Monique Pillant, professeure certifiée, a fait ses études à l'université d'Aix-en-Provence, enseigne la philosophie depuis 25 ans et depuis 1998 au lycée Thiers de Marseille.
Membre du Rézophilo ; des Philosophes-Publics, elle intervient à ce titre régulièrement aux Baumettes, dans les Centres sociaux-culturels, auprès des migrant.es, sur la Canebière, dans La Provence, etc..
Il n’est pas rare de lire que la rationalité scientifique, telle qu’elle se construit au XVIIe siècle en Europe, est la complice d’une approche insensible et prédatrice de la nature. Qu’en est-il réellement ? Que retiennent les sciences de ce que nous appelons nature et comment construisent-elles leur objet d’étude ? Est-il bien vrai que les sciences s’opposent à une approche écologiste de nos milieux ? On cherchera à comprendre pourquoi la représentation de la nature qu’élabore la physique classique refroidit le monde et nous le rend paradoxalement étranger, avant de voir comment des sciences contemporaines, notamment l’agronomie, trouvent à écologiser leurs études.