Tous les articles par Jean-Pierre Brundu

03-02-25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
PENSÉE FUTURE ET ANTICIPATRICE POUR ENVISAGER LE MONDE DE DEMAIN
Cynthia LOPEZ-BAGOUSSE _ Psychologie

La pensée future et anticipatrice pour envisager aujourd’hui le Monde de demain
Penser l’avenir fait partie de la cognition humaine : chacun de nous, sauf pathologie spécifique, est capable d’envisager le futur. Mais comment faisons-nous pour envisager ce qui n’existe pas encore ? Quels processus et capacités cognitifs sont mobilisés pour imaginer des scénarios futurs ? Et pourquoi envisager aujourd’hui le Monde de demain ? Ces questions sont au cœur de mes travaux de recherche, je m’appuierai sur mes travaux de thèse. Après avoir présenté brièvement le fonctionnement de notre cerveau lorsqu’il envisage l’avenir, je parlerai des types de futurs que nous envisageons, avec un focus particulier sur les « futurs alternatifs dont tout le monde semble parler. Cela me donnera l’occasion de présenter une approche prospective et créative qui permet d’explorer les futurs alternatifs : le design-fiction.

Cynthia Lopez-Bagousse est doctorante en psychologie cognitive et ergonomie au centre de recherches PSYCLE (AMU). Ses travaux s’inscrivent en ergonomie prospective, et portent sur une approche prospective, critique et créative, le design-fiction. Elle étudie les effets de cette approche sur les processus cognitifs liés à l’anticipation et la créativité, et observe son impact sur la façon de penser et d'imaginer les futurs possibles. Elle est également cofondatrice d’Esprit Futur, une association dédiée à l'étude interdisciplinaire des visions du futur, elle a dans ce cadre organisé le cycle de séminaires « Pourquoi et comment nous pensons le futur ? », ainsi qu’un colloque s’intitulant « Quand la science-fiction change le monde… ».

27-01-25 – 130 avenue du Prado 13008
REDONNER LEUR POUVOIR AUX MOTS ET REPOLITISER LES RELATIONS SOCIALES 
Flora BAJARD et Mustapha EL MIRI  _ Sociologie


Dans cette intervention en binôme, Flora BAJARD et Mustapha EL MIRI proposeront d’examiner l’usage qui est fait de quelques mots centraux aujourd’hui dans nos sociétés européennes contemporaines (dans les médias, le milieux académique et intellectuel, ainsi que dans nos relations sociales ordinaires). A l’aide de leurs regards socio-anthropologiques, Flora BAJARD & Mustapha EL MIRI reviendront sur les détournements de sens et (ré)interprétations qui en sont faits ; ils défendront ainsi la nécessité de revenir à un soin quotidien des mots qui outillent nos échanges. C’est à cette condition que nous pouvons repolitiser notre quotidien, c’est-à-dire aiguiser une vigilance permanente aux rapports de force qui structurent notre société ; c’est alors aussi par ce biais que nous sommes en capacité d’humaniser nos liens.


Flora Bajard est sociologue, chargée de recherche au CNRS au Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail (LEST-CNRS, Aix-en-Provence) Ses travaux croisent la sociologie du travail et des professions, l’anthropologie politique et la sociologie de l’art.

Mustapha El Miri est maître de conférences en sociologie à l’Université Aix-Marseille et chercheur au Laboratoire d’économie et de sociologie du travail.
Ses recherches portent sur la sociologie des migrations et du racisme, les politiques sociales, la sociologie économique, la sociologie de l’État, la sociologie de la mondialisation et la sociologie politique.





20/01/25 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
CHANGEMENT SOCIAL ET MOUVEMENTS ENVIRONNEMENTAUX EN FRANCE
Alexis LEROY – Psychologie sociale

Les problèmes environnementaux nécessitant des changements systémiques, cette thèse propose une approche psychosociale pour s’intéresser à la perspective des mouvements environnementaux. Après avoir décrit notre positionnement et contextualisé notre objet de recherche, nous présentons notre approche psychosociale. Celle-ci articule minorités actives, représentations sociales et écologie politique afin de proposer une grille de lecture systémique et critique pour étudier les mouvements environnementaux (article 1), et dans laquelle s’ancrent l’ensemble des contributions empiriques. À travers une revue systématique, l’article 2 montre que, si les approches de psychologie sociale s’intéressent à l’activisme environnemental, leurs contributions se limitent principalement à l’étude de l’engagement individuel. L’article 3 montre que la médiatisation des mouvements environnementaux dans la presse écrite française mène à des conflits socio-représentationnels, liés à l’interaction du type d’engagement (e.g., désobéissance civile vs. activisme actionnarial), de la ligne éditoriale des journaux et de la période temporelle. À partir de focus groups réalisés auprès de différents acteurs : militant.e.s, associations, industriel.les et publics précaires, l’article 4 éclaire comment les représentations des projets de société associés à l’environnement répondent à des enjeux positionnels et à des manières différentes d’envisager l’humain. Enfin, l’article 5 s’intéresse à l’impact socio-cognitif des mouvements environnementaux en cherchant à comprendre les facteurs liés à leur discrédit : mode d’action, discours et propension des participant·e·s à justifier le système économique.

Alexis Leroy.
Docteur en psychologie sociale
ATER à Aix-Marseille Université
Il s’intéresse à l’influence des mouvements environnementaux.

13-01-25 – 130 avenue du Prado 13008
Nous serons 10 milliards d’humains en 2050… et après ?
Bénédicte Gastineau & Valérie Golaz _ Démographie


La planète compte 8,2 milliards d’habitant.e.s en 2024. D’après les projections de population des Nations-Unies, la terre devrait compter 9,7 milliards d’habitant.e.s en 2050. D’ici là, certains pays vont voir leur effectif de population croître rapidement, d’autres vont voir leur population diminuer. Comment les démographes imaginent-ils le monde de 2050 ? A quoi ressembleront les 9,7 milliards d’habitant.e.s en 2050 ? Où vivront-ils ? Combien auront-ils, elles d’enfants ? Comme le craignent certain.e.s, les limites de la Planète seront-elles alors atteintes en 2050 ? voire dépassées ?

Bénédicte Gastineau, démographe à l’Institut de recherche pour le développement à l’Institut national d’études démographiques. Membre du Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED, IRD – AMU), elle travaille sur l’évolution démographique de sociétés rurales africaines dans des contextes de changements sociaux, environnementaux et climatiques.

Valérie Golaz, démographe à l’Institut national d’études démographiques.
Membre du Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED, IRD – AMU), elle travaille sur l’évolution démographique de sociétés rurales africaines dans des contextes de changements sociaux, environnementaux et climatiques.



16/12/24 -130 av du Prado
 Le réchauffement climatique s’accélère-t-il ? 
Benjamin Sultan – Climatologie 

Le réchauffement climatique s'accélère-t-il ?


Benjamin Sultan est directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) au laboratoire ESPACE-DEV à Montpellier. Il mène une recherche interdisciplinaire sur le réchauffement climatique, ses impacts et l’adaptation dans les pays du Sud, principalement en Afrique. Il est auteur contributeur du sixième rapport d’évaluation du GIEC et membre du comité scientifique du World Adaptation Science Programme des Nations Unies.

02-12-24 – 130 avenue du Prado 13008
Le monde se réduit-il à son organisation technologique ? 
Michel Blay _ Sciences

Le monde se réduit-il à son organisation technologique ?

Pour répondre à cette question il convient de s’inscrire dans une perspective historique.
D’où vient notre organisation technologique ? Comment notre modernité industrielle s’est-elle imposée contre les anciennes représentations de la nature vivante et sensible ? Qu’est-ce que la nature aujourd’hui ?
Michel Blay

Philosophe et historien des sciences, directeur de recherche honoraire au CNRS
Président du Comité pour l'histoire du CNRS