06/05/23 – Faculté de droit et de science politique– 110 La Canebière
Quel avenir pour la presse ?
Rencontre avec les prix Albert-Londres – Journalisme

Marseille est la seule ville au monde, dont 6 journalistes ont reçu le Prix Albert-Londres. C’est aussi la Place Albert-Londres, où depuis la terrasse d’un café face à la mer, on voit partir les bateaux pour toutes les destinations vers le sud.

Depuis sa création, l’Université Populaire de Marseille-Métropole s’applique à montrer les domaines d’excellence de Marseille, à promouvoir ses enseignants et ses laboratoires de recherche.
Albert Londres avait décrit Marseille comme “la porte de l’Orient“, où, depuis la terrasse d’un café, on pouvait voir défiler le monde entier.
Marseille c’est aussi un carrefour de l’information, la seule ville à avoir 6 journalistes distingués par le Prix Albert Londres.

Un après-midi avec les prix Albert-Londres de Marseille

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À l’initiative de l’Université Populaire Marseille-Métropole et en partenariat avec la Mairie des 1er et 7ème arrondissements, une table ronde est organisée le samedi 6 mai 2023 et réunit pour la première fois, les 6 journalistes marseillais distingués par le Prix Albert Londres :

1974 – FRANÇOIS MISSEN – LE PROVENÇAL : “La guerre en Irlande du Nord“
2010 – JEAN-ROBERT VIALLET : “LA MISE À MORT DU TRAVAIL“
2012 – ALICE ODIOT avec Audrey GALLET : “ZAMBIE, À QUI PROFITE LE CUIVRE ?“
2014 – PHILIPPE PUJOL LA MARSEILLAISE : “QUARTIERS SHIT“
2016 – SOPHIE NIVELLE-CARDINALE – Etienne HUVER : “DISPARUS, GUERRE INVISIBLE DE SYRIE“
2019 – MARLÈNE RABAUD : “CONGO LUCHA, LUTTE POUR LE CHANGEMENT“

Table-ronde et présentations

Cette table-ronde sera animée par Louise GAL et Clothilde JUPON, étudiantes à l’ EJCAM (École de Journalisme et de communication d’Aix-Marseille).
Elle permettra d’évoquer la presse marseillaise au travers de l’histoire du Petit Marseillais, d’expliquer le métier de journaliste d’hier, d’aujourd’hui et de demain, du journalisme documentaire, au travers d’expériences individuelles et de projections vidéos.

Problématiques, débats et discussions

Seront aussi abordés la liberté de la presse, les nouvelles formes de journalisme, le journalisme de solution, le reportage et l’immédiateté de l’information imposée par les chaines en continu et les réseaux sociaux, l’utilisation des nouvelles technologies (Intelligence artificielle, ChatGPT…)

En présence de :
• Hervé BRUSINI, président du Prix Albert Londres ;
• Pauline AMIEL, directrice de l’EJCAM ;
• Sophie CAMARD, Maire des 1&7 ;
• et Benoit PAYAN, Maire de Marseille.

Accès

Le samedi 6 mai 2023 à 14 heures
Faculté de droit et de science politique

110 La Canebière 13001 Marseille
Métro 1 – arrêt Les Réformés / Métro 2 – arrêt Noailles
Tramway 2 – arrêt Canebière Capucins

Presse

Retrouvez l’affiche et le dossier de presse de cette rencontre téléchargeables.

Albert Londres

Albert Londres, né le 1er novembre 1884 à Vichy « monte » à Paris, en 1906 et commence sa carrière de journaliste au Matin.

En 1914, réformé, il se rend à Reims, pendant le bombardement de la ville, comme correspondant de guerre, et dénonce dans son journal ses démêlés avec la censure militaire.
Il entre ensuite au Petit Journal, dans lequel il va publier de nombreux reportages avant de rejoindre Excelsior, qui l’envoie en URSS.
En 1922, il se rend au Japon et en Chine et en ramène une série d’articles qui connaîtra un grand succès.
En 1923, il entreprend une enquête sensible sur le bagne de Cayenne, qui, publiée dans le Petit Parisien, aura un tel retentissement qu’elle aboutira à la fermeture du pénitencier de Saint-Laurent-du-Maroni. Soumises elles aussi au travail forcé, les prostituées françaises d’Argentine sont pour Albert Londres l’occasion d’un reportage dans le « milieu ». Après le bagne civil de Cayenne, le journaliste va régler son compte au bagne militaire, dont il dénonce une fois encore avec véhémence les abus ; après une longue polémique avec les autorités, tous les pénitenciers militaires sont abolis.

C’est l’impossibilité d’entrer dans La Mecque, où il comptait réaliser un « scoop », qui conduit le grand reporter sur les bords de la mer Rouge, où il passe quelques jours sur un boutre avec les plongeurs miséreux qui risquent leur vie pour ramener les très recherchées huîtres perlières.
En 1926, il décide de s’intéresser de plus près à Marseille, d’où il est souvent parti pour ses lointains reportages. On peut être grand reporter et s’intéresser aux événements nationaux, et c’est ainsi qu’Albert Londres « couvre » le Tour de France 1928.
En 1929, au moment où l’antisémitisme gagne partout du terrain, il enquête en Israël et dans toute l’Europe centrale sur le devenir du peuple élu (Le Juif errant est arrivé). Puis, dans les Balkans, il tente de comprendre ce qui pousse les nationalistes macédoniens au terrorisme.
C’est le 16 mai 1932, en rentrant de Shanghai, où il était allé enquêter sur les « triades » chinoises, l’opium et les réseaux de trafiquants, et d’où, avait-il câblé, « il ramenait de la dynamite », qu’Albert Londres trouva la
mort dans l’incendie du paquebot Georges-Philippar, en mer Rouge.

Le Prix ALBERT-LONDRES

À la mort d’Albert Londres, le 16 mai 1932 lors du naufrage du paquebot Georges Philippar, sa fille, Florise Martinet-Londres et trois journalistes de terrain, compagnons d’Albert Londres, décident de créer un prix à sa mémoire.

À partir de 1933, le prix Albert-Londres couronnera chaque année, un ou une jeune journaliste francophone de moins de quarante ans “Le prix Albert-Londres“, créé en 1932 et décerné pour la première fois en 1933, couronne chaque année les meilleurs « grands reporters » francophones. Récompense d’excellence dans le domaine du journalisme, il est considéré parmi les plus prestigieux du monde. Il est souvent considéré comme l’équivalent d’un « prix Nobel ».
Il est également régulièrement considéré comme une sorte de « prix Goncourt » du journalisme ou encore comparé au prix Pulitzer américain.
Il se décline en trois catégories :
– Prix de la presse écrite ;
– Prix audiovisuel ;
– Prix du livre.

Le prix Albert-Londres est géré par l’Association du prix Albert-Londres créée en 1959, composée des divers lauréats.

Depuis 1974, l’association du prix Albert-Londres est reconnue d’utilité publique. Depuis 1984, l’association est administrée par la société civile des auteurs multimedia (SCAM), société d’auteurs regroupant les auteurs d’oeuvres documentaires, les écrivains, les journalistes…

Présidée pendant 21 ans par Henri Amouroux, elle est ensuite présidée par Josette Alia à compter de mai 2006, puis par Annick Cojean à partir de 2011 et Hervé Brusini depuis 2021.
En 1985, sous l’influence de Henri de Turenne, par ailleurs réalisateur, un prix est créé pour le documentaire audiovisuel. En 2017, l’association institue également un prix Albert-Londres du livre.

Depuis 1974, l’association du prix Albert-Londres est reconnue d’utilité publique.

Depuis 1984, l’association est administrée par la société civile des auteurs multimedia (SCAM), société d’auteurs regroupant les auteurs d’œuvres documentaires, les écrivains, les journalistes…
Présidée pendant 21 ans par Henri Amouroux, elle est ensuite présidée par Josette Alia à compter de mai 2006, puis par Annick Cojean à partir de 2011 et Hervé Brusini depuis 2021. En 1985, sous l’influence de Henri de Turenne, par ailleurs réalisateur, un prix est créé pour le documentaire audiovisuel.

En 2017, l’association institue également un prix Albert-Londres du livre.

Contact

Jean Pierre BRUNDU
jpbrundu@free.fr
06 11 43 55 79

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