Tous les articles par Boris

28/09/20
Le pouvoir communal et la misère à marseille au moyen-âge François Otchakovsky-Laurens

François Otchakovsky-Laurens
est docteur en histoire médiévale et chercheur associé au laboratoire TELEMME (UMR 7303, Université d’Aix-Marseille et CNRS).
Ses travaux portent sur l’écrit de gouvernement, la normativité juridique, la vie politique et les pratiques de délibération urbaines à la fin du Moyen Âge.
Maître de conférences en histoire médiévale à l’Université Paris Diderot – Laboratoire Identités, Cultures, Territoires (ICT – EA 337)

Marseille, de l’an mille au Moyen Âge tardif, voit l’émergence politique et économique de sa bourgeoisie marchande après cent ans d’un système vicomtal. Sachant profiter des situations diverses, des Croisades aux faiblesses politiques des princes d’Anjou, elle parvient à connaitre des périodes d’essor, néanmoins nuancées par les troubles politiques et l’incapacité de la ville à véritablement rivaliser avec les Républiques italiennes en Méditerranée.

De l'an mil à la fin du XIIe siècle, Marseille est divisée entre trois pouvoirs, desquels domine celui des Vicomtes. Après la prise du pouvoir par la bourgeoisie commerçante et une affirmation de sa puissance politique au début du XIIIe siècle, Marseille passe sous le joug des souverains de Provence à partir de l'imposition par Charles d'Anjou des Chapitres de Paix en 1257. Au XIVe siècle, la commune parvient à retrouver une partie de son autonomie politique en s'assurant la protection de la maison d'Anjou, à qui elle jure fidélité lors de la guerre de l'Union d'Aix en 1385. Le sac de Marseille par les Catalans en 1423 et la destruction la ville ont occasionné un profond déclin à la fin du Moyen Âge. Marseille est finalement rattachée à la France par Louis XI en 1482, lors de l'union du Comté de Provence au royaume de France.
Bibliographie indicative :
Jacques CHIFFOLEAU, La comptabilité de l'Au-Delà : les hommes, la mort et la religion dans la région d'Avignon à la fin du Moyen Age (vers 1320 - vers 1480), Rome, École française de Rome, 1980.
Didier FASSIN, « La supplique. Stratégies rhétoriques et constructions identitaires dans les requêtes d’aide d’urgence », Annales HSS, 55, 5, sept-oct. 2000, p. 953-981.
Michel HÉBERT, La voix du peuple. Une histoire des assemblées au Moyen Âge, Paris, Presses universitaires de France, 2018.
Didier LETT, « Les voix du peuple à la fin du Moyen Âge », Médiévales, 71, automne 2016, p. 159-176.
Francine MICHAUD, « Le pauvre transformé : les hommes, les femmes et la charité à Marseille, du XIIIe siècle jusqu'à la Peste noire », Revue historique, 650, 2009, p. 243-290.
Michel MOLLAT, « La notion de pauvreté au Moyen Âge : position de problèmes », Revue d’histoire de l’Église de France, 149, 1966, p. 5-23.
Thierry PÉCOUT (sous la direction de), Marseille au Moyen Âge, entre Provence et Méditerranée. Les horizons d’une ville portuaire, Méolans-Revel, Désiris, 2009.
Jacques LE GOFF, La naissance du Purgatoire, Paris, Gallimard, 1981.
François Otchakovsky-Laurens, La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), Rome (Collection de l’École française de Rome, 543), École française de Rome, 2017.

14/09/20
La recherche sur les CORONAVIRUS
Bruno Canard

Bruno Canard partage avec nous les découvertes réalisées sur le coronavirus

« Il faut financer des études fondamentales sur tous les virus pour ne pas reproduire, en cas de nouveau virus émergent, la panique que l’on connaît avec le coronavirus. »

Bruno Canard, spécialiste des coronavirus.

Bruno Canard est spécialiste des coronavirus. Il est directeur de recherche CNRS et responsable de l’équipe « Réplicases virales : structure, mécanisme et drug-design », dans le laboratoire « Architecture et fonction des macromolécules biologiques » de Marseille.

La FRM a financé son équipe de 2008 à 2011, à hauteur de 272 177 euros. Depuis 2019, elle est à nouveau à ses côtés et lui a attribué 318 460 euros pour travailler sur 3 virus émergents, dont le coronavirus.

Bruno Canard revient sur son entrée dans le monde des coronavirus, partage avec nous les découvertes réalisées sur le coronavirus grâce au soutien de la FRM et ses recherches en cours. Un travail acharné, sur du long terme pour se préparer aux épidémies à venir.

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler sur les coronavirus ?

Bruno Canard : « L’entrée de mon équipe dans le monde des coronavirus a commencé en 2002 par une découverte sur le virus de… la dengue. Nous avons découvert une enzyme qui protège le matériel génétique de ce virus dans la cellule infectée. Cette enzyme était suspectée d’être également présente chez les coronavirus, ce qui m’a valu d’être invité par Eric Snijder à un congrès sur la famille des nidovirus à laquelle appartiennent les coronavirus. C’était en Hollande, début 2003, à Egmond Ann Zee. Je m’en souviens car le congrès Nidovirus 2020 devait y avoir lieu en mai et il a été annulé pour cause de… COVID-19. L’idée était que cette communauté de chercheurs s’inspire de nos travaux sur la dengue pour leurs recherches sur le coronavirus . Ce meeting s’est déroulé à l’époque en plein milieu de l’épidémie du SRAS. Rapidement une réponse à l’épidémie s’est organisée dans la communauté scientifique, des projets ont vu le jour et je me suis retrouvé embarqué par tous les spécialistes du coronavirus dans cette nouvelle aventure ».

07/09/20
Analyse biologique de la Covid-19
Hélène Banoun

En présence de Marie Batoux qui nous a fait l’honneur de venir assister à la conférence et de nous faire un discours en introduction concernant l’Éducation populaire.

Hélène Banoun, spécialiste en biologie, nous a fait le plaisir d’abord de remplacer notre intervenant manquant, mais aussi de nous livrer un discours apaisé et modéré sur les conséquences quotidiennes de cette pandémie, qui est devenue à ce jour, une « épidémie sans malades ».

Marie Batoux, élue à Marseille

Confinement et l’après – Agora – Radio Galère

Des invités confinés livrent leurs remarques et impressions sur la vie et le travail pendant cette période
Société
{26/04 au 28/06/20}

  • Rentrée scolaire post-confinement – Upop Agora
  • La police des émotions – Upop Agora
  • Les effets psychologiques du confinement
  • Le télétravail
  • La culture atteinte par le Covid
  • Décrochage scolaire
  • L’agriculture urbaine à Marseille

Elsa Dorlin

Professeure des universités, elle enseigne la philosophie politique et sociale à l’université Paris-VIII

Elle étudie les imbrications entre les rapports de genre et de race ainsi que les logiques de domination.

En 2004, Elsa Dorlin soutient la thèse de philosophie « Au chevet de la Nation : sexe, race et médecine : XVIIe-XVIIe siècles » à l’Université Paris-Sorbonne.
Elle enseigne la philosophie politique et sociale à l’université Paris-VIII.

En 2014, elle rejoint l’équipe du Centre d’études féminines et d’études de genre de Paris VIII2.

En 2009, elle reçoit la médaille de bronze du CNRS (section 35) pour l’ensemble de ses travaux sur la philosophie et le genre et l’épistémologie féministe

Publications

Ouvrages

  • Se défendre : une philosophie de la violence, Paris, La Découverte, 2017, 252 pages, http://www.editions-zones.fr/
  • Sexe, genre et sexualités : introduction à la théorie féministe, Paris, PUF, coll. « Philosophies », 2008, 153 p.
  • La matrice de la race : généalogie sexuelle et coloniale de la nation française, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l’appui / Genre et sexualité », 2006, 308 p.
  • L’évidence de l’égalité des sexes : une philosophie oubliée au 17e siècle, Paris, L’Harmattan, 160 p., coll. «  Bibliothèque du féminisme », 2001.

Direction et participation à des ouvrages collectifs

  • Avec Isabelle Clair (dir.), Eleni Varikas : pour une théorie féministe du politique, Paris, Éditions Ixe, 272 pages. Introduction générale La République vue par une étrangère : http://editionsixe.fr/sites/default/files/livres/fch/elenivarikas_introduction_0.pdf 
  • Avec Eva Rodriguez (dir.), Penser avec Donna Haraway, Paris, PUF, coll. « Actuel Marx/Confrontations », 2012, 248 pages.
  • Avec Éric Fassin (dir.), Reproduire le genre, Paris, BPI, 2010, 192 p.
  • Sexe, race, classe : pour une épistémologie de la domination, Paris, PUF, coll. « Actuel Marx/Confrontations », 2009.
  • Avec Éric Fassin (dir.), Genres et sexualités, Paris, BPI, 2009, 235 p.
  • Black Feminism, recueil de textes, Paris, L’Harmattan, coll. « Bibliothèque du féminisme », 2007.
  • Avec Hélène Rouch et Dominique Fougeyrollas (dir.), Le corps, entre sexe et genre, Paris, L’Harmattan, coll. « Bibliothèque du féminisme », 2005, 168 p.

Marie-Blanche Tahon, « compte rendu: Hélène Rouch, Elsa Dorlin et Dominique Fougeyrollas-Schwebel (dir.) Le corps, entre sexe et genre. Paris, L’Harmattan, Collection « Bibliothèque du féminisme », 2005, 170 p. », in Recherches féministes, vol.  20, no 2, 2007, p. 200-205 (consultable en ligne [archive])

Articles

  • Elvan Zabunyan, « La conscience féministe noire, ou la radicalité d’une pensée contemporaine », La Revue Internationale des Livres et des Idées,‎ 2008.
  • Mathilde Gérard, « Le sexe est avant tout une question politique », Le Monde,‎ 8 mars 2010 (lire en ligne [archive]).

Sources https://fr.wikipedia.org/wiki/Elsa_Dorlin#Biographie

Geneviève Fontaine

Agrégée de Sciences Économiques et Sociales

Doctorante de l’Université de Marne la Vallée

Basée à Grasse, chargée de mission de l’Institut Godin, les recherches de Geneviève portent sur le croisement entre économie solidaire, innovation sociale, communs et approche par les capabilités du développement durable. Initiatrice du Pôle Territorial de Coopération Économique TETRIS (Transition Écologique Territoriale par la recherche et l’Innovation Sociale) basé à Grasse (France) elle anime et coordonne le centre de recherche appliquée et de transfert pluridisciplinaire qui structure ce PTCE.

En savoir plus sur T.E.T.R.I.S. : ici.

Photo : Arnold Jerocki / Divergence pour Le Monde

Enrico Donaggio

Enrico Donaggio est professeur de philosophie et pratique de l’interdisciplinarité à Aix-Marseille Université. Il est directeur scientifique de l’Institut d’études avancées (IMéRA), où il coordonne l’Atelier de recherche travail et libertés (ArTLib). Il a récemment édité : Travail e(s)t liberté?, Eres, Toulouse.

Projet de recherche

Travail et liberté au XXIe siécle

Mon projet se situe dans le champ interdisciplinaire délimité par les questions suivantes : quelles retombées en termes de liberté – individuelle et collective; morale, sociale et politique – sont en train de produire les révolutions qui bouleversent aujourd’hui l’expérience, typiquement humaine, que nous appelons « travail »? En quelles formes sera-t-il possible en avenir d’interpréter le travail pas seulement comme une source de pathologies sociales dramatiques et envahissantes, mais aussi comme une source fondamentale et problematique de liberté? Quel genre de narrations et représentations orientées à l’émancipation – au niveau micrologique : mythologies personnelles, histoires et parcours de vie; et macrologique : philosophies de l’histoire, diagnostics et ontologies du présent – pourront encore avoir comme protagoniste, principal ou marginale, l’individu en relation avec son travail et en quête de sa liberté ?

Travail e(s)t liberté ?

https://www.editions-eres.com/ouvrage/4898/travail-e-s-t-liberte

Mary Amoyal

Doctorante

Laboratoire Parole et Langage

Intérêt de recherche 

Conversation, sourire, convergence, processus interactionnel.

Thèse en préparation : L’impact du common Ground sur le fonctionnement de la conversation à travers une analyse des sourires lors des transitions thématiques

Communications

Amoyal, M.(2018). « Parlons d’autre chose : L’impact du Common Ground sur les sourires des interlocuteurs lors des transitions thématiques dans la conversation « , JAD Journée Annuelle des Doctorants, 7 décembre, Aix-en-Provence.


Amoyal, M.(2018). « Le sourire nous parle », JLEx Journée des Étudiants en Linguistique Expérimentale, 6 avril, Aix-en-Provence.


Amoyal, M.(2016). « Les langues présentes dans les lieux culturels de la plaine », Colloque des étudiants de L3 de Sciences du Langage, 22 avril, Aix-en-Provence.

Participation aux projets


19/10/2018 et 20/04/2018 : Projet ANR ACCORFORMed (Coordinateur : Philippe Blache)
Formatrice du personnel médical à l’annonce d’évènement indésirable grave – Institut Paoli-Calmettes, Marseille


2016 – 2017 : Stage de recherche auprès d’un enseignant-chercheur (Béatrice Priego-Valverde)
Annotation fonctionnelle des sourires-feedback dans la conversation – Laboratoire Parole et Langage – AMU, Aix-en-Provence


Sept. à Nov. 2016 : Vacation auprès d’un enseignant- chercheur (Olivia Guerin)
Transcription orthographique d’un corpus audio de trois conférences – Laboratoire Parole et Langage – AMU, Aix-en-Provence

Mai à Juillet 2016 :  Projet « Cheese ! » ( Coordinatrice : Béatrice Priego-Valverde)
Annotations de l’intensité des sourires, logiciel Elan – Laboratoire Parole et Langage – AMU, Aix-en-Provence


Mai à Juin 2015 : Projet ANR « CoFee » Conversational Feedback (Coordinateur : Laurent Prévot)
Annotation fonctionnelle du Feedback lexical, logiciel Elan – Laboratoire Parole et Langage – AMU, Aix-en-Provence

Jean-Marc Besse

Agrégé de philosophie et docteur en histoire

Directeur de recherche de première classe au CNRS et directeur d’études à l’EHESS

Membre correspondant du Centre Norbert Elias depuis décembre 2016

U.M.R. Géographie-Cités (CNRS Paris I / Paris VII) Équipe E. H.GO (Épistémologie et histoire de la Géographie)

A l’EHESS, sa Direction d’études est intitulée « Savoirs et projets de paysage. Cultures et pratiques spatiales modernes et contemporaines ».

Il enseigne l’histoire de la géographie à l’université Paris 1 (Institut de géographie), et l’histoire et la culture du paysage à l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles-Marseille.

Il est co-directeur de la rédaction de la revue Les Carnets du paysage et responsable du secteur éditorial à l’ENSP de Versailles-Marseille.

Il est président de la Commission d’Histoire de la Cartographie du Comité Français de Cartographie depuis 2010.

Ses travaux développent une interrogation épistémologique, historique et anthropologique sur la géographie, ainsi que sur les diverses formes prises par les savoirs et les représentations de l’espace et du paysage à l’époque moderne et contemporaine.

Il est l’auteur de nombreux articles sur l’histoire des savoirs géographiques à l’époque moderne et sur la théorie du paysage, et a publié plusieurs ouvrages : 

La nécessité du paysage, Parenthèses, Marseille, 2018.

Le monde sur une feuille. Les tableaux comparatifs de montagnes et de fleuves dans les atlas du XIXe siècle, Fage éditions, Lyon, 2015 (avec G. Palsky).

Habiter. Un monde à mon image, Flammarion, Paris, 2013.

Le goût du monde. Exercices de paysage, Actes Sud/ENSP, Arles, 2009.

Les grandeurs de la Terre. Aspects du savoir géographique à la Renaissance, ENS Éditions, Lyon, 2003.

Face au monde. Atlas, jardins, géoramas, Desclée de Brouwer, Paris, 2003.

Voir la terre. Six essais sur le paysage et la géographie, Actes Sud, Arles, 2000.

Il a co-dirigé également trois ouvrages :

Opérations cartographiques, Actes Sud, Arles, 2017 (avec G. Tiberghien).

Naissances de la géographie moderne (1760-1860). Lieux, pratiques et formation des savoirs de l’espace en France, ENS éditions, Lyon, 2010 (avec H. Blais et I. Surun).

Les méditations cosmographiques à la Renaissance, Presses universitaires Paris-Sorbonne, Paris, 2009 (avec M.-D. Couzinet et F. Lestringant).

Il prépare actuellement deux livres :

Voyager en amitié: Abraham Ortelius et Georg Hoefnagel en Italie (hiver 1577-1578), à paraître aux Presses de la Sorbonne.

Imaginer le réel. Logiques de la recherche et logiques de projet, à paraître aux éditions Donner lieu.

Il prépare actuellement une exposition au Mucem (Marseille) : Le temps de l’île, dont il est le co-commissaire avec Guillaume Monsaingeon. L’exposition aura lieu en 2019. Il a animé dans ce cadre un séminaire de préparation, au Mucem, en 2017 et 2018.

A l’EHESS, il participe à l’animation de deux séminaires :

Savoirs et productions du monde au XVIe siècle. Lieux, acteurs, échelles(avec A. Romano et R. Mandressi).

Communs et paysage. Lieux, pratiques, projets(avec M.-V. Ozouf-Marignier et P. Mocquay ; séminaire commun EHESS/ENSP Versailles-Marseille/UMR Géographie-cités).

Son séminaire personnel est intitulé Concepts et pratiques de l’espace habité : la nécessité du paysage.

https://enseignements-2018.ehess.fr/2018/ue/2732//
http://univ-paris1.academia.edu/JeanMarcBessehttp://cartogallica.hypotheses.org/
http://www.parisgeo.cnrs.fr/

Marion Tellier

Professeure des universités en didactique du FLE à Aix Marseille Université (depuis septembre 2016)

Directrice du département de FLE (Aix Marseille université, UFR ALLSH) – 2e mandat en cours.

Représentante du Laboratoire Parole et Langage au conseil scientifique de la Structure Fédérative de recherche en Éducation – SFERE Provence

Responsable du Master 1 spécialité FLES (mention SDL)

Membre élue du conseil du Laboratoire Parole et Langage (UMR 7309)


Domaines de recherche : didactique des langues étrangères, didactique du FLE, études de la gestuelle, formation de formateurs, interaction multimodale, adaptation gestuelle

Domaines d’intervention en formation : dynamique de groupe, activités ludiques pour la classe, méthodologie de la classe de langue, gestes et enseignement/apprentissage d’une langue étrangère, étude du geste coverbal, geste culturel en classe, gestuelle pédagogique, méthodologie de la recherche, recueil et annotation de corpus multimodaux.

Olivier Luciani

Professeur agrégé d’histoire

Il est enseignant et chercheur spécialiste de l’histoire du XXème siècle.

Diplômé de Faculté de Lettres à Aix-en-Provence en 1994, Olivier Luciani est Professeur d’histoire au Lycée Saint-Charles à Marseille depuis 2004

  • Lycée Victor Hugo – Professeur d’histoire – Marseille 1994 – 1995
  • Lycée Militaire Aix En Provence – Professeur d’histoire – Aix en provence 1995 – 1996
  • Lycée Victor Hugo – Professeur d’histoire – Marseille 1996 – 1997
  • Université Aix-marseille I – Attaché d’enseignement et de recherche – Marseille 1997 – 2001
  • Collège Henri Barnier – Professeur d’histoire – Marseille 2001 – 2004

Pascal Engel

Pascal Engel

Centre de Recherches sur les Arts et le Langage

Directeur d’études de l’EHESS

Chaire : Connaissance, raisons et normes

Pascal Engel est philosophe, directeur d’études à l’EHESS, membre du Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL). Pascal Engel a inscrit ses travaux dans le cadre de la philosophe de tradition analytique, et a travaillé dans plusieurs domaines, avec comme fil directeur une réflexion sur la nature de la connaissance et des normes.

Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie, Pascal Engel a fait ses études aux universités de Paris IV et de Paris. Sous l’influence de Jules Vuillemin, de Jacques Bouveresse, qui a dirigé son doctorat, puis de Gilles-Gaston Granger à Aix-en-Provence, qui a dirigé son doctorat d’État, il s’est tourné vers la philosophie analytique, qu’il a également étudiée en Angleterre et aux États-Unis. Il a présidé la Société de philosophie analytique de 1993 à 1997 et est membre fondateur de l’European society for analytic philosophy. Il a enseigné aux universités de Grenoble, de Caen, de Paris-IV Sorbonne et dans plusieurs universités étrangères. Il a été membre de l’Institut universitaire de France. Il a été membre du Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée de l’École polytechnique puis de l’Institut Jean Nicod de 2001 à 2006. Il a édité la revue Dialectica de 2005 à 2011. De 2012 à 2015 il a été professeur ordinaire de philosophie moderne et contemporaine à l’université de Genève. Depuis 2012, il est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, où il fait partie du Centre de recherche sur les arts et le langage.

Ouvrages

  • Les Vices du savoir. Essai d’éthique intellectuelle, Éditions Agone, 2019 (ISBN 978-2748903973)
  • Pascal Engel, Les lois de l’esprit : Julien Benda ou la raison, Ithaque, 2012 (ISBN 978-2-916120-31-7)
  • Épistémologie pour une marquise, entretiens sur la philosophie et l’histoire naturelles qui ont paru les plus propres à rendre les jeunes gens curieux et à leur former l’esprit, Paris, Ithaque, 2011, (ISBN 978-2-916120-24-9) « Extrait » [archive]
  • Va savoir ! De la connaissance en général, Paris, Hermann, 200717.
  • (avec Richard Rorty) À quoi bon la vérité, Paris, Grasset, 2005.
  • Truth, Bucks, Acumen, 2002 — Compte rendu par R. Rorty18.
  • (avec Jérôme Dokic) Ramsey. Vérité et succès, Paris, PUF, 2001.
  • La Vérité : Réflexions sur quelques truismes, Paris, Hatier, 1998.
  • La Dispute : Une introduction à la philosophie analytique, Paris, Minuit 1997.
  • Philosophie et psychologie. Paris, Gallimard, 1996. (Folio). — Compte-rendu en ligne [archive]
  • États d’esprit, questions de philosophie de l’esprit, Aix-en-Provence, Alinéa, 1992, 2e édition révisée Introduction à la philosophie de l’esprit, Paris, La Découverte, 1994.
  • Davidson et la philosophie du langage, Paris, PUF, 1994
  • La Norme du vrai, philosophie de la logique, Paris, Gallimard, 1989.
  • Identité et référence, la théorie des noms propres chez Frege et Kripke, Paris, Presses de l’École normale supérieure, 1985. (ISBN 2-7288-0115-0)

Édition d’ouvrages collectifs

  • (avec Julien Dutant) Philosophie de la connaissance : Croyance, connaissance, justification, dir, Paris, Vrin, 2005
  • Précis de philosophie analytique, dir, Paris, PUF, Thémis Philosophie, 2000

Articles

  • Liste complète des publications de Pascal Engel [archive] sur son site personnel.
  • Liste de publications [archive] sur le site de l’Université de Genève.

Traductions

  • (avec Mathieu Marion) Frank Ramsey, Logique, philosophie et probabilités, dir, Vrin, 2003
  • Daniel Dennett, Darwin est-il dangereux ? L’évolution et les sens de la vie, Paris, Odile Jacob, 2000
  • Michael Walzer, Sphères de justice, Paris, Seuil, 1997
  • Daniel Dennett, La Conscience expliquée, Paris, Odile Jacob, 1993
  • Donald Davidson, Enquêtes sur la vérité et l’interprétation, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1993.
  • Donald Davidson, Actions et les événements, Paris, PUF, 1993
  • John von Neumann, L’Ordinateur et le cerveau, Paris, La Découverte, 1992, reimpr. Flammarion, 1996
  • Donald Davidson, Paradoxes de l’irrationalité, Combas, Ed. de L’Eclat, 1991
  • Daniel Dennett, La Stratégie de l’interprète, Paris, Gallimard, 1990
  • (avec Claudine Tiercelin) Thomas Nagel, Questions mortelles, Paris, PUF, 1983