Galeries

20/01/25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
CHANGEMENT SOCIAL ET MOUVEMENTS ENVIRONNEMENTAUX EN FRANCE
Alexis LEROY – Psychologie sociale

La planète compte 8,2 milliards d’habitant.e.s en 2024. D’après les projections de population des Nations-Unies, la terre devrait compter 9,7 milliards d’habitant.e.s en 2050. D’ici là, certains pays vont voir leur effectif de population croître rapidement, d’autres vont voir leur population diminuer. Comment les démographes imaginent-ils le monde de 2050 ?  A quoi ressembleront les 9,7 milliards d’habitant.e.s en 2050 ? Où vivront-ils ? Combien auront-ils, elles d’enfants ? Comme le craignent certain.e.s, les limites de la Planète seront-elles alors atteintes en 2050 ? voire dépassées ?

Bénédicte Gastineau, démographe à l’Institut de recherche pour le développement à l’Institut national d’études démographiques. Membre du Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED, IRD – AMU), elle travaille sur l’évolution démographique de sociétés rurales africaines dans des contextes de changements sociaux, environnementaux et climatiques.

Valérie Golaz, démographe à l’Institut national d’études démographiques. Membre du Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED, IRD – AMU), elle travaille sur l’évolution démographique de sociétés rurales africaines dans des contextes de changements sociaux, environnementaux et climatiques.

13-01-25 – 130 avenue du Prado 13008
Nous serons 10 milliards d’humains en 2050… et après ?
Bénédicte Gastineau & Valérie Golaz _ Démographie


La planète compte 8,2 milliards d’habitant.e.s en 2024. D’après les projections de population des Nations-Unies, la terre devrait compter 9,7 milliards d’habitant.e.s en 2050. D’ici là, certains pays vont voir leur effectif de population croître rapidement, d’autres vont voir leur population diminuer. Comment les démographes imaginent-ils le monde de 2050 ? A quoi ressembleront les 9,7 milliards d’habitant.e.s en 2050 ? Où vivront-ils ? Combien auront-ils, elles d’enfants ? Comme le craignent certain.e.s, les limites de la Planète seront-elles alors atteintes en 2050 ? voire dépassées ?

Bénédicte Gastineau, démographe à l’Institut de recherche pour le développement à l’Institut national d’études démographiques. Membre du Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED, IRD – AMU), elle travaille sur l’évolution démographique de sociétés rurales africaines dans des contextes de changements sociaux, environnementaux et climatiques.

Valérie Golaz, démographe à l’Institut national d’études démographiques.
Membre du Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED, IRD – AMU), elle travaille sur l’évolution démographique de sociétés rurales africaines dans des contextes de changements sociaux, environnementaux et climatiques.



06/01/25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
Le consentement
Océane PÉRONA – Sociologie

En France une écrasante majorité des plaintes pour violences sexuelles ou conjugales est classée sans suite.

Des plaintes classées sans suite pour « manque de preuves »

Entre 2012 et 2021 les taux de classement sans suite des plaintes par le parquet ont été considérables avec 86% pour les violences sexuelles et 72% pour les violences conjugales selon une étude de l’Institut des politiques publiques publiée le 3 avril dernier. Océane Perona est maîtresse de conférences en sociologie à Aix-Marseille Université. Sa thèse de doctorat consacrée à la place du consentement dans les enquêtes policières pour viol a été récompensée en 2018 par le Prix Gabriel Tarde de l’Association Française de Criminologie

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Océane Perona est maîtresse de conférences en sociologie à Aix-Marseille Université. Sa thèse de doctorat, consacrée à la place du consentement dans les enquêtes policières pour viol, a été récompensée en 2018 par le Prix Gabriel Tarde de l’Association Française de Criminologie

16/12/24 -130 av du Prado
 Le réchauffement climatique s’accélère-t-il ? 
Benjamin Sultan – Climatologie 

Le réchauffement climatique s'accélère-t-il ?


Benjamin Sultan est directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) au laboratoire ESPACE-DEV à Montpellier. Il mène une recherche interdisciplinaire sur le réchauffement climatique, ses impacts et l’adaptation dans les pays du Sud, principalement en Afrique. Il est auteur contributeur du sixième rapport d’évaluation du GIEC et membre du comité scientifique du World Adaptation Science Programme des Nations Unies.

09/12/24 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
L’énergie, fragile trait d’union entre biodiversité, écosystèmes et climat
Nicolas Montès– Écologie

L’énergie, fragile trait d’union entre biodiversité, écosystèmes et climat
L’énergie est le moteur fondamental des écosystèmes : elle circule, se transforme et connecte la biodiversité, le fonctionnement des écosystèmes et le climat. Par la photosynthèse, les plantes captent l’énergie solaire et fixent le carbone pour produire de la biomasse. Cette énergie momentanément immobilisée dans la biomasse circule ensuite jusqu’aux animaux le long des réseaux trophiques. Ces flux énergétiques sont le résultat d’interactions complexes entre espèces, qui assurent les différents services écosystémiques essentiels à notre survie : approvisionnement (nourriture, eau, énergie,…), régulation (climat, érosion, ravageurs,…), maintien (sols, cycle de l’eau et des nutriments,…). Mais ce triptyque —biodiversité, écosystèmes, climat — repose sur des relations de dépendances réciproques dont l’énergie est le vecteur principal, ce qui rend les écosystèmes particulièrement vulnérables aux perturbations climatiques d’origine anthropique, dont les effets se font déjà sentir.

Nicolas Montès
Enseignant, chercheur, Maître de Conférences
Laboratoire LPED (Laboratoire Population Environnement Développement) Aix-Marseille Université

02-12-24 – 130 avenue du Prado 13008
Le monde se réduit-il à son organisation technologique ? 
Michel Blay _ Sciences

Le monde se réduit-il à son organisation technologique ?

Pour répondre à cette question il convient de s’inscrire dans une perspective historique.
D’où vient notre organisation technologique ? Comment notre modernité industrielle s’est-elle imposée contre les anciennes représentations de la nature vivante et sensible ? Qu’est-ce que la nature aujourd’hui ?
Michel Blay

Philosophe et historien des sciences, directeur de recherche honoraire au CNRS
Président du Comité pour l'histoire du CNRS

25-11-24 – Mairie des 1&7 arr – 61 la Canebière 13001
COMMENT NE PAS ÊTRE ESCLAVE DU SYSTÈME ?  
Alexandre Lacroix _ Philosophie

Comment ne pas être esclave du système ?
Nous sommes de plus en plus nombreux à en rêver : échapper au système, à cette maximisation du profit, partout, tout le temps, qui ravage nos sociétés et la planète. Mais rompre avec le mode de vie dominant exige des sacrifices que peu d’entre nous sont prêts à consentir. Entre la pleine adhésion et la fuite, un chemin existe-t-il ?
Oui, répond Alexandre Lacroix, qui plonge aux racines de notre malaise en dévoilant la logique de notre modernité connectée, ce monde où l’auto-entrepreneuriat, le télétravail et les vérités alternatives déclinées sur les réseaux sociaux effacent les frontières entre sphère publique et sphère privée, temps de travail et temps de loisir, exploiteur et exploité, vrai et faux.
Mettre à nu cette mécanique donne à chacun de nouveaux repères et nous permet d’introduire du jeu. En s’affranchissant de l’utilitarisme dominant, en se donnant un idéal non négociable qui guidera notre action, il est possible de reprendre en main les rênes de nos existences.
Alexandre Lacroix est écrivain, philosophe et journaliste
Directeur de la rédaction de Philosophie Magazine
Enseigne à Sciences-Po Paris l’écriture créative et les humanités politiques.
Président et cofondateur de l’école d’écriture Les Mots.
Dirige la collection « Les Grands Mots » chez Autrement.
À publié vingt livres.

18-11-24 – ANNULÉ
GAÏA, TERRE VIVANTE : HISTOIRE D’UNE NOUVELLE CONCEPTION DE LA TERRE
Sébastien DUTREUIL _ Philosophie

GAÏA, TERRE VIVANTE: HISTOIRE D'UNE NOUVELLE CONCEPTION DE LA TERRE
Qui est Gaïa ? Une proposition scientifique ou un nouveau rapport spirituel, philosophique et politique à la nature ? Gaïa est la divinité grecque qui a surgi après Chaos pour engendrer le monde. Mais c'est aussi le nom que James Lovelock, chimiste et ingénieur anglais, et Lynn Margulis, microbiologiste américaine, ont donné dans les années 1970 à l'hypothèse d'une régulation de l'habitabilité de la Terre par les êtres vivants. Cette figure clivante a généré des débats passionnés dans les sciences, en philosophie, dans la littérature écologiste.
Les critiques la résument à l'idée d'un altruisme biologique global, invalidé par la sélection naturelle et dont il ne resterait que de vaines élucubrations New Age. Lovelock estime quant à lui que l'ensemble de ses réflexions spéculatives sur la Vie et la Terre, élaborées depuis le laboratoire construit dans son garage au fond de la campagne anglaise, est à même de transformer les sciences et la conception moderne de la Nature.
Aucun de ces récits n'est satisfaisant. Ils ne permettent pas de restituer l'immense influence de Gaïa sur les sciences de l'environnement, de la constitution des sciences du système terre au concept d'Anthropocène. Ils masquent les enjeux philosophiques et politiques les plus importants de Gaïa. Cette enquête historique et philosophique cartographie les controverses et propose un nouveau récit. Gaïa est une nouvelle conception de la Terre, un cadre pour penser les pollutions de l'environnement global (climat, ozone, insecticides, pluies acides, etc.). Malgré les réticences qui subsistent à l'évocation du nom de Gaïa, nous pouvons enfin saisir l'influence profonde qu'elle a eue sur les savoirs, les philosophies et les politiques contemporaines de la Terre.
Sébastien Dutreuil est historien et philosophe des sciences, chargé de recherche au CNRS, directeur adjoint du Centre Gilles-Gaston-Granger, à Aix-Marseille université.

04-11-24 – 130 av du Prado 13008
LE MÉTAVERS
Pierre-Yves PEREZ – Sciences

Le métavers est parfois présenté comme étant une évolution naturelle d'internet, mais il présente des spécificités qui en font la fois un outil formidable pour la pédagogie mais aussi redoutable dans l'utilisation commerciale qui peut être faite des mécanismes attentionnels en jeu dans ces nouveaux tiers-lieu numériques
Pierre-Yves PEREZ
Consultant expert en organisation du travail, économiste sociologue de formation (Lest/Cnrs), a fait de la question de l’optimisation des pratiques collaboratives, dont celles à distance, sa spécialité. Particulièrement impliqué dans des actions de professionnalisation d’acteurs et de cartographies de compétences pour l’intelligence collective, il réintroduit le « corps » dans les pratiques pédagogiques via l’ « avatarisation » propre aux « mondes 3D Immersifs » en fondant Immersive-CoLab.


28-10-24 – Mairie des 1&7 arr – 61 la Canebière 13001
REGARD DE L’ÉCONOMISTE DANS LES PRATIQUES MÉDICALES ? 
Bruno VENTELOU _ Économie

La science économique repose sur des méthodes aux caractéristiques bien précises. Ces doctrines et méthodes semblent difficilement applicables aux questions de santé car « la santé n’a pas de prix », entendons-nous dire souvent. Nous discuterons pourtant de l’intérêt potentiel (et des limites !) du regard de l’économiste dans le champ des pratiques médicales. Nous aborderons par exemple :
-Les inégalités sociales face à la santé. 
-Les différences territoriales de financement et d’accessibilité des soins (les « déserts médicaux »).
-les performances comparées des systèmes de santé
Bruno VENTELOU est économiste, Directeur de Recherches au CNRS, membre de l’École d’Économie de l’Université Aix-Marseille. Il est spécialisé dans l’étude des choix et comportements de santé des populations, ainsi que dans l’analyse des performances des services et systèmes de santé. Il est membre du Haut Conseil de la Santé Publique. Il a co-piloté le livre «  Le système de santé français aujourd’hui : défis et enjeux » édité en 2021 pour le 30ème anniversaire du Collège des Economistes de la Santé.

14-10-24 – Mairie des 1&7 arr – 61 la Canebière 13001
COMMENT RÉSISTER À LA NUMÉRISATION DU MONDE ?
Yves MARRY – Société

De l’administration à l’éducation, en passant par le débat public, plus aucun champ de l’existence ne semble pouvoir être épargné par la numérisation, au détriment de la santé, des liens humains, de l’environnement et de la démocratie. Sommes-nous condamnés à devenir des homo numericus déconnectés du réel, spectateurs impuissants des désastres écologiques annoncés ? Peut-être pas. Résister commence par reconquérir notre attention, ressource première du « capitalisme attentionnel ».
Yves Marry
Cofondateur et délégué général de l’association Lève les yeux, qui lutte contre la surexposition aux écrans et promeut la déconnexion, Yves Marry a publié en février 2024 Numérique, on arrête tout et on réfléchit, chez Rue de l’échiquier, ainsi que « La guerre de l’attention. Comment ne pas la perdre » aux éditions l’Echappée en 2022, co-écrit avec Florent Souillot.

07-10-24 – 130 av du Prado 13008
L’ACOUSTIQUE ENVIRONNEMENTALE
Amandine GASC – Écologie

Nous nous intéresserons ici aux paysages sonores d’un point de vue écologique. Nous voyagerons dans des écosystèmes variés, allant de la forêt tropicale de Nouvelle-Calédonie au désert d’Arizona pour une illustration de la richesse des environnements sonores naturels et des espèces qui y vivent. Nous discuterons de l’étude de ces paysages sonores par les scientifiques appelés ecoacousticiens, les questions qui se posent, les défis techniques et les enjeux concrets de conservation qui en découlent.
Amandine Gasc
Écologue, conservation biologique et écoacoustique
Institut Méditerranéen de Biodiversité et d'Écologie Marine et Continentale (IMBE), Chargée de Recherche Institut de recherche pour le développement (IRD)