Leila Boutora
Enseignante-chercheure en Sciences du Langage,
MCF section CNU 07
UMR 7039, Laboratoire Parole et Langage / Université d’Aix-Marseille
leila.boutora(at)univ-amu.fr
Leila Boutora
Enseignante-chercheure en Sciences du Langage,
MCF section CNU 07
UMR 7039, Laboratoire Parole et Langage / Université d’Aix-Marseille
leila.boutora(at)univ-amu.fr
Fréderic Armand
Juriste et historien, Frédéric Armand poursuit des recherches essentiellement centrées sur les sujets du Haut Moyen Âge, des bourreaux et du mariage.
Il est notamment l’auteur de
« »Les bourreaux en France, du Moyen Âge à l’abolition de la peine de mort » » (Perrin, 2012)
et de
« »Chilpéric 1er, petit-fils de Clovis et grand-père de Dagobert, le roi assassiné deux fois » » (La Louve, 2008).
« Juillet 1992, après 17 heures d’un combat acharné il voit le jour. Depuis, il s’efforce de répandre l’humour hérité d’un doux mélange de fluide entre sa mère et son père. Situé entre Fabrice Luchini et les frères Scott. Ce phasme aux jambes bioniques convoque sur scène : chômage, féminisme, plateforme téléphonique, écologie… avec bienveillance et sans cravate.
A l’occasion de l’inauguration de l’université populaire de Marseille, il viendra évoquer sa dernière année passée en collaboration avec pôle emploi et sa découverte du monde socio-culturel et de l’éducation populaire. »
Adrien Meguerditchian étudie les systèmes de communication de nos cousins les primates dans une approche comparative avec l’espèce humaine. Biologiste de formation, il a réalisé ses premières observations de groupes de babouins sous la direction de Jacques Vauclair, professeur en psychologie à l’Université Aix-Marseille. Sa thèse en poche fin 2009, une bourse Fyssen lui permet de poursuivre ses travaux en postdoc sur la piste des chimpanzés sauvages au Sénégal, grâce à l’anthropologue américaine Jill Pruetz. Il travaille aussi à Atlanta aux Etats-Unis dans le laboratoire du primatologue William D. Hopkins pour étudier la communication des chimpanzés et ses liens avec les structures cérébrales à partir d’images cérébrales IRM. Fin 2012, un financement lui permet de monter son groupe de recherche et d’intégrer le Laboratoire de Psychologie Cognitive à Marseille au sein de l’équipe « Cognition comparée » dirigée par Joël Fagot, d’abord sous contrat puis en tant que chargé de recherche CNRS en 2014.
Alexis Nouss (Nuselovici)
Titulaire de la chaire Exil et Migrations
Alexis NUSELOVICI (NOUSS) est professeur en littérature générale et comparée à l’Université d’Aix-Marseille après avoir été professeur à Cardiff University et à l’Université de Montréal.
Il a été professeur invité au Brésil, en Turquie, en Espagne et en France. Membre de plusieurs équipes de recherche internationales, il a créé au Canada le groupe de recherche « POEXIL » et en Grande-Bretagne le « Cardiff Research Group on Politics of Translating ». Il dirige le groupe « Transpositions » au sein du Centre interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix-Marseille (CIELAM) et est titulaire de la chaire « Exil et migration » au Collège d’études mondiales (Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris).
Ses champs de recherche et de réflexion concernent notamment la traductologie, l’expérience exilique, la culture européenne, la littérature du témoignage, les problématiques du métissage, les esthétiques de la modernité. Parmi ses ouvrages : Plaidoyer pour un monde métis (2005) ; Paul Celan. Les lieux d’un déplacement (2010) ; La condition de l’exilé. Penser les migrations contemporaines (2015).
Rendez-vous le 3 septembre à 18 heures 30 dans les locaux de La Fabulerie 10 boulevard Garibaldi Présentation du programme Présentation des intervenants Spectacle de Bédou !
Cette année, l’Université Populaire du Pays d’Aubagne et de l’Étoile a organisé 36 soirées dont les vidéos sont accessibles gratuitement
https://www.youtube.com/channel/UCoJUIwJtNVCFNaUxsSvZ0Dw/videos?view=0&shelf_id=0&sort=dd
Toute l’équipe vous souhaite d’excellentes vacances d’été et vous donne rendez-vous le 3 septembre !
Histoire de la colonisation aux 19 et 20è siècles
3/3 Les mémoires coloniales : de l’invisibilité à l’omniprésence.
Histoire de la colonisation aux 19 et 20è siècles
2/3 La culture coloniale en France : la construction d’une idéologie.
Histoire de la colonisation aux 19 et 20è siècles
1/3 La colonisation française : une histoire douloureuse et complexe.
Penser l’exil
Devant l’ampleur de la crise dite migratoire en Europe et les difficultés qu’elle pose en regard de la citoyenneté et du droit d’asile, la pensée politique moderne se doit de réexaminer ses fondations et ses configurations. Penser l’exil aujourd’hui, c’est défendre des formes transnationales de citoyenneté et développer une politique de traduction entre les cultures valorisant des processus d’appartenances multiples. Intégrer l’exil dans une pensée politique aujourd’hui, c’est suggérer une politique hors-sol, non définie territorialement, ce qui est le cas du droit international actuel. Par ce moyen, il sera possible de contrer les politiques du chaos productrices de misère, de violence et d’inégalité.
Augustin Giovannoni Agrégé et docteur en philosophie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’exil et la question du sujet, notamment Les figures de l’homme trompé aux PUF, Désir et mélancolie chez Art Fiction, Immanence et finitude chez Spinoza Pour une politique hors-sol (sous la direction d’Augustin Giovannoni et Alexis Nouss) aux éditions Kimé
Monique Pillant*
Philosophie
La religion
05 juin : La revendication de l’irrationalisme religieux :
le besoin de croire à une transcendance.
* Monique Pillant, est professeure certifiée, a fait ses études à l'université d'Aix-en-Provence, enseigne la philosophie depuis 25 ans et depuis plus d'une quinzaine d'année au lycée Thiers de Marseille.
« Nous employons sans trop de difficulté le mot religion : serait religieux un système de croyances, lié à une activité rituelle et cultuelle, relative à un ou des dieux, en un espace sacré, par opposition à l’espace profane. Pourtant, pour citer Jean Bottero, l’historien, spécialiste de la Mésopotamie, « dans la religion Dieu vient assez tard et il n’est même pas nécessaire qu’il vienne » : il y a des religions sans dieu, et aussi des sociétés où la religion est partout, et ne se tient pas dans l’espace du temple, de l’église, de la mosquée. Pour résoudre la difficulté constituée par l’irréductible hétérogénéité des religions dans l’espace et le temps, on s’est avisé de la réduire à une ou des fonctions, fonctions psychologique ou sociale, ou encore idéologique. Loin de se caractériser par un contenu de croyance, elle se tiendrait dans la fonction qu’elle sert : rassurer et protéger de l’angoisse du lendemain, justifier l’ordre social et ses injustices, fonder la communauté sociale. Dans ces conditions, on peut penser une religion séculière, par exemple marxiste, et même tuer en son nom, comme le faisaient notamment les Brigades rouges. Mais n’est-ce pas passer à côté de ce qui distingue essentiellement la religion de toute autre forme de croyance ou d’adhésion ? La réduction fonctionnelle fait l’impasse sur la foi du croyant, et sa relation personnelle au sacré. Tenir compte de ce mysticisme propre à la religion, prendre acte de son irrationalité, c’est comprendre que la religion se tient dans un libre engagement de chacun dans une perspective existentielle de salut. En témoignerait aussi la floraison des religions « à la carte », syncrétiques et affranchies des institutions. Dès lors, il ne faudrait pas demander au croyant des raisons de croire. Pourtant on voit bien que la religion a intérêt à se placer à l’abri de toute critique : dire qu’elle se tient dans une relation personnelle de l’humain au sacré, n’est-ce pas l’exempter d’avoir à rendre compte du fanatisme religieux et de la quantité invraisemblable de crimes commis en son nom ? »
Monique Pillant*
Philosophie
La religion
22 mai : L’approche fonctionnaliste du fait religieux : la religion sert des fins qui ne sont pas proprement religieuses.
* Monique Pillant, est professeure certifiée, a fait ses études à l'université d'Aix-en-Provence, enseigne la philosophie depuis 25 ans et depuis plus d'une quinzaine d'année au lycée Thiers de Marseille.
« Nous employons sans trop de difficulté le mot religion : serait religieux un système de croyances, lié à une activité rituelle et cultuelle, relative à un ou des dieux, en un espace sacré, par opposition à l’espace profane. Pourtant, pour citer Jean Bottero, l’historien, spécialiste de la Mésopotamie, « dans la religion Dieu vient assez tard et il n’est même pas nécessaire qu’il vienne » : il y a des religions sans dieu, et aussi des sociétés où la religion est partout, et ne se tient pas dans l’espace du temple, de l’église, de la mosquée. Pour résoudre la difficulté constituée par l’irréductible hétérogénéité des religions dans l’espace et le temps, on s’est avisé de la réduire à une ou des fonctions, fonctions psychologique ou sociale, ou encore idéologique. Loin de se caractériser par un contenu de croyance, elle se tiendrait dans la fonction qu’elle sert : rassurer et protéger de l’angoisse du lendemain, justifier l’ordre social et ses injustices, fonder la communauté sociale. Dans ces conditions, on peut penser une religion séculière, par exemple marxiste, et même tuer en son nom, comme le faisaient notamment les Brigades rouges. Mais n’est-ce pas passer à côté de ce qui distingue essentiellement la religion de toute autre forme de croyance ou d’adhésion ? La réduction fonctionnelle fait l’impasse sur la foi du croyant, et sa relation personnelle au sacré. Tenir compte de ce mysticisme propre à la religion, prendre acte de son irrationalité, c’est comprendre que la religion se tient dans un libre engagement de chacun dans une perspective existentielle de salut. En témoignerait aussi la floraison des religions « à la carte », syncrétiques et affranchies des institutions. Dès lors, il ne faudrait pas demander au croyant des raisons de croire. Pourtant on voit bien que la religion a intérêt à se placer à l’abri de toute critique : dire qu’elle se tient dans une relation personnelle de l’humain au sacré, n’est-ce pas l’exempter d’avoir à rendre compte du fanatisme religieux et de la quantité invraisemblable de crimes commis en son nom ? »