, l’article 2 montre que, si les approches de psychologie sociale s’intéressent à l’activisme environnemental, leurs contributions se limitent principalement à l’étude de l’engagement individuel. L’article 3 montre que la médiatisation des mouvements environnementaux dans la presse écrite française mène à des conflits socio-représentationnels, liés à l’interaction du type d’engagement (e.g., désobéissance civile vs. activisme actionnarial), de la ligne éditoriale des journaux et de la période temporelle. À partir de focus groups réalisés auprès de différents acteurs : militant.e.s, associations, industriel.les et publics précaires, l’article 4 éclaire comment les représentations des projets de société associés à l’environnement répondent à des enjeux positionnels et à des manières différentes d’envisager l’humain. Enfin, l’article 5 s’intéresse à l’impact socio-cognitif des mouvements environnementaux en cherchant à comprendre les facteurs liés à leur discrédit : mode d’action, discours et propension des participant·e·s à justifier le système économique.
Alexis Leroy.
Docteur en psychologie sociale
ATER à Aix-Marseille Université
Il s’intéresse à l’influence des mouvements environnementaux.
13-01-25 – 130 avenue du Prado 13008
Nous serons 10 milliards d’humains en 2050… et après ?
Bénédicte Gastineau & Valérie Golaz _ Démographie
La planète compte 8,2 milliards d’habitant.e.s en 2024. D’après les projections de population des Nations-Unies, la terre devrait compter 9,7 milliards d’habitant.e.s en 2050. D’ici là, certains pays vont voir leur effectif de population croître rapidement, d’autres vont voir leur population diminuer. Comment les démographes imaginent-ils le monde de 2050 ? A quoi ressembleront les 9,7 milliards d’habitant.e.s en 2050 ? Où vivront-ils ? Combien auront-ils, elles d’enfants ? Comme le craignent certain.e.s, les limites de la Planète seront-elles alors atteintes en 2050 ? voire dépassées ?
Bénédicte Gastineau, démographe à l’Institut de recherche pour le développement à l’Institut national d’études démographiques. Membre du Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED, IRD – AMU), elle travaille sur l’évolution démographique de sociétés rurales africaines dans des contextes de changements sociaux, environnementaux et climatiques.
Valérie Golaz, démographe à l’Institut national d’études démographiques.
Membre du Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED, IRD – AMU), elle travaille sur l’évolution démographique de sociétés rurales africaines dans des contextes de changements sociaux, environnementaux et climatiques.
06/01/25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
Le consentement
Océane PÉRONA – Sociologie
En France une écrasante majorité des plaintes pour violences sexuelles ou conjugales est classée sans suite.
Des plaintes classées sans suite pour « manque de preuves »
Entre 2012 et 2021 les taux de classement sans suite des plaintes par le parquet ont été considérables avec 86% pour les violences sexuelles et 72% pour les violences conjugales selon une étude de l’Institut des politiques publiques publiée le 3 avril dernier. Océane Perona est maîtresse de conférences en sociologie à Aix-Marseille Université. Sa thèse de doctorat consacrée à la place du consentement dans les enquêtes policières pour viol a été récompensée en 2018 par le Prix Gabriel Tarde de l’Association Française de Criminologie
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Océane Perona est maîtresse de conférences en sociologie à Aix-Marseille Université. Sa thèse de doctorat, consacrée à la place du consentement dans les enquêtes policières pour viol, a été récompensée en 2018 par le Prix Gabriel Tarde de l’Association Française de Criminologie
BONNE ANNÉE 2025
A l’an que vèn !
A l'an que vèn !
Que se sian pas mai, que siguen pas mens.