05/09/17
Mondialisation et classes sociales – 1 / 3
Renato Di Ruzza*

La mondialisation bouleverse l’ordre économique et aussi les rapports sociaux. Elle ébranle ou renforce les anciennes hiérarchies, produit de nouveaux clivages entre les classes, ouvre aussi des possibilités de mobilité sociale.
Aborder la mondialisation sous l’angle de la stratification sociale permet de rompre avec une vision trop homogénéïsante de la globalisation et apporte des perspectives nouvelles dans l’analyse des structures sociales.
Comment se sont construits historiquement des rapports inégaux à l’espace mondial ? Assiste-t-on à une recomposition des bourgeoisies nationales sous l’effet de l’ouverture des frontières ? Peut-on parler de l’émergence d’une classe dominante internationale ? Les classes populaires sont-elles dans un rapport de simple dépossession face à ce processus ? L’immigration peut-elle susciter une mondialisation par le bas ? Pourquoi les classes moyennes sont-elles les plus engagées dans les causes internationales ? Qu’est devenu l’internationalisme du mouvement ouvrier ?

 

* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités,  membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR
Professeur des universités en sciences économiques
Êconomiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres 
Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence 

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