Longtemps, le fascisme fut considéré par nos historiens comme un phénomène étranger aux traditions politiques françaises. Pourtant, dès la deuxième moitié du XIXe siècle, une droite révolutionnaire, anti-Lumières, nationaliste et antisémite a fait entrer la France dans le concert des régimes européens pris dans la dérive fasciste du XXe siècle.
Stéphane Rio est Agrégé d’histoire Professeur d’histoire et géographie à Marseille
Champs de recherche : Les internationalismes face à la guerre et aux frontières La place de l’immigration dans le débat politique français L’analyse et la réflexion, remparts contre les extrêmes-droite Réalités et dangers de l’extrême droite Histoire des « Gauches » au XXème siècle
Longtemps, le fascisme fut considéré par nos historiens comme un phénomène étranger aux traditions politiques françaises. Pourtant, dès la deuxième moitié du XIXe siècle, une droite révolutionnaire, anti-Lumières, nationaliste et antisémite a fait entrer la France dans le concert des régimes européens pris dans la dérive fasciste du XXe siècle.
Stéphane Rio est Agrégé d’histoire Professeur d’histoire et géographie à Marseille
Ses champs de recherche : Les internationalismes face à la guerre et aux frontières La place de l’immigration dans le débat politique français L’analyse et la réflexion, remparts contre les extrêmes-droite Réalités et dangers de l’extrême droite Histoire des « Gauches » au XXème siècle
Trente ans après la chute du mur du Berlin, d’autres murs restent présents dans le monde : ils sont des mémoires, des témoins et des espaces d’expression citoyenne, artistique et populaire, d’une actualité brulante. Durant deux journées, chercheurs, journalistes, philosophes, artistes et étudiants interrogeront avec le public l’histoire, l’actualité, l’avenir, des murs qui abritent, encerclent, protègent, séparent, cachent, s’écroulent, racontent.
Conférencier·es :
Conférencier·es :
Claire Calogirou : Le mur de Berlin au Mucem
Béatrice Nuselovici : Le mur de Berlin aujourd'hui
Marina Sanchez : Le Mur de la Méditerranée
Pierre Ciot : Le mur de la Plaine
Danièle Larcena : Le mur de la peste
Bernard Descales : Des murs dans la ville
Simon Rico : D'un mur aux autres
Zoé Carle : Slogans et graffitis contestataires en Méditerranée
Suzel Roche : Les vestiges des calanques
Philosophes publics : La frontièrisation des corps
Joke : Les murs, espace d'expression citoyenne
Coline Charbonnier : Les grapheurs palestiniens face au mur israélien
Dario Caruso : Inscriptions et graffitis
La Roue des Philosophes publics Sur l'esplanade
Richard Campana : Les espaces d'expression
Lapsus Numérique : Ainsi parlaient les murs
Philosophes publics : La prison
Philosophes publics : Le mur métaphore ambiguë
Tous les intervenant·es : Discussion évaluation Clôture
Conférences-débats Vendredi 29 et samedi 30 novembre 2019 9h30 à 17h30 Mucem - I2MP Entrée libre sur inscription à i2mp@mucem.org
Claire Calogirou Ethnologue, chercheur associée au Mucem et à l’Idemec/MMSH
La patrimonialisation du mur de Berlin au Mucem
Résumé Le mur de Berlin revêt une signification forte pour les collections du musée ; signification double, car il intéresse à la fois la collection graff et l’axe - ville - du musée: La ville : Berlin, ville bombardée puis occupée par les forces alliées en 1945, a été partagée entre les deux blocs est et ouest puis coupée par un mur le 15 août 1961 jusqu’à cette date que nous avons tous gardée en mémoire, le 9 novembre 1989. Nombreux ont été les Berlinois qui laissèrent leur vie en tentant de passer à l’ouest. Le musée du Check Point raconte cette histoire. Ce thème de ville coupée pour des raisons politique, nationaliste, religieuse n’est pas restée unique en Europe et Méditerranée, on pense à Nicosie, à Mostar, à Jérusalem…et constitue un sujet important pour le musée. La ville de Berlin conserve cette mémoire, par le musée du Check Point, donc, mais aussi par le musée de la Stasi et celui consacré à la vie à Berlin est. Le mur est un symbole matériel de cette période. L’ensemble a été démoli, une partie a été conservée, East Side Gallery. Le graffiti : C’est dire combien pour les graffeurs, ce mur fait partie de l’histoire européenne. Ils y ont posé des graffiti, simples tags ou fresques, signatures ou messages politiques et revendicatifs ; ils se plaisent à voir sur East Side Gallery, les signatures des anciens. D’autre part, des graffeurs berlinois racontent qu’à la chute du mur, les Berlinois de l’est, comme l’Europe de l’est, ont découvert le graffiti. Aujourd’hui, cette galerie fait partie de la promenade sur la berge de la rivière Spree, ce qui n’était pas encore le cas lorsque je m’y suis rendue avec des graffeurs parisiens en 2005.
En préalable, mon exposé présentera le contexte de la campagne de recherche-collecte dans laquelle s’inscrit l’acquisition du pan du mur de Berlin, puis le cheminement de la patrimonialisation au Mucem. Il mettra en évidence le statut conféré par son entrée dans les collections du musée, les thématiques dont il est support de discours. Il reviendra également sur son exposition dans la Galerie de la Méditerranée, dans la section Citoyenneté et droits de l'Homme au Mucem de 2013 à 2016.
Béatrice Nuselovici (Gonzalés-Vangell) agrégée d’allemand et titulaire d’un doctorat en lettres et civilisation germaniques, auteur de nombreux ouvrages. Elle a vécu 23 ans à Berlin. En novembre 1989, les Berlinois de l’ouest de la ville exprimaient leur crainte de voir ce territoire qui était un espace de liberté, livré à la bureaucratie de Bonn. D’autres ennemis la guettaient : le tourisme de masse et la spéculation immobilière. Que devient le mur de Berlin aujourd’hui ?
On dit souvent que notre époque serait caractérisée par une « crise de la démocratie ». Ce prétendu constat soulève toutefois deux problèmes. Le premier consiste à se demander s'il n'appartient pas à la nature même d'une démocratie d'être en crise, ou plutôt en questionnement sur elle-même. Croire que nous vivons dans une « vraie » démocratie reviendrait à penser que nous sommes à la « fin de l'histoire », et qu'il n'y a plus rien à inventer en matière de politique. Le second, qui découle du premier, porte sur le concept même de « démocratie » qui, lorsqu'on en parle, est toujours menacé d'essentialisation. Or l'histoire nous montre que des types d'organisation très divers ont revendiqué ce statut « démocratique ». Parler de la démocratie au singulier, et comme s'il s'agissait d'une évidence, ne peut que nous conduire à masquer les enjeux des problèmes soulevés par ce projet d'un gouvernement du peuple par lui-même. Cette session de l'Université Populaire aura donc pour ambition, notamment à partir des travaux de Pierre Rosanvallon, d'examiner quelques-uns de ces problèmes et, sait-on jamais, de proposer quelques pistes de solutions.
Marc Rosmini est Professeur agrégé de philosophie Il enseigne au lycée Antonin Artaud et au lycée Thiers de l’académie d’Aix-Marseille
Sa curiosité l’a conduit à mettre en relation la réflexion philosophique avec des thèmes variés, allant de la cuisine au western en passant par l’art contemporain. Il fait partie du collectif Les Philosophes Publics
Marseille révélée par l’art contemporain, éd. Jeanne Laffitte, Marseille, 2007 • Pourquoi philosopher en cuisinant ? – Méditations autour de 10 recettes de Lionel Lévy, éd. Aléas, Lyon, 2007 • Road Movies, Images En Manœuvres Éditions, Marseille, 2012, (épuisé), La Marelle Éditions, Marseille, 2017 (numérique) • Méditations westernosophiques, éd. Médiapop, Mulhouse, 2015 Cinéma et bioéthique : Etre plus ou moins un sujet, éd Rouge profond, 2019
Salle Bleue – La Marseillaise – 19 cours Honoré d’Estienne d’Orves – Marseille 1er
En France, en Europe ou dans le monde, les combats contre les politiques néolibérales dans l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR), et plus largement dans l’Éducation, se multiplient. Tout à la fois locaux et universels, variés mais convergents, ils manifestent la montée de nouvelles visions du monde et de nouveaux rapports de force contre les oligarques du tout-marché et ils portent en eux la construction d’une société du savoir pour tous, post-capitaliste et post-productiviste.
Vendredi 22 novembre de 14h à 18h
Qu’est que la future société du partage des savoirs, de tous, par tous, et pour tous ? Quels en sont les fondements philosophiques, politiques, sociaux, moraux ? De quels penseurs, de quelles expériences historiques sommes-nous les héritiers et comment les rendre contemporains ? Comment les savoirs, libres et partagés dans et hors les murs des institutions existantes, font partie de l’aspiration individuelle et collective à une démocratisation profonde et tous azimuts de la démocratie pseudo-représentative, à un dépassement de la société capitaliste-productiviste ?
Samedi 23 novembre de 9h à 12h30
Où en est-on, aujourd’hui, de cette société à venir ? Que nous raconte, en France, en Europe ou dans le monde, la montée d’une intelligence citoyenne, qu’elle se manifeste dans les programmes politiques, les projets syndicaux ou associatifs, les expériences alternatives locales ? Quel bilan peut-on en tirer ? Quels en sont les limites et les bienfaits, les pièges et les espoirs ?
Samedi 23 novembre de 14h à 18h
Comment avancer, demain, vers cette société ? Comment ne pas rester chacun dans son coin ? Quels liens construire entre toutes les acteurs de cette société du partage des savoirs, qu’il s’agisse de liens locaux, régionaux, nationaux ou internationaux ?, Quel rôle peut-y jouer la toute jeune IDST, avec bien d’autres collectifs ? Quelles idées, quelles actions fédératrices mettre en œuvre à l’issue de cette rencontre ?
La plus large part sera laissée à l’échange et au débat
Le jardin aux sentiers qui bifurquent : l’émergence du réel en physique quantique. À partir des résultats de certaines expériences fondatrices du début du XXeme siècle, je décrirais l’étonnante nature du monde selon la mécanique quantique.
Alejandro PEREZ Enseignant-chercheur Chef de l’équipe « Gravité quantique » Aix-Marseille Université Chercheur au Centre de Physique Théorique - CPT Membre honoraire de l'Institut Universitaire de France
Le mur de Berlin , hier et aujourd’hui Conférence-débat avec Catherine Tessier et Charlotte Noblet
Catherine Teissier est agrégée d’allemand et docteure en Littérature allemande. Après des études à Paris (École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud) et à Berlin (Université Libre de Berlin), elle enseigne depuis 1994 la langue, la littérature et l’histoire allemandes au Département d’Études Germaniques de l’Université d’Aix-Marseille (AMU). Elle est spécialiste de l'histoire de la RDA
Charlotte NOBLET est journaliste franco-allemande basée à Marseille après une dizaine d’années à Berlin. Passionnée par l’histoire contemporaine de l’Allemagne, Charlotte Noblet est également adepte du continent africain où elle encadre plusieurs rédactions. Egalement consultante en communication, la journaliste entend ouvrir un lieu dédié à l’éducation aux médias et à l’information à Marseille.
Les Trous Noirs et la fin du temps en Relativité Générale
Dans cette présentation je vais essayer de vous transmettre les idées fondamentales de la relativité générale en décrivant ses solutions les plus remarquables : les trous noirs. Les trous noirs sont sans doute la prédiction la plus spectaculaire de la relativité générale. Ces objets énigmatiques sont présents en grand nombre dans l’univers observable. Ce sont les reliques du violent processus d’effondrement gravitationnel. Il est possible de comprendre les caractéristiques de base des trous noirs sans faire appel à des connaissances techniques sophistiquées en utilisant la notion de cône de lumière.
Alejandro PEREZ Enseignant-chercheur Chef de l’équipe « Gravité quantique » Aix-Marseille Université Chercheur au Centre de Physique Théorique – CPT Membre honoraire de l’Institut Universitaire de France
La manière dont est organisé le travail aujourd’hui, qui s’éloigne sensiblement des méthodes tayloriennes (précarisation, individualisation, ubérisation, distanciation, etc.), comporte de telles conséquences en termes de chômage et de santé qu’elle nous oblige à réfléchir sur le thème du changement : quelles sont les pistes d’alternatives envisageables ? comment les rendre visibles ? comment se les approprier socialement ? Cette seconde conférence présentera une méthodologie susceptible d’apporter des réponses à ces questions : il s’agit de mettre en place, concrètement, le postulat de départ. Si en effet rien de sérieux ne peut être dit sur le travail indépendamment de ceux qui travaillent, il en découle qu’il faut en effet écouter et entendre ces derniers en leur donnant les moyens d’exprimer ce qu’ils ont à dire sur leur travail. Nous observerons qu’ils ont beaucoup de propositions d’alternatives au travail tel qu’il est organisé actuellement.
*Économiste ancien directeur scientifique à l’Iseres Actuellement secrétaire général de la société internationale d’ergonomie Professeur émérite des universités en sciences économiques
Intellectuels et responsables politiques vivent en France dans deux mondes étanches. Alors même que les élus prennent des décisions qui nous engagent tous, ils négligent le plus souvent les apports majeurs de la recherche. Notre pays est ainsi riche de projets de transformation laissés en jachère par des politiques qui ne savent pas parler à l’Université, et auxquels les chercheurs ne s’adressent plus. Face aux immenses défis sociaux et sociétaux qui se posent aujourd’hui à la France, universitaires et politiques doivent partager leurs connaissances des territoires, leurs analyses des situations, leurs problématiques mutuelles et leurs forces de propositions. Rapprocher les politiques de la production d’idées, c’est aussi les rapprocher des besoins réels des citoyens. Une nouvelle façon de construire et de conduire les politiques publiques au service de plus d’efficacité et de plus de démocratie.
Agathe Cagé est diplômée de l’ENS et de l’ENA, Agathe Cagé, docteur en science politique (Paris 1-Panthéon-Sorbonne). Membre du cabinet de trois ministres de l’Éducation nationale, elle a été secrétaire générale de la campagne de Benoît Hamon à l’élection présidentielle de 2017. Elle dirige aujourd’hui l’agence de conseil en stratégie Compass Label.
Au
delà des multiples définitions qui en ont été données dans la
littérature économique, sociologique, ergonomique ou philosophique
(et qui seront rapidement rappelées et commentées), le travail sera
considéré du point de vue de l’activité, c’est-à-dire comme
un « usage de soi » : usage de soit par soi, et
usage de soi par d’autres. Le point de départ d’une telle
définition réside dans l’examen par les ergonomes de tradition
francophone (ceux qui ont fondé l’ergonomie de l’activité) de
la manière dont fonctionne le modèle productif taylorien. Ils ont
constaté que malgré la prétention scientifique d’un tel mode
d’organisation du travail, les travailleurs ne faisaient jamais
exactement ce que le bureau des méthodes leur demandait de faire, et
qu’il y avait toujours un écart entre le travail tel qu’il était
prescrit et leur travail réel. C’est en détaillant les raisons
d’un tel écart que nous parviendrons à comprendre ce qu’est le
travail, et à montrer qu’il s’agit d’une activité qui déborde
largement l’emploi.
Économiste ancien directeur scientifique à l’Iseres
Actuellement secrétaire général de la société internationale d’ergonomie
Professeur émérite des universités en sciences économiques
« Le besoin de métaphysique » , sera l’occasion d’évoquer l’idée selon laquelle il ne faut pas confondre la métaphysique (qui est de ne pas accepter le matérialisme pur et dur) et la théologie, le dogme, la superstition. La métaphysique, c’est le refus des idées arrêtées, y compris celles qui se prétendent indéniablement rationnelle. Or nous avons besoin métaphysique aujourd’hui, individuellement mais aussi collectivement, par exemple en politique. En fait la métaphysique consiste à regarder toujours au-delà de l’horizon, au-delà de la matière, de la mécanique, de l’économie, de l’intérêt primaire, etc.
Raphaël Liogier Professeur des universités, Sciences Po Aix-en-Provence Chercheur invité à Columbia University, New York (CES : Council for European Studies) Enseignant au Collège international de philosophie (Paris) Chercheur au Sophiapol (Université de Paris 10 – Nanterre)
Que faudrait-il pour refaire le monde ? Avant tout, parvenir à
penser autrement. Penser le monde au-delà des certitudes faciles, des
dogmes stérilisants, des refuges identitaires et des dualismes
rassurants. Décloisonner la pensée. Explorer des pistes improbables, non
visitées. Refuser de se soumettre à un destin déjà tracé. Rien n’est
plus vital, rien n’est plus concret, rien n’est plus nécessaire
aujourd’hui. C’est cette urgence collective actuelle – politique,
économique, sociale, écologique – qui a motivé cet appel à une
métaphysique nouvelle.
Biographie de l’auteur
Depuis une vingtaine d’années Raphaël Liogier explore dans ses
ouvrages les mutations de l’identité humaine. Il est notamment l’auteur
aux éditions Les Liens qui libèrent de Sans Emploi. Condition de l’homme
postindustriel et de Descente au coeur du mâle. Dominique Quessada est
chargé du séminaire au Collège international de philosophie et membre du
collectif de rédaction de la revue Multitudes. Il a publié notamment
L’Esclavemaître (Verticales), L’Inséparé, Essai sur un monde sans Autre
(Puf), L’Autre, Anatomie d’une passion (Cerf).
L’usage du mot « commun.s » ne cesse de se répandre. L’emploi de ce mot fait florès dans les cercles militants, politiques, intellectuels, universitaires. Mais de quoi parle- t-on ? À quelles pensées, à quelle praxis se réfère-il? Le besoin de définitions se fait d’autant plus sentir que le débat s’enflamme autour de ce mot, comme s’il était traversé d’un vent de révolution. Mais laquelle?
Fabienne Orsi est économiste, chercheuse à l’Institut de Recherche pour le Développement. Son thème prioritaire de recherche a longtemps concerné l’analyse critique de l’évolution des droits de propriété intellectuelle dans le domaine des sciences de la vie et du médicament, leurs inscriptions dans l’organisation du commerce mondial et des rapports Nord/Sud. Depuis 2010, elle est engagée dans une recherche pluridisciplinaire sur le thème des communs avec comme principal questionnement la manière dont la renaissance du thème vient réinvestir les concepts de propriété, de gouvernement et de démocratie. Elle est l’une des directrices du Dictionnaire des biens communs (PUF, 2017).
Conférence-débat avec Yves Pillant La société des singularités La société a longtemps été considérée comme un système homogène dans lequel chacune et chacun devait s’intégrer « pour en être » ; le tout l’emportait sur la partie. Aujourd’hui l’individu a gagné en autonomie, diverses formes d’expression et de contribution le singularisent au sein des groupes dans lesquels il évolue (réseaux sociaux inclus). Il s’agira d’interroger les enjeux de philosophie politique que porte ce déplacement et d’envisager la conception du commun que cette orientation promeut. Bref, une société des singularités est-elle pensable ? 58b4219b0c35c83b65fb8e2e2bb7a0ec.jpg Yves Pillant est Docteur en Philosophie École doctorale : Cognition, Langage, Éducation Unité de recherche : Institut d’Histoire de la Philosophie. Thèse : Une politique de la vulnérabilité est-elle « pensable » ? Consultant. Responsable de formation. Responsable développement. Chef de projet. Responsable du laboratoire de recherche en travail social IMF
Yves PILLANT Docteur en Philosophie École doctorale : Cognition, Langage, Éducation Thèse : Une politique de la vulnérabilité est-elle « pensable » ? Unité de recherche : Institut d’Histoire de la Philosophie. Consultant. Accompagnement des structures sociales et médico- sociales dans leurs évolutions Responsable de formation. Responsable développement. Chef de projet. Responsable du laboratoire de recherche en travail social IMF Production scientifique Inclusion, jeux de mots ou nouveau paradigme pour l’action sociale ? Revue Ergologia n° 12 décembre 2014 Yvanne Troussier. Alvaro Casas. Yves Pillant http://www.ergologia.org/revue-ergologia.html Social action in France : issues and development Transnational Social Work and Social Welfare. Routledge, London and New York, 2016 Yves Pillant, Nathalie Jami, Nathalie Segura L’ingénierie à l’épreuve de l’international Conférence européenne EASSW Paris Descartes 2017 Yves pillant Plaidoyer pour une société des singularités Les Cahiers de l’actif n°478/479 2016 Yves Pillant
« Chacun d’entre nous est ou sera confronté à des choix personnels, politiques dont l’enjeu est tout sauf anecdotique : énergie, climat, santé, discriminations, alimentation, etc. Pour faire ses choix en connaissance de cause, avoir un accès libre et éclairé aux différentes sources d’informations, savoir les évaluer en évitant l’écueil du doute systématique ou de la crédulité totale, faire preuve d’humilité et de persévérance intellectuelle, et savoir accorder sa confiance à bon escient sont quelques-unes des qualités que l’on peut rattacher à la pensée critique. Etre capable de se défendre intellectuellement pour faire des choix éclairés ne nécessite pas de bagage particulier mais demande de travailler certaines habiletés et attitudes, tout comme de se questionner sur les enjeux éthiques liés à l’utilisation de ces outils. Mais cette approche peut-elle être efficace pour juger et agir ? Pour nous immuniser le plus possible contre les tentatives de manipulation de toutes sortes, qu’elles soient médiatiques, politiques, ou basées sur des croyances non avérées ? Peut-on (se) former à cette auto-défense intellectuelle ? La pensée critique n’est-elle pas elle-même une forme d’idéologie à remettre en cause ? Nous tenterons de répondre à ces questions à travers une approche pluridisciplinaire. »
PHILO/ÉCO / SOCIO/HISTOIRE LANGAGE / SCIENCES sur la Canebière et au Prado