Conférence-débat avec Renaud Garcia de 17h à 19h Bibliothèque de l'Alcazar 58 cours Belsunce Marseille 1er
La crise écologique actuelle réactive divers discours sur l’effondrement inévitable de la société capitaliste. Ces discours, qui en réalité n’ont rien de bien neuf, cherchent notamment à promouvoir une culture de l’entraide pour entrer dans une période de tempêtes. Ce faisant, ils retrouvent certaines des intuitions d’un des grands théoriciens de l’anarchisme, le géographe russe Pierre Kropotkine (1842-1921). Mais si l’on se penche vraiment sur l’œuvre politique et scientifique de ce penseur, auteur du livre L’Entraide, on découvrira bien plus qu’une simple apologie de la coopération. Par sa vision globale d’une réciprocité entre les espèces et leur milieu vital, par sa réflexion sur le contexte urbain et par ses propositions économiques, Kropotkine a exposé, voici un siècle, les éléments d’un socialisme anarchiste précurseur d’une écologie sociale (et non simplement institutionnelle). C’est à le relire et à pratiquer les pistes que son œuvre dessine que nous invite cette conférence »
Renaud Garcia est enseignant de philosophie en lycée, et "animal politique". Il poursuit des recherches sur l'anarchisme, le socialisme et l'écologie politique; plusieurs études et traductions sur Kropotkine.
Dernier essai paru : Le sens des limites. Contre l'abstraction capitaliste (L'Echappée, 2018). Membre de la revue d'étude et d'expression anarchiste Réfractions et du collectif de l'Appel de Beauchastel contre l'école numérique.
Quand la forêt brûle Penser la nouvelle catastrophe écologique « Le phénomène des mégafeux agit comme un révélateur de notre rapport à la nature. »
Conférence-débat avec Joëlle Zask
de 14h à 16h30
Bibliothèque de l'Alcazar
58 cours Belsunce Marseille 1er
Joëlle Zask enseigne au département de philosophie de l’université d’Aix-Marseille. Spécialiste de philosophie politique Elle étudie les enjeux politiques des théories de l’art et de la culture. Elle est l’auteure de divers ouvrages dont « Art et démocratie », « Participer et Outdoor Art », « Quand la forêt brûle » ainsi que de traductions et de présentations du philosophe pragmatiste John Dewey
Trente ans après la chute du mur du Berlin, d’autres murs restent présents dans le monde : ils sont des mémoires, des témoins et des espaces d’expression citoyenne, artistique et populaire, d’une actualité brulante. Durant deux journées, chercheurs, journalistes, philosophes, artistes et étudiants interrogeront avec le public l’histoire, l’actualité, l’avenir, des murs qui abritent, encerclent, protègent, séparent, cachent, s’écroulent, racontent.
Conférencier·es :
Conférencier·es :
Claire Calogirou : Le mur de Berlin au Mucem
Béatrice Nuselovici : Le mur de Berlin aujourd'hui
Marina Sanchez : Le Mur de la Méditerranée
Pierre Ciot : Le mur de la Plaine
Danièle Larcena : Le mur de la peste
Bernard Descales : Des murs dans la ville
Simon Rico : D'un mur aux autres
Zoé Carle : Slogans et graffitis contestataires en Méditerranée
Suzel Roche : Les vestiges des calanques
Philosophes publics : La frontièrisation des corps
Joke : Les murs, espace d'expression citoyenne
Coline Charbonnier : Les grapheurs palestiniens face au mur israélien
Dario Caruso : Inscriptions et graffitis
La Roue des Philosophes publics Sur l'esplanade
Richard Campana : Les espaces d'expression
Lapsus Numérique : Ainsi parlaient les murs
Philosophes publics : La prison
Philosophes publics : Le mur métaphore ambiguë
Tous les intervenant·es : Discussion évaluation Clôture
Conférences-débats Vendredi 29 et samedi 30 novembre 2019 9h30 à 17h30 Mucem - I2MP Entrée libre sur inscription à i2mp@mucem.org
Claire Calogirou Ethnologue, chercheur associée au Mucem et à l’Idemec/MMSH
La patrimonialisation du mur de Berlin au Mucem
Résumé Le mur de Berlin revêt une signification forte pour les collections du musée ; signification double, car il intéresse à la fois la collection graff et l’axe - ville - du musée: La ville : Berlin, ville bombardée puis occupée par les forces alliées en 1945, a été partagée entre les deux blocs est et ouest puis coupée par un mur le 15 août 1961 jusqu’à cette date que nous avons tous gardée en mémoire, le 9 novembre 1989. Nombreux ont été les Berlinois qui laissèrent leur vie en tentant de passer à l’ouest. Le musée du Check Point raconte cette histoire. Ce thème de ville coupée pour des raisons politique, nationaliste, religieuse n’est pas restée unique en Europe et Méditerranée, on pense à Nicosie, à Mostar, à Jérusalem…et constitue un sujet important pour le musée. La ville de Berlin conserve cette mémoire, par le musée du Check Point, donc, mais aussi par le musée de la Stasi et celui consacré à la vie à Berlin est. Le mur est un symbole matériel de cette période. L’ensemble a été démoli, une partie a été conservée, East Side Gallery. Le graffiti : C’est dire combien pour les graffeurs, ce mur fait partie de l’histoire européenne. Ils y ont posé des graffiti, simples tags ou fresques, signatures ou messages politiques et revendicatifs ; ils se plaisent à voir sur East Side Gallery, les signatures des anciens. D’autre part, des graffeurs berlinois racontent qu’à la chute du mur, les Berlinois de l’est, comme l’Europe de l’est, ont découvert le graffiti. Aujourd’hui, cette galerie fait partie de la promenade sur la berge de la rivière Spree, ce qui n’était pas encore le cas lorsque je m’y suis rendue avec des graffeurs parisiens en 2005.
En préalable, mon exposé présentera le contexte de la campagne de recherche-collecte dans laquelle s’inscrit l’acquisition du pan du mur de Berlin, puis le cheminement de la patrimonialisation au Mucem. Il mettra en évidence le statut conféré par son entrée dans les collections du musée, les thématiques dont il est support de discours. Il reviendra également sur son exposition dans la Galerie de la Méditerranée, dans la section Citoyenneté et droits de l'Homme au Mucem de 2013 à 2016.
Béatrice Nuselovici (Gonzalés-Vangell) agrégée d’allemand et titulaire d’un doctorat en lettres et civilisation germaniques, auteur de nombreux ouvrages. Elle a vécu 23 ans à Berlin. En novembre 1989, les Berlinois de l’ouest de la ville exprimaient leur crainte de voir ce territoire qui était un espace de liberté, livré à la bureaucratie de Bonn. D’autres ennemis la guettaient : le tourisme de masse et la spéculation immobilière. Que devient le mur de Berlin aujourd’hui ?
Salle Bleue – La Marseillaise – 19 cours Honoré d’Estienne d’Orves – Marseille 1er
En France, en Europe ou dans le monde, les combats contre les politiques néolibérales dans l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR), et plus largement dans l’Éducation, se multiplient. Tout à la fois locaux et universels, variés mais convergents, ils manifestent la montée de nouvelles visions du monde et de nouveaux rapports de force contre les oligarques du tout-marché et ils portent en eux la construction d’une société du savoir pour tous, post-capitaliste et post-productiviste.
Vendredi 22 novembre de 14h à 18h
Qu’est que la future société du partage des savoirs, de tous, par tous, et pour tous ? Quels en sont les fondements philosophiques, politiques, sociaux, moraux ? De quels penseurs, de quelles expériences historiques sommes-nous les héritiers et comment les rendre contemporains ? Comment les savoirs, libres et partagés dans et hors les murs des institutions existantes, font partie de l’aspiration individuelle et collective à une démocratisation profonde et tous azimuts de la démocratie pseudo-représentative, à un dépassement de la société capitaliste-productiviste ?
Samedi 23 novembre de 9h à 12h30
Où en est-on, aujourd’hui, de cette société à venir ? Que nous raconte, en France, en Europe ou dans le monde, la montée d’une intelligence citoyenne, qu’elle se manifeste dans les programmes politiques, les projets syndicaux ou associatifs, les expériences alternatives locales ? Quel bilan peut-on en tirer ? Quels en sont les limites et les bienfaits, les pièges et les espoirs ?
Samedi 23 novembre de 14h à 18h
Comment avancer, demain, vers cette société ? Comment ne pas rester chacun dans son coin ? Quels liens construire entre toutes les acteurs de cette société du partage des savoirs, qu’il s’agisse de liens locaux, régionaux, nationaux ou internationaux ?, Quel rôle peut-y jouer la toute jeune IDST, avec bien d’autres collectifs ? Quelles idées, quelles actions fédératrices mettre en œuvre à l’issue de cette rencontre ?
La plus large part sera laissée à l’échange et au débat
Le mur de Berlin , hier et aujourd’hui Conférence-débat avec Catherine Tessier et Charlotte Noblet
Catherine Teissier est agrégée d’allemand et docteure en Littérature allemande. Après des études à Paris (École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud) et à Berlin (Université Libre de Berlin), elle enseigne depuis 1994 la langue, la littérature et l’histoire allemandes au Département d’Études Germaniques de l’Université d’Aix-Marseille (AMU). Elle est spécialiste de l'histoire de la RDA
Charlotte NOBLET est journaliste franco-allemande basée à Marseille après une dizaine d’années à Berlin. Passionnée par l’histoire contemporaine de l’Allemagne, Charlotte Noblet est également adepte du continent africain où elle encadre plusieurs rédactions. Egalement consultante en communication, la journaliste entend ouvrir un lieu dédié à l’éducation aux médias et à l’information à Marseille.
Intellectuels et responsables politiques vivent en France dans deux mondes étanches. Alors même que les élus prennent des décisions qui nous engagent tous, ils négligent le plus souvent les apports majeurs de la recherche. Notre pays est ainsi riche de projets de transformation laissés en jachère par des politiques qui ne savent pas parler à l’Université, et auxquels les chercheurs ne s’adressent plus. Face aux immenses défis sociaux et sociétaux qui se posent aujourd’hui à la France, universitaires et politiques doivent partager leurs connaissances des territoires, leurs analyses des situations, leurs problématiques mutuelles et leurs forces de propositions. Rapprocher les politiques de la production d’idées, c’est aussi les rapprocher des besoins réels des citoyens. Une nouvelle façon de construire et de conduire les politiques publiques au service de plus d’efficacité et de plus de démocratie.
Agathe Cagé est diplômée de l’ENS et de l’ENA, Agathe Cagé, docteur en science politique (Paris 1-Panthéon-Sorbonne). Membre du cabinet de trois ministres de l’Éducation nationale, elle a été secrétaire générale de la campagne de Benoît Hamon à l’élection présidentielle de 2017. Elle dirige aujourd’hui l’agence de conseil en stratégie Compass Label.
Conférence-débat : La nudité du pouvoir 17 heures 00 Alcazar – 51 cours Belsunce 13001 Marseille
Nous vivons un moment politique inédit dont l’élection d’Emmanuel
Macron est à la fois le symptôme et l’opérateur. Les hommes politiques
ressemblent plus à leur époque qu’à l’idéologie dont ils se réclament.
La nôtre ne fait pas exception. Il fallait à notre pays un certain culot
pour élire à la magistrature suprême un jeune homme quasiment inconnu,
négociateur habile du compromis autant que «traître» méthodique.
Emmanuel Macron est le personnage héroïque de cette modernité où les
élites désertent les valeurs de dette, de justice et d’égalité au profit
de celles de performance et d’efficacité.
La vision du monde d’Emmanuel Macron est sans cesse claironnée :
l’entreprise est le «foyer d’expérience» à partir duquel doit
s’organiser le gouvernement de soi et des autres. Elle doit modeler la
société, l’État, la Nation start up, l’individu lui-même. Pour mettre en
oeuvre cette politique, Emmanuel Macron construit méthodiquement
l’édifice d’un pouvoir vertical, Palais des Glaces où se reflète à tous
les niveaux l’image hybride d’un Président autoritaire et séducteur,
entouré d’une nouvelle aristocratie technico-financière dévouée corps et
âme. Cette nouvelle «noblesse» manie la puissance des algorithmes et
pratique les réseaux sociaux pour mieux en finir avec les «corps
intermédiaires» (syndicats, presse, élus, partis…). La tentation d’un
gouvernement «post-démocratique» n’a jamais été aussi forte.
Au-delà d’une analyse du temps présent, l’ouvrage propose une
réflexion sur la nature et l’origine du pouvoir. Rien de nouveau ne
saurait advenir sans une remise en cause de notre relation au pouvoir
qui ne détient sa force que de notre cécité. Le désir de démocratie
suppose un certain courage, courage fraternel de pouvoir dire ensemble
que «l’Empereur est nu».
Roland Gori est psychanalyste, professeur honoraire de
psychopathologie à Aix-Marseille-Université et Président de
l’Association Appel des Appels. Il a publié une vingtaine d’ouvrages
dont, aux Liens qui Libèrent, La Dignité de penser, L’Individu
Ingouvernable, Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ?, Un
Monde sans Esprit et La Fabrique des imposteurs.
Projection du film après la présentation du programme de l’UPOP
Dans la vie des peuples, il est des saisons magiques. Soudain, des Corinne, des Carine, des Khaled, des Rémi, des Denis, des Cindy, des Marie, d’habitude résignés, longtemps abattus, se redressent, se dressent contre l’éternité d’une fatalité. Ils se lient et se liguent, leurs hontes privées, accumulées, se font colère publique, et à leurs seigneurs, à leurs maîtres, aux pouvoirs, ils opposent leurs corps, leurs barricades, leurs cabanes. Leurs voix, surtout : la parole se libère, déchaînée, telle un fleuve en crue. C’est un éclair, alors, qui déchire la nuit noire de l’histoire. Un éclair, un éclair jaune, fluorescent même, qui ne dure qu’un instant, un instant seulement, mais se grave dans les mémoires. Derrière, le tonnerre fait résonner ce mot : espoir. Comme en une hasardeuse chasse aux papillons, Gilles Perret et François Ruffin sont partis en un road-movie dans la France d’aujourd’hui. En guise de filet, une caméra, pour capturer cet instant, magique, pour saisir sur le vif les visages et les voix des Corinne, des Carine, des Khaled, des Rémi, des Denis, des Cindy, des Marie.
Créée en 2000, l’association Ancrages milite pour inscrire l’histoire des migrations dans le patrimoine national.
L’histoire et les mémoires de l’immigration concernent l’ensemble de
la Cité. Nombreuses sont les initiatives visant à « recueillir » les
mémoires de l’immigration, mais l’expérience de la migration reste peu
transmise de manière explicite dans le cadre familial, scolaire et
professionnel. Cette question est au cœur des enjeux d’éducation
populaire et de patrimoine car elle renvoie à celle du vivre ensemble.
Valoriser l’histoire locale
Ancrages anime aujourd’hui le centre de ressources dédié aux mémoires
des migrations en Provence-Alpes Côte d’Azur. Le centre de ressources a
pour objectif de valoriser l’histoire locale, en lien avec les
habitants, les associations et les professionnels du patrimoine et de la
culture.
Sauvegarder les archives privées
Depuis 2008, nous avons engagé une campagne de sauvegarde d’archives
privées de l’immigration qui se poursuit aujourd’hui, avec le guide à
vocation régionale, en direction des détenteurs d’archives privées de
l’immigration en PACA.
Médiation, formation et coopération internationale sur les questions migratoires
Ancrages mène également des actions de médiation culturelle, de
formation professionnelle et de coopération internationale sur les
questions migratoires. Pour assurer ce rôle, l’association s’appuie sur
les données documentaires collectées et sur les compétences de son
réseau d’intervenants universitaires et professionnels.
AncrAges s’appuie sur ses données documentaires et sur les
compétences de ses intervenants pour assurer un rôle de formateur et de
médiateur culturel sur les questions migratoires et patrimoniales.
Diffuser des ressources documentaires sur la thématique migratoire en Provence-Alpes-Côtes d’Azur.
Valoriser l’immigration comme processus majeur dans l’histoire du peuplement en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Sensibiliser à l’approche pédagogique du fait migratoire.
Transmettre la mémoire des populations immigrées dans une approche patrimoniale, artistique et culturelle.
Informer les détenteurs d’archives privées de l’immigration sur la
collecte des archives familiales, d’entreprise et d’associations des
Bouches-du-Rhône.
Qualifier les acteurs du territoire et animer la réflexion sur ce qui fait patrimoine.
Accompagner le passage des mémoires collectives à la production historique et patrimoniale.
Vivons une expérience ensemble ! Celle d’un média méditerranéen, car aujourd’hui cet espace est le centre de bouleversements qui touchent nos sociétés. Celle d’un média participatif qui nous ressemble, où chacun peut poser des questions et partager des infos. Celle d’une
communauté ici et ailleurs où artistes, chercheurs, journalistes,
citoyens, associations et d’autres se rencontrent et créent ensemble. Celle d’une
information qui prend le temps, qui explique, qui analyse, suivie et
enrichie au fil des mois par un travail de veille.
15–38 ça veut dire quoi ?
Ce sont les coordonnées
de la longitude et de la latitude du point de la Méditerranée, là où
nous plaçons notre curseur pour mieux le déplacer au fil des dossiers.
15–38 Réseau Med, c’est votre plateforme d’information
Pour échanger et pour
questionner la Méditerranée, afin de cultiver notre identité. Nous
interrogeons les enjeux actuels de cet espace. Chaque mois nous vous
proposons un dossier et une thématique abordés par nos collaborateurs
installés dans les pays du pourtour méditerranéen.
15–38 Réseau Med, c’est une communauté
Une communauté qui va se
construire au fil du temps et sera forte de sa diversité. Chercheurs,
journalistes, associations, lecteurs, artistes, scolaires, vous êtes
invités à adhérer et à créer votre page afin de partager vos
informations, vos réflexions et vos expériences. De cette communauté
virtuelle naîtront des évènements permettant de nous rencontrer et
d’échanger.
Qui sommes-nous ?
Journalistes et
réalisateurs, nous sommes passés par des rédactions françaises et
internationales pour couvrir l’actualité depuis la Syrie, le Liban ou
l’Algérie.
Dans le cadre de notre
travail pour différents médias, nous avons dû faire face à l’immédiateté
du traitement de l’information qui ne nous permettait pas toujours
d’approfondir les sujets. Ce constat nous a conduit à remettre en
question notre métier de journaliste et la façon d’exposer l’actualité
aux lecteurs, aux citoyens.
Vous, lecteurs,
devenez acteurs, partagez vos événements, posez vos questions, soyez
force de proposition pour de nouveaux sujets de reportage.
Ce livre est un cadeau que nous offrent les artistes Claire et
Philippe Ordioni, une porte entrouverte sur les coulisses de leur
création.
C’est d’abord un chemin jalonné de rencontres avec des gens comme
vous et moi qui, acceptant d’être modèles, se préparent, se
transforment, se laissent guider ou agissent. Et, alors que la magie
opère, nous voici embarqués par ces instantanés qui tiennent lieu de
témoignage autant que de rêverie, au service de la fiction. A tel point
que la photographie finale, image présentée en vis-à-vis, en deviendrait
presque anecdotique.
C’est aussi un travail créatif en duo où les intuitions, les
sensibilités, les compétences de chacun se complètent et se mêlent sans
qu’aucun ne prenne l’ascendant, bien loin des considérations ou
assignations d’âge, de situation ou de genre.
C’est surtout un univers tout à la fois esthétique et fait de bric-à-brac, puissant et léger, effrayant et drôle, dans lequel souffle un grand air de liberté ; préface de Rodia Bayginot, textes de Vincent Guis, Emmanuelle Ignacchiti, Hikiko Mori, Merlin, Claire et Philippe Ordioni, photos en n.b. et en couleurs.
le Laboratoire Parole et Langage organise une Journée portes ouvertes le samedi 29 juin prochain sur son site à Aix-en-Provence.
Un parcours de plusieurs ateliers, démonstrations et un cycle de mini-conférences permettront de découvrir une riche panoplie des activités de recherche du laboratoire dans le domaine de la parole et du langage, et plus largement de la communication.
Cette journée qui s’inscrit dans les célébrations nationales du 80e anniversaire du CNRS se veut festive et conviviale et souhaite laisser une large place aux interactions et aux échanges avec le public.
Les ateliers, démonstrations et conférences aborderont entre autres les questions suivantes :
La parole, comment ça marche ?
Ça vient d’où les accents ?
Que se passe-t-il dans le cerveau lorsque l’on parle ?
Pourquoi produit-on des gestes quand on parle ?
Peut-on identifier une personne par sa voix ?
Pourquoi parle-t-on plus fort quand on est en colère ?
Comment peut-on perdre la parole ?
Pourquoi est-il parfois difficile d’apprendre à lire ?
Peut-on être parfaitement bilingue ?
Pourquoi les robots ont une voix monotone ?
Comment la créativité et les émotions peuvent stimuler la pratique des langues ?
L’entrée est libre et gratuite.
La Journée portes ouvertes est désormais annoncée en ligne sur la page Facebook de l’évènement, sur le site des 80 ans du CNRS et bien sûr sur le site Web du LPL. Vous y trouverez bientôt le programme complet et le plan des ateliers & conférences !
N’hésitez pas à partager l’évènement autour de vous et surtout : venez nombreux en famille et/ou avec vos amis !
VENDREDI
24 MAI 2019 de 18 HEURES 30 À 20 HEURES 30
LA
FRANCE QUI GRONDE
Parce
que de nombreux Français estiment qu’on les ignore, qu’on les
méprise ou qu’ils n’ont plus le droit à la parole, Jean-Marie
Godard et Antoine Dreyfus ont décidé d’aller à leur rencontre.
De les interroger pour rapporter leurs propos sans fard ni filtre,
sans a priori ni jugement. D’ entreprendre un grand tour de France
permettant de brosser le portrait réel du pays en 2017, fruit des
avis et récits de chacun.
Rencontre-débat avec Antoine Dreyfus, Jean-Marie
Godard
Jean-Marie
Godard, Journaliste-reporter depuis 1990, il a officié
en agence (bureau français de l’agence américaine Associated Press)
pendant 22 ans (1990-2012) avant de se tourner vers du contenu plus
long et une envie de prendre le temps de donner du sens, du fond.
Aujourd’hui. Antoine
Dreyfus, journaliste, auteur et
réalisateur. Domaine de prédilection : les questions de société,
le social et l’Histoire. Grand reporter pendant 15 ans pour
l’hebdomadaire VSD, il est désormais indépendant et se partage
entre la télévision et l’écriture. Il a travaillé pour Cash
Investigation sur les pesticides et le logement social. Il est aussi
le co-réalisateur, avec Yann Rineau, d’un documentaire sur la
pollution industrielle intitulé « Fos-sur-mer : les révoltés de
la pollution » réalisé pour Infrarouge (France 2).
Accueil
à 18 heures – BMVR l’Alcazar
– 58 Cours Belsunce, 13001 Marseille
Contact
: Jean Pierre 06 52 786 785
PHILO/ÉCO / SOCIO/HISTOIRE LANGAGE / SCIENCES sur la Canebière et au Prado