Archives de catégorie : Économie

Nicolas GRAVEL

Qu’est-ce que l’intérêt général ?

L’intérêt général – utilisé notamment par le président Macron pour justifier sa controversée réforme des retraites – est un point de référence obligé de toute évaluation de politique. Au cours de cette présentation, nous allons examiner l’origine, qui remonte aux philosophes grecs antiques comme Epicure, et les difficultés conceptuelles que revêt cette notion fondamentale, mais souvent dévoyée. Le point d’ancrage de cet examen sera la découverte, faite par Kenneth Arrow dans le prolongement – lointain – des intuitions de Condorcet au XVIIIe siècle, de la difficulté de proposer une conception de l’intérêt général faisant une « synthèse démocratique » des intérêts particuliers.

Professeur des Universités
Professeur de sciences économiques
E n s e i g n a n t – C h e r c h e u r Aix-Marseille Université
Faculté d’économie et de gestion (AMSE)

Domaines de recherche :
Philosophie économique
Économie publique
Choix social

Miriam CUÉ RIO

Ingénieur de recherche à l’Unité mixte de recherche SENS (Savoirs, ENvironnement et sociétés) et co-responsable de l’animation scientifique du thème « éthique et justice environnementales ».

https://umr-sens.fr/fr/-/miriam-cue

Programmes et actions de recherche en cours :

Ses recherches portent sur la transformation vers la durabilité des systèmes alimentaires. Je m’intéresse en particulier à la définition du concept de « consommation durable de viande » d’un point de vue inter- et transdisciplinaire. elle explore aussi les processus de transformation vers la durabilité à partir d’une double perspective :
    Transformation externe : elle propose des pistes d’action à même d’informer les politiques publiques axées sur la demande/consommation alimentaire et, plus largement, la gouvernance des systèmes alimentaires au Nord comme au Sud.
    Transformation interne : elle explore le rôle des dimensions internes des individus (ex. valeurs, croyances, émotions) dans le changement des comportements alimentaires, et les processus à partir desquelles celles-ci peuvent susciter des comportements pro-environnementaux et, en particulier, une réduction de la consommation de viande.

Formée en économie (thèse de Doctorat, UVSQ) et en Sciences politiques (Master, Paris 1, Panthéon-Sorbonne), avant d’intégrer SENS, elle a travaillé pour la Commission européenne (Bruxelles, 6 ans) et les Nations Unies (Maroc et Chili, 3 ans). Cette expérience dans l’élaboration de politiques publiques et la construction des agendas internationaux (Objectifs du développement durable, Pacte Vert européen, etc.) lui permet à présent d’aborder les enjeux de durabilité en articulant science et politique, à partir d’une bonne compréhension du rôle de la recherche scientifique dans la construction et la mise en place des agendas politiques.

Renato Di Ruzza

Renato DI RUZZA – Histoire de l’économie politique

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Économiste, secrétaire général de la société internationale d’ergologie
A été directeur scientifique à l’Iseres et directeur du département d’ergologie de l’université de Provence.

Professeur des universités en sciences économiques
Professeur émérite
Docteur d’Etat en 1976 (thèse : « Essai sur l’histoire de la théorie de l’équilibre économique général », rapporteurs : B. Ducros et G.G. Granger ; directeur : G. de Bernis)
Maître-Assistant puis Maître de Conférences à l’Université P. Mendès-France de Grenoble de 1978 à 1990
Agrégé des Universités en 1990
Professeur à l’Université de Marne la Vallée de 1991 à 1997
Professeur à l’Université d’Aix-Marseille (département de philosophie) et membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNRS) depuis 1997

ACTIVITES DEPUIS 2000
Responsabilités pédagogiques
-Directeur du Master d’Ergologie (professionnel et recherche) depuis 2005 (Master réhabilité en 2008 et 2012)

Responsabilités administratives
-Directeur de l’Institut d’Ergologie de 2000 à 2005
-Co-fondateur et secrétaire général de la Société internationale d’ergologie (depuis 2010)

Responsabilités scientifiques
-Président de la Commission de spécialistes « Economie-Gestion » de l’Université de Provence (1998-2008)
-Directeur de la revue pluridisciplinaire Ergologia (2007-2013)
-Membre des Comités scientifiques des revues Revue de philosophie économique, Innovations, Economies et sociétés, TAO Digital LibrairyChargé de mission par l’Université de Tlemcen (Algérie) pour la mise en place d’un master d’ergologie (2014-2015)

Activités de recherche
– Direction de recherches
– Réflexions sur les liens ergologie-économie, avec publication d’ouvrages et d’articles

http://www.ceperc.cnrs.fr/IMG/pdf/cv_2015_r._di_ruzza.pdf

Bernard Tabuteau

Euro

LA CONFÉRENCE DE PARIS SUR LE CLIMAT,
Mise en perspective historique
Bernard Tabuteau- Économie politique

Économie 24/11/15 – 1:37:43

LA TRANSITION ENERGETIQUE en UE et en France,
Nouvel horizon productif

Pas de vidéo disponible

SORTIR DE LA LOGIQUE DE CROISSANCE
Un nouveau modèle de développement est-il possible ?
Bernard Tabuteau – Économie politique

Économie 26/01/15 – 1:34:01

CRISE ÉCONOMIQUE, CRISE DE LA DETTE PUBLIQUE
en UE et en France, où en est-on?

Économie 08/03/16 – 1:38:16
La question juive à Marseille ou les juifs à Marseille pendant la guerre…


Docteur en économie, administrateur INSEE.

Chercheur en sciences sociales, ancien secrétaire général du CEREQ, a enseigné à l’Université d’Aix-Marseille.

 

Charles FIGUIERES

Enseignant-Chercheur Aix-Marseille 

Université ,Faculté d'économie et de gestion (FEG) 

Professeur des universités à Aix Marseille Université 

Domaine(s) de recherche Économie de l'environnement Théorie des jeux et réseaux sociaux Économie publique  

https://www.amse-aixmarseille.fr/fr/membres/figui%C3%A8res

Rédacteur en chef (et co-fondateur) de Dialogues économiques, revue de proximité lancée en janvier 2019.  
Voir l'annonce sur la page CNRS :  https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/dialogues-economiques-leco-a- portee-de-main/edito-0 

Gilles Dufrénot

Professeurs des Universités à Sciences Po Aix, membre de l’AMSE et chercheur associé au CEPII.

Professeur de Sciences Économiques à Aix-Marseille Université et membre de l’École d’Économie de Marseille (AMSE). Il est également chercheur associé au CEPII. Il a été Professeur d’Économie aux Universités de Paris XII et de Savoie avant de rejoindre l’Université d’Aix-Marseille.

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Claude GAMEL

Professeur des Universités

Professeur d’économie à Aix-Marseille université (AMU) et membre du laboratoire d’économie et de sociologie du travail (LEST), Claude Gamel consacre ses recherches aux théories de la justice sociale et à leurs applications (protection sociale, éducation, droit, fiscalité). 

Prix « Grammaticakis-Neumann » de l’Académie des sciences morales et politiques (quai Conti) pour son ouvrage “Esquisse d’un libéralisme soutenable” publié chez les presses Universitaires de France, collection Génération Libre.

La collection “Génération Libre” vise à diffuser une pensée libérale rénovée et adaptée aux enjeux actuels.

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Nadine Richez-Battesti

Maître de Conférences en Économie (Université d’Aix-Marseille)
Faculté des Sciences Économiques et de Gestion, LEST-Cnrs et INCIAM
Co-directrice du master 2 GRH – ESS
Membre du groupe ArTLib (IMERA)

Résumé de l'exposé : 
Quel changement dans les organisations du travail : la contribution de l'ESS entre innovations et utopies. Cette conférence s’inscrit dans les travaux du collectif de recherche « Atelier de recherche travail et liberté » (ArTLib) de l’IMERA. https://imera.hypotheses.org/category/artlib-travail-et-libertes-aujourdhui Le projet d’ArTLib porte sur les transformations et les changements dans les formes de travail aujourd’hui. Entre dénonciation de la souffrance et éloge du travail indépendant comme facteur de liberté et d’émancipation, y a-t-il des possibilités d’alternatives pour appréhender, raconter et caractériser la tension structurelle entre travail et liberté ? Le collectif ArTLib couple des réflexions et débats ouverts avec un travail d’enquête sur le territoire de Marseille, afin de repérer des initiatives et expériences où les rapports entre travail et liberté sont source de questionnement collectif et de transformation des pratiques.  Dans cette conférence, nous privilégierons les expériences enracinées dans l’« économie sociale et solidaire » (ESS). Nous considérons cette économie alternative comme un cadre « privilégié » pour réaliser des innovations et des expérimentations à visée utopique. A partir d’études de cas, il s’agira alors de problématiser la contribution de l’ESS aux changements dans les organisations du travail allant jusqu’aux tentatives de dépassement du salariat.  Dans ce cadre, ces expériences se distinguent par une proposition d’un faire alternatif au regard du système politique, de l’organisation du travail et des formes de subjectivisation dans une perspective territoriale : comment contribuer à construire, améliorer, voire changer le travail pour renforcer la liberté à Marseille ? Nous nous intéressons d’abord aux problèmes repérés par un collectif à partir d’une situation politique, économique, sociale jugée et/ou vécue comme intolérable, étriquée, obscure. Ensuite, nous caractérisons les types d’organisations pensées et expérimentées pour construire une réponse articulant création de valeurs et émancipation (de soi, de son collectif, des autres au travers de son activité économique). Enfin, nous observons les pratiques au quotidien pour saisir ce rapport travail-liberté à différents niveaux (dans la gouvernance, le fonctionnement du collectif/des équipes et vis-à-vis du territoire, des collectivités, des citoyens/usagers/clients, du système économique, de l’environnement).  
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Joëlle Tolédano

Professeur émérite en économie, associée à la Chaire « Gouvernance et Régulation » de l’Université Paris-Dauphine et membre de l’Académie des Technologies.

Membre du Conseil d’administration de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) et de startups du numérique.
Docteur en mathématiques et en économie, Joëlle Tolédano a mené une double carrière, universitaire et en entreprise, avant de s’investir dans les sujets de politique publique et de régulation.

Professeur des universités à partir de 2005, elle a été membre du collège de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes (Arcep) (mi-2005-2011). Récemment le numérique, les fréquences et la blockchain ont été au centre de ses travaux.
Elle a publié plusieurs ouvrages, des rapports publics et de nombreux articles scientifiques et grands publics dans les domaines de l’économie industrielle et l’économie et la régulation du numérique, des communications électroniques et des postes.

Son dernier ouvrage, GAFA : reprenons le pouvoir, publié chez Odile Jacob a reçu le prix du meilleur livre d’économie 2020.