Meilleure année !
Avec toute l’équipe de l’UPOP 13

Avec toute l’équipe de l’UPOP 13,
Je vous adresse mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année et reste impatient de vous retrouver

Un peu d’histoire…

9 août 1564. L’Édit de Roussillon consacre le 1er janvier

Charles IX à dix ans (27 juin 1550, Saint-Germain-en-Laye ; 30 mai 1574, Vincennes), par François Clouet, BNF

Le 9 août 1564, à Roussillon sur le Rhône, près de Grenoble, le roi Charles IX signe en présence de sa mère, la régente Catherine de Médicis, un édit préparé par le chancelier Michel de L’Hospital et le ministre Sébastien de L’Aubespine.

Entre autres dispositions, cet édit fixe au 1er janvier le début de l’année calendaire dans toute la France, confirmant ainsi l’article 39 de l’édit de Saint-Germain qui prescrivait déjà de dater les actes publics en faisant commencer les années au 1er janvier.

Le roi et son conseil s’alignent ce faisant sur la règle adoptée quelques décennies plus tôt par l’empereur d’Allemagne Charles Quint et copiée du calendrier julien (de Jules César).

En 1622, le pape Grégoire XV allait généraliser cette mesure à l’ensemble du monde catholique. « Poissond’Avril ! »

La tradition du poisson d’avril tire ses origines de l’édit de Roussillon ci-dessus. Depuis près d’un demi-millénaire, elle donne lieu en France et dans les autres pays francophones à d’aimables farces surtout pratiquées par les enfants et leurs parents.

Auparavant, le début de l’année variait selon les provinces et les pays : à Lyon, c’était le 25 décembre, ailleurs encore le jour de Pâques, mais dans la plus grande partie partie de la chrétienté médiévale, elle commençait le 25 mars, jour de l’Annonciation, selon une prescription énoncée par quelques moines du VIIIe siècle dans la continuité des travaux de Denis le Petit et Bède le Vénérable.

Du 25 mars jusqu’au premier jour du mois suivant, le 1er avril, les gens avaient donc coutume de se faire des cadeaux pour célébrer le passage à l’année nouvelle. Ils prolongeaient une tradition empruntée aux Romains qui, eux, célébraient le Nouvel An le 1er janvier, selon la règle fixée par Jules César. Ces cadeaux du Nouvel An étaient appelés étrennes en l’honneur de la déesse Strenia.

À la suite de l’édit de Roussillon, les Français et les autres francophones reportèrent sagement leurs étrennes au 1er janvier mais n’en continuèrent pas moins à se faire des cadeaux « pour rire » à l’occasion du 1er avril…

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