Conférence à l’Alcazar BMVR – 58 cours Belsunce 13001 Marseille
Docteure Leïla Tauil
Chargée de cours Université de Genève (Unité arabe)
Chercheure résidente Aix Marseille Université (Iméra)
Conférence à l’Alcazar BMVR – 58 cours Belsunce 13001 Marseille
Docteure Leïla Tauil
Chargée de cours Université de Genève (Unité arabe)
Chercheure résidente Aix Marseille Université (Iméra)
Troisième séance : Marx et le communisme aujourd’hui
Repenser le communisme en l’articulant à une écologie politique et à la politique de la ville
Les nouvelles formes de l’aliénation exercée par le libéralisme
Le communisme et les formes mondialisées de l’aliénation : le clivage entre le Nord et le Sud
Deuxième séance : Marx et la critique de l’économie politique
Le retour de l’économie dans le champ du politique
La critique d’une économie fondée sur la recherche du profit
La dénonciation de l’aliénation économique
Première séance : médiation et communisme
La médiation : dialectique entre le singulier et le collectif
Le communisme : un engagement politique fondé sur une critique de l’économie politique
L’articulation de la pensée de Marx et de la pensée de Freud dans la médiation entre la dimension singulière du psychisme et la dimension collective de l’aliénation
Le communisme se fonde sur l’articulation de deux médiations : la médiation politique et la médiation économique
Qu’est-ce qui a changé en 150 ans dans le fonctionnement du capitalisme? Les concepts de Marx sont-ils encore pertinents? Les développements récents de la pensée marxienne sont-ils analytiquement et politiquement efficaces ?
Renato Di Ruzza
Les apports de Marx à l’économie politique : les modes de production et le mode de production capitaliste, l’exploitation, les lois de régulation, accumulation du capital et croissance
Avec Pierre Bachman*
Le concept du travail peut être abordé sous plusieurs perspectives. Sa définition basique indique qu’il s’agit de la mesure de l’effort fait par les êtres humains. Du point de vue néoclassique de l’économie, par exemple, le travail est l’un des trois facteurs de la production, ainsi que la terre et le capital.
Chef du service de mécanique des chaussées du laboratoire régional des ponts et chaussées d’Aix-en-Provence
Au sein de l’université de Provence, a participé à la fondation de « l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail » qui a donné naissance à l’ergologie sous l’impulsion d’Yves Schwartz, de Daniel Faïta, de Jacques Durafour.
Membre du conseil d’administration de cette université pendant une dizaine d’années.
Membre du conseil économique et social de la région PACA de 1990 à 2001
1999 à 2010 : participation à deux importantes recherches européennes sur les thèmes du travail, du droit, du développement des capacités des hommes et des territoires en Europe sous la direction de Robert Salais, économiste, professeur à l’École normale supérieure de Cachan (respectivement intitulées « Eurocap » et « Capright »).
Auteur de contributions, rapports et publications dans diverses revues, sur les questions de l’emploi, de la démocratie, du droit, du travail.
Biographie
Avec Pierre Bachman*
Le concept du travail peut être abordé sous plusieurs perspectives. Sa définition basique indique qu’il s’agit de la mesure de l’effort fait par les êtres humains. Du point de vue néoclassique de l’économie, par exemple, le travail est l’un des trois facteurs de la production, ainsi que la terre et le capital.
Chef du service de mécanique des chaussées du laboratoire régional des ponts et chaussées d’Aix-en-Provence
Au sein de l’université de Provence, a participé à la fondation de « l’analyse pluridisciplinaire des situations de travail » qui a donné naissance à l’ergologie sous l’impulsion d’Yves Schwartz, de Daniel Faïta, de Jacques Durafour.
Membre du conseil d’administration de cette université pendant une dizaine d’années.
Membre du conseil économique et social de la région PACA de 1990 à 2001
1999 à 2010 : participation à deux importantes recherches européennes sur les thèmes du travail, du droit, du développement des capacités des hommes et des territoires en Europe sous la direction de Robert Salais, économiste, professeur à l’École normale supérieure de Cachan (respectivement intitulées « Eurocap » et « Capright »).
Auteur de contributions, rapports et publications dans diverses revues, sur les questions de l’emploi, de la démocratie, du droit, du travail.
Biographie
La mondialisation bouleverse l’ordre économique et aussi les rapports sociaux. Elle ébranle ou renforce les anciennes hiérarchies, produit de nouveaux clivages entre les classes, ouvre aussi des possibilités de mobilité sociale.
Aborder la mondialisation sous l’angle de la stratification sociale permet de rompre avec une vision trop homogénéïsante de la globalisation et apporte des perspectives nouvelles dans l’analyse des structures sociales.
Comment se sont construits historiquement des rapports inégaux à l’espace mondial ? Assiste-t-on à une recomposition des bourgeoisies nationales sous l’effet de l’ouverture des frontières ? Peut-on parler de l’émergence d’une classe dominante internationale ? Les classes populaires sont-elles dans un rapport de simple dépossession face à ce processus ? L’immigration peut-elle susciter une mondialisation par le bas ? Pourquoi les classes moyennes sont-elles les plus engagées dans les causes internationales ? Qu’est devenu l’internationalisme du mouvement ouvrier ?
* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités, membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR Professeur des universités en sciences économiques Êconomiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence
La mondialisation bouleverse l’ordre économique et aussi les rapports sociaux. Elle ébranle ou renforce les anciennes hiérarchies, produit de nouveaux clivages entre les classes, ouvre aussi des possibilités de mobilité sociale.
Aborder la mondialisation sous l’angle de la stratification sociale permet de rompre avec une vision trop homogénéïsante de la globalisation et apporte des perspectives nouvelles dans l’analyse des structures sociales.
Comment se sont construits historiquement des rapports inégaux à l’espace mondial ? Assiste-t-on à une recomposition des bourgeoisies nationales sous l’effet de l’ouverture des frontières ? Peut-on parler de l’émergence d’une classe dominante internationale ? Les classes populaires sont-elles dans un rapport de simple dépossession face à ce processus ? L’immigration peut-elle susciter une mondialisation par le bas ? Pourquoi les classes moyennes sont-elles les plus engagées dans les causes internationales ? Qu’est devenu l’internationalisme du mouvement ouvrier ?
* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités, membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR Professeur des universités en sciences économiques Êconomiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence
Emploi et travail sont deux concepts différents, souvent confondus à tort, tant la norme d’emploi, qui s’est étendue à tout type de travail dans nos sociétés industrielles marchandes, a imprégné les esprits. En effet, on peut avoir un emploi et ne pas travailler : c’est le cas de l’ouvrier en chômage partiel qui a un emploi, mais qui, temporairement, ne travaille pas. On peut aussi travailler et ne pas avoir d’emploi : c’est le cas de la mère de famille qui n’est pas rémunérée pour les services qu’elle rend. Elle dépend du revenu du mari, qui lui donne indirectement droit à la protection sociale.
*Jacques Calvet, professeur de sciences économiques d’abord à Grenoble, Université Pierre-mendès-France, jusqu’en 1999, puis à l’Université d’Avignon de 1999 à 2012. Doyen de la Faculté de sciences économiques de Grenoble de 1991 à 1997.
Spécialités (entre autres) : économie spatiale, économie industrielle, économie monétaire.
Le chômage peut être défini comme l’état d’inactivité d’une personne souhaitant travailler. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.
Le chômage est souvent considéré comme résiduel et volontaire jusqu’au début du XXe siècle.
Depuis plus de trente ans, la version néolibérale de la mondialisation a fait de la concurrence un absolu intouchable qui s’étend progressivement à tous les domaines de la vie des pays de la planète.
Cette bataille économique, menée à l’échelle du globe, a fait de l’embauche des travailleurs au moindre coût et sans normes protectrices sa ligne directrice. Les dégâts humains de cette véritable guerre sociale mondiale sont énormes et la plupart du temps invisibles.
Ainsi 40 % des travailleurs dans le monde n’ont pas de contrat de travail, des dizaines de millions d’enfants sont contraints de travailler et ne bénéficient pas de l’éducation, des travailleurs chinois sont employés dans des conditions infrahumaines, depuis 2012, plus de 1200 travailleurs népalais et indiens sont morts sur les chantiers de construction des stades de la coupe du monde de football, en France des travailleurs détachés sont payés 300 euros par mois… Comment sortir de ces régressions ?
Ancien secrétaire général de la CGT et désormais membre du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT), Bernard Thibault dénonce dans cet ouvrage ce culte du moindre coût qui sacrifie les salariés du monde sur l’autel de la concurrence. Contrairement au sentiment largement répandu, la solution à cette dérive n’est pas le repli sur soi nationaliste mais la promotion de l’égalité des êtres humains par l’adoption dans les divers pays du monde de normes protectrices tant du point de la rémunération par un salaire décent qu’en termes de conditions de travail.
En indiquant comment les normes de l’Organisation internationale du travail peuvent devenir un levier pour faire progresser les droits sociaux dans le monde, Bernard Thibault ouvre un chemin : à l’opposé des sirènes nationalistes qui voudraient les opposer, les travailleurs et leurs syndicats ont des atouts pour sortir de la guerre mondiale sociale en s’unissant pour construire un monde guidé par le respect des droits humains.
L’AUTEUR
Bernard Thibault est membre du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT). Il a été secrétaire général de la CGT de 1997 à 2013.
© Hannah Assouline
EN LIBRAIRIE DEPUIS LE 15 AVRIL 2016
La troisième guerre mondiale est sociale de Bernard THIBAULT
aux Éditions de l’Atelier – 160 p. / 15 €
19 à 21 heures
Continuer la lecture de 17 nov 2015
Les musiques interdites
Frédéric Isoletta- Musicologie
19 à 21 heures
Continuer la lecture de 10 nov 2015
Les musiques interdites
Frédéric Isoletta- Musicologie