Archives de catégorie : Les intervenants

04/10/16
La littérature prolétarienne 1/3
Histoire – René Teboul

Histoire – video


La littérature prolétarienne

1/3     Place et statut de la littérature prolétarienne :
la littérature comme outil d’émancipation

la-litterature-proletarienne-2La littérature prolétarienne dans son développement accompagne la montée en puissance de la classe prolétarienne. Cette classe est ici entendue au-delà de ses fonctions économiques, comme pensant la transformation sociale et la fin du capitalisme. Produite par des prolétaires pour des prolétaires, elle vise non seulement à s’émanciper des formes de la littérature bourgeoise, mais aussi à développer une sensibilité et une morale nouvelles qui serviront de socle à la société future. Son importance doit être vue aussi à travers l’influence qu’elle a eu sur la littérature contemporaine dans le renouveau de la langue et des techniques narratives. Son déclin viendra aussi bien du déclin de la classe ouvrière que de l’intégration de ses techniques narratives et poétiques dans la littérature courante.

 

27/09/16
Le sujet connaissant, pratique et esthétique
Le sujet démocratique 3/3

Philosophie –video
Conférence donnée par Monique Pillant.

« La création par les grecs de la politique et de la philosophie est la première émergence historique du projet d’autonomie collective et individuelle. Si nous voulons être libres nous devons faire notre nomos1. Si nous voulons être libres, personne ne doit pouvoir nous dire ce que nous devons penser.
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Le sujet connaissant, pratique et esthétique
Le sujet démocratique 3/3

20/09/16
Le sujet connaissant
Quels sujets sommes-nous ? 2/3

Philosophie – video

Céline Acker

le-sujet-connaissant-2Le rapport théorique au monde doit et peut cependant être mis en question dès lors qu’il se présente comme rapport exclusif. Faire cela, c’est alors réhabiliter le point de vue de la sensibilité, contre le seul point de vue de la connaissance. En quel sens la sensibilité révèle-t-elle une dimension fondamentale des sujets que nous sommes ?

Quelques citations

Deux choses remplissent l’esprit d’une admiration et d’une vénération toujours nouvelle et croissante à mesure de la fréquence et de la persévérance avec laquelle la réflexion s’y attache. Le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi.
Ces deux choses, je n’ai pas à les chercher. Comme si elles étaient enveloppées de ténèbres ou situées dans une région transcendante, au-delà de mon horizon. Et je n’ai pas à les conjecturer, je les vois devant moi , je les rattache immédiatement à la conscience de mon existence.

E. Kant

Être un corps. A la fois troupeau et berger, celui qui reçoit et qui ordonne. Le corps est pluriel et l’enjeu de la philosophie est de valoriser la pluralité au détriment d’une unité qui ne serait que rationnelle.

F. Nietsche

Maintenir la praticabilité d’un monde. Pouvoir s’y tenir au milieu d’autres sans le rendre impossible.

Nous étudierons des textes de Platon, Aristote, Kant, Marx, Nietzsche, Heidegger et Merleau-Ponty. Continuer la lecture de 20/09/16
Le sujet connaissant
Quels sujets sommes-nous ? 2/3

13/09/16
Le sujet connaissant, pratique et esthétique
Céline Acker

13 septembre 2016 Philosophie – video
Céline Acker


le-sujet-connaissant-1

Le sujet connaissant
« Tous les hommes désirent naturellement savoir », affirme Aristote, en Métaphysique, A, 1.
Mais c’est surtout une phrase que l’on entend souvent et qui renvoie à une expérience commune. On peut penser, entre autres exemples, à l’enfant qui spontanément demande comment et pourquoi les choses sont – ou plus simplement fonctionnent – ainsi et non autrement. Qu’est-ce qu’être rationnel ? Quels sujets théoriques sommes-nous ? Pourquoi cherchons-nous sans cesse à organiser notre expérience ? Au fond, en quel sens la connaissance constitue-t-elle un horizon fondamental de notre existence ?

 

C’est la rentrée

Conférence de presse et présentation du programme 2016-2017

Cher-e-s Ami-e-s,

Je souhaite vous présenter les intervenants, le programme et les cycles de cours pour l’année 2016-2017.

J’aurai grand plaisir à vous accueillir lors de la conférence de presse de l’Université Populaire du Pays d’Aubagne et de l’Etoile

mardi 6 septembre 2016
à 18 heures 30
Lycée Joliot Curie
4 avenue des Goums – 13400 Aubagne

Les conférenciers seront présents et répondront à toutes vos questions.
La soirée se terminera autour du verre de l’amitié.

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Je suis dans l’impatience de vous retrouver et je compte vraiment sur votre présence.
A tout bientôt !

Jean Pierre Brundu

Parking assuré à l’intérieur du lycée

Contact : Jean Pierre Brundu
06 52 786 785
uppae@free.fr
uppae.fr

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Le chômage : concept et définition
Jacques Calvet

Jacques Calvet

Le chômage peut être défini comme l’état d’inactivité d’une personne souhaitant travailler. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.

Le chômage est souvent considéré comme résiduel et volontaire jusqu’au début du XXe siècle.

21/06/16
La désobéissance civile 2/2
Philosophie – Chloé di Cintio

Partie 2 _ 21/06/16 1:38:14
Nous croyons également: «que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout» et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront..

 

Petit traité de désobéissance

De grand cœur, j’accepte la devise : «Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins» et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique. Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également: «que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout» et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront. Tout gouvernement n’est au mieux qu’une «utilité» mais la plupart des gouvernements, d’habitude, et tous les gouvernements, parfois, ne se montrent guère utiles. Les nombreuses objections — et elles sont de taille — qu’on avance contre une armée permanente méritent de prévaloir; on peut aussi finalement les alléguer contre un gouvernement permanent. L’armée permanente n’est que l’arme d’un gouvernement permanent. Le gouvernement lui-même — simple intermédiaire choisi par les gens pour exécuter leur volonté —, est également susceptible d’être abusé et perverti avant que les gens puissent agir par lui.

Henry David Thoreau2121

07/06/16
La désobéissance civile 1/2
Philosophie – Chloé di Cintio

Partie 1 _ 07/06/16 1:28:01
De grand cœur, nous acceptons la devise : «Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins».

 

 

 

Petit traité de désobéissance

De grand cœur, j’accepte la devise : «Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins» et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique. Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également: «que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout» et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront. Tout gouvernement n’est au mieux qu’une «utilité» mais la plupart des gouvernements, d’habitude, et tous les gouvernements, parfois, ne se montrent guère utiles. Les nombreuses objections — et elles sont de taille — qu’on avance contre une armée permanente méritent de prévaloir; on peut aussi finalement les alléguer contre un gouvernement permanent. L’armée permanente n’est que l’arme d’un gouvernement permanent. Le gouvernement lui-même — simple intermédiaire choisi par les gens pour exécuter leur volonté —, est également susceptible d’être abusé et perverti avant que les gens puissent agir par lui.

Henry David Thoreau

 

31/05/16
Histoire des religions :
Le christianisme… Daniel Goudard

Conférence de Daniel Goudard

La diffusion du christianisme

Au cours des premières décennies de notre ère, Jésus de Nazareth prêche la parole de Dieu, dans la lignée messianique de la tradition juive. Toutefois, il y apporte de nouveaux principes, tels que l’annonce d’un Royaume de Dieu et la promesse de vie éternelle, uniquement accessible par la foi. S’étant déclaré Fils de Dieu, il est accusé de blasphème et crucifié en l’an 30 (date controversée). La communauté chrétienne ne forme alors qu’un petit groupe de disciples, entourés des apôtres qui ont mémorisé les prédications de Jésus.

La Résurrection, trois jours plus tard, relatée dans les Actes des Apôtres, constitue l’Événement sur lequel repose l’Évangile. Dans le message chrétien, en effet, il permet de démontrer la qualité de Messie et d’Enfant divin du Christ. Chacun de ses apôtres reçoit ensuite, jour de la Pentecôte, l’Esprit saint qui leur avait été promis lors de la Cène. Ils fondent par la suite la première Église à Jérusalem et poursuivent ardemment la diffusion du message évangélique.

L’euro, qu’est-ce que c’est?
Comment ça marche – Jacques Calvet

Conférence de Jacques Calvet

Euro

L’euro est la monnaie unique qui a remplacé en 1999 les monnaies nationales de plusieurs États membres de l’Union européenne (UE), qui forment la « zone euro ».

Au 1er janvier 2015, celle-ci regroupe 19 des 28 États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Finlande, la France, l’Irlande, l’Italie, Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal (ces 11 États depuis janvier 1999), la Grèce (depuis le 1er janvier 2001), la Slovénie (depuis le 1er janvier 2007), Chypre et Malte (depuis le 1er janvier 2008), la Slovaquie (depuis le 1er janvier 2009), l’Estonie (depuis le 1er janvier 2011), la Lettonie (depuis le 1er janvier 2014) et la Lituanie (depuis le 1er janvier 2015).

Histoire de l’économie politique
Renato Di Ruzza

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Adam Smith disait

(Introduction au livre IV de la Richesse des nations)  :

« L’économie politique, considérée comme branche de la science de l’homme d’Etat et du législateur, se propose deux objets distincts d’abord de fournir à la nation un abondant revenu ou de larges moyens de subsistance, ou plus exacteAment de mettre la nation en mesure de se les procurer à elle-même; en second lieu, de pourvoir l’Etat ou la communauté d’un revenu suffisant pour rémunérer les services publics. Elle a pour but d’enrichir à la fois la nation et le souverain. »
En savoir plus sur : http://www.cosmovisions.com/economie.htm#kVDuZ1tkuOCKjaI5.99

Histoire de l’économie politique
Renato Di Ruzza – Économie politique

Renato Di Ruzza

« Lorsque nous nous faisons sur les conditions de la vie économique des idées fausses ; lorsque nous ne nous rendons compte ni de la façon dont se forme la richesse, ni de la façon dont elle se conserve ou se perd ; lorsque nous ne comprenons ni la nature ni le rôle du travail, du capital, des machines, du commerce ou de la monnaie ; lorsque nous nous figurons, comme il est trop facile de le faire sur de premières apparences, que l’on peut à volonté, par la force (ou par la loi, qui n’est qu’une des formes de la force), modifier d’un instant à l’autre la richesse d’une’ société et en donner à chacun une part à sa convenance ; lorsque nous ignorons, en un mot, qu’il y a des lois naturelles de ces choses et que l’accroissement de la prospérité commune ne s’obtient que par le développement naturel des activités individuelles mieux dirigées, nous sommes à la merci de tous les mirages de l’alchimie sociale, et fatalement nous devenons les artisans de notre propre malheur ou les fauteurs du malheur d’autrui ».

http://www.uppae.fr/cours/toutes-les-seances/Economie politique2

05/04/16
L’indice des prix, l’inflation, l’incidence de l’euro
Jacques Calvet

Economie

Jacques Calvet

L’indice des prix, l’inflation, l’incidence de l’euro (1/3)images

Dans une économie de marché, les prix des biens et des services peuvent varier. Certains prix augmentent, d’autres diminuent. On parle d’inflation lorsqu’il y a une hausse généralisée des prix, et non pas seulement de certains produits. Il en résulte que vous pouvez acheter moins de biens et de services pour un euro. Inversement, un euro vaut moins qu’avant.

Certains prix varient plus que d’autres

Pour le calcul de la hausse moyenne des prix, on attribue aux prix des produits représentant une partie importante de nos dépenses – par exemple l’électricité – un poids plus grand qu’à ceux des produits pour lesquels nous dépensons moins – par exemple le sucre ou les timbres-poste.

29/03/16
L’autonomie individuelle et sociale d’après Castoriadis
Annick Stevens – Philosophie

Cornelius Castoriadis est un philosophe, économiste et psychanalyste français d’origine grecque, mort le 26 décembre 1997 à Paris.

Il consacra une grande part de sa réflexion à la notion d’autonomie, dont il proposa une conceptualisation particulière et qu’il défendit en élaborant un « projet d’autonomie », projet de société visant l’autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu’il opposait à l’hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, des régimes capitalistes mais aussi du régime de l’URSS.

Son œuvre témoigne de la variété des champs disciplinaires auxquels il s’intéressa : l’épistémologie, l’anthropologie, la politique, l’économie, l’histoire, ou encore la « théorie de l’âme », voire la psychanalyse.