« les défis des enseignants de demain, comment construire une école qui fasse rêver? » Le métier d’enseignant se révèle de moins en moins attractif. Pourtant, les enseignants heureux existent et ils sont nombreux. Dans un monde du travail où les métiers sans intérêt pullulent , le professeur peut croire à un métier dont l’utilité n’est plus à démontrer. Comment changer l’image du métier? Comment le ré-enchanter?
Nous en parlerons avec : Guillemette Legenne, Mehdi Chouabi et Rodrigue Coutouly.
KHAOS L’humanité est arrivée à l’épuisement de la rationalité pour la rationalité, et se sent au seuil de l’abîme. Nous sentons bien, aussi, au-delà des angoisses de fin du monde, qu’il y a quelque chose de plus grand que nous, qui ne peut pas être déterminé ni approprié, et qui justifie de changer de civilisation. Nous le sentons, et pourtant nous restons enfermés dans nos contradictions. La modernité est communément rendue coupable de cet enfermement, et des effondrements écologiques, sociaux, psychiques qui en résultent. Ce n’est pourtant pas la modernité le problème mais son détournement. La modernité n’a en réalité jamais été fondée sur le rationalisme, mais sur une promesse initiale si puissante, qu’elle en a été dénaturée. Telle est la thèse nouvelle et radicale de ce livre.
Marouane Jaouat · Enseignant-chercheur à l’Université de Caen Normandie | Docteur en sociologie
Sociologue et philosophe Professeur des universités, Sciences Po Aix-en-Provence Chercheur invité à Columbia University, New York (CES : Council for European Studies) Enseignant au Collège international de philosophie (Paris) Chercheur au Sophiapol (Université de Paris 10 – Nanterre)
Directrice de recherche CNRS au Laboratoire de Chimie Bactérienne (CNRS-Aix Marseille Université)
Experte en microbiologie, génétique et génomique fonctionnelle
Anime une équipe de recherche qui s’intéresse à différents aspects de la biologie des bactériophages tels que leur contribution à l’évolution des génomes et à l’adaptation des bactéries ou les mécanismes de détournement des machineries cellulaires à leur profit.
Membre fondatrice du réseau de recherches sur les bactériophages Phages.fr.
Aux origines du langage et des préférences manuelles : que nous disent nos cousins les primates ? Je m’intéresse aux propriétés des modes de communication de nos cousins les primates, et des signaux gestuels en particulier, et leurs liens avec certaines propriétés du langage humain. Je m’interroge notamment sur les implications du geste dans l’évolution du langage, de sa spécialisation hémisphérique cérébrale et de la prédominance des droitiers. Les primates utilisent leurs mains non seulement pour manipuler des objets mais aussi pour communiquer. Au cours des 15 dernières années, en utilisant à la fois une approche éthologique, développementale et non invasive d’imagerie cérébrale (IRM, fNIRS), nous avons mené des recherches sur la communication gestuelle, la manipulation d’objet et les préférences manuelles chez les primates non-humains. Nos travaux et les dernières études sur les comportements manuels et gestuels chez les singes adultes mais également chez les bébés en développement seront présentées ainsi que les données récentes en imagerie cérébrale IRM anatomique. Ces données en éthologie, psychologie comparée et neurosciences pourraient avoir des implications sur les origines gestuelles du langage mais également de la prédominance des droitiers dans l’espèce humaine.
Adrien Meguerditchian, Chercheur CNRS au laboratoire de Psychologie Cognitive de l’Université Aix-Marseille Docteur en Psychologie, Primatologue Chargé de cours en psychologie et éthologie au CNRS, à l’Université Aix-Marseille et à l’Université Paris 13.
Adrien Meguerditchian étudie les systèmes de communication de nos cousins les primates dans une approche comparative avec l’espèce humaine. Biologiste de formation, il a réalisé ses premières observations de groupes de babouins sous la direction de Jacques Vauclair, professeur en psychologie à l’Université Aix-Marseille. Sa thèse en poche fin 2009, une bourse Fyssen lui permet de poursuivre ses travaux en postdoc sur la piste des chimpanzés sauvages au Sénégal, grâce à l’anthropologue américaine Jill Pruetz. Il travaille aussi à Atlanta aux Etats-Unis dans le laboratoire du primatologue William D. Hopkins pour étudier la communication des chimpanzés et ses liens avec les structures cérébrales à partir d’images cérébrales IRM. Fin 2012, un financement lui permet de monter son groupe de recherche et d’intégrer le Laboratoire de Psychologie Cognitive à Marseille au sein de l’équipe « Cognition comparée » dirigée par Joël Fagot, d’abord sous contrat puis en tant que chargé de recherche CNRS en 2014. Il a depuis obtenu le prix Paoletti du CNRS en 2017 et la médaille de bronze du CNRS en 2021.
A nous de faire que 2023 soit : – une année de rencontres, d’échanges, de partage – une année de protection des plus faibles, des valeurs universelles et de paix. – une année de réduction des inégalités – une année de protection de la planète et de notre environnement Je souhaite que cette année nouvelle vous apporte joie et bonheur, qu’elle préserve votre santé, celle de vos familles et de vos proches, qu’elle écarte de votre chemin, la peine, la douleur et le chagrin. Bonne et heureuse année 2023.