A terminé son doctorat à Sheffield Hallam University en 2018 et enseigne actuellement à Aix-Marseille University.
Ses recherches portent sur le genre et la langue, plus spécifiquement la réforme linguistique féministe en anglais et en français, les discours et les idéologies utilisées dans les débats sur le langage sexiste dans les médias.
A quoi ressemble une utopie et quel role y joue le langage ? Dans cette présentation, nous allons explorer plusieurs types de projets utopiques linguistiques : le mythe de la Tour de Babel, les langues philosophiques du XVIIe, les langues auxiliaires internationales comme l’Espéranto, et le langage dans les romans utopiques féministes de la deuxième moitié du XXe siècle.
Mais qui dit utopie, dit aussi dystopie. Ce sont, en effet, deux faces d’une même pièce car l’utopie d’une personne peut très bien être la dystopie d’une autre. Dans son célèbre roman 1984, George Orwell décrit un monde (basé sur les pratiques langagières réelles de l’Union Soviétique à l’époque) dans lequel la libérté d’expression n’existe pas et dans lequel certains mots, comme liberté, sont interdits avec l’objectif d’éliminer le concept lui-même. Le langage devient, contrairement aux projets utopiques, un outil dystopique au service des puissants.
On verra que le langage est un élément de base dans toute utopie et toute dystopie.
Ann Coady est maître de conférences en linguistique à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3. Elle a terminé son doctorat à Sheffield Hallam University en 2018. Ses recherches portent sur le genre et la langue, plus spécifiquement la réforme linguistique féministe en anglais et en français, les discours et les idéologies utilisées dans les débats sur le langage sexiste dans les médias.
« On ne peut plus rien dire ! » La liberté d’expression et le politiquement correct.
Le « politiquement correct » est souvent présenté par ses critiques comme une dérive excessive des pratiques d’hygiène verbale au point d’en devenir une menace pour la « liberté expression ». Mais qu’est-ce que ces deux notions veulent dire au juste ? Est-ce qu’elles existent vraiment, et si oui qu’est-ce qu’elles représentent et pour qui ? Dans cette présentation, je propose d’examiner la notion de « politiquement correct » et son rapport à la « liberté d’expression » par le biais de la sociolinguistique. Nous aborderons la définition de ces deux notions, leurs aventures lingusitiques, et comment celles-ci sont mobilisées dans les débats actuels sur le langage.
Ann Coady est maître de conférences en linguistique à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.
Ses intérêts de recherche portent sur la sociolinguistique, en particulier le genre et le langage et plus précisément le débat sur les innovations linguistiques féministes en anglais et en français. Elle s’intéresse à la façon dont on conceptualise la langue dans ce débat à l’aide de métaphores.
Sa publication la plus récente est : « Le débat sur le langage inclusif en France : Une bataille pour la l’âme de la nation ? » qui sortira cette année dans un volume consacré au débat sur le langage inclusif dans plusieurs langues. Elle fait partie du comité de rédaction de la revue GLAD ! (Revue sur le langage, le genre et les sexualités): https://journals.openedition.org/glad/
Que vient faire le langage dans les relations homme-femme, mais aussi dans les identités de genre plus globalement ? Le langage lui-même peut-il être sexiste ou s’agit-il seulement de la façon dont on l’emploie ? Le masculin est-il vraiment générique ? Si oui, d’où vient cette généricité ? Un langage plus inclusif contribue-t-il à combattre le sexisme dans le monde ?
Voici quelques questions que nous allons aborder dans cette présentation sur le langage et genre, une question qui fait débat en France depuis bien longtemps, mais qui a ressurgi depuis ces dernières années avec la question du fameux « point médian ». Même si le point médian ne représente qu’un seul « outil » parmi d’autres pour construire un langage plus inclusif, il a soulevé beaucoup d’interrogations autour du rôle que joue le langage dans la discrimination, et autour du rôle que joue, ou que doit jouer, la langue française.
Ann Coady est professeure agrégée d’anglais à la Faculté des Sciences à Aix-Marseille Université depuis 2006.
Thèse en 2018 à l’Université Sheffield Hallam au Royaume Uni sur le débat sur le langage non sexiste en comparant le français et le anglais.
Ses recherches portent sur le genre et la langue, plus spécifiquement la réforme linguistique féministe en anglais et en français, les discours et les idéologies utilisées dans les débats sur le langage sexiste dans les médias.
Ses intérêts de recherche portent sur la réforme linguistique féministe en anglais et en français, le genre et la langue, les idéologies linguistiques, la linguistique de corpus, la sociolinguistique et l’analyse du discours.
Elle a publié plusieurs articles sur le langage et le genre, le dernier a été publié fin 2020 dans un dossier spécial des Cahiers du genre intitulé « Genre, langue et politique » : https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2020-2.htm
L’origine du langage sexiste, Genre et langue, 2018.
Professeur, Faculté des sciences , Aix-Marseille Université
Langue et genre
A terminé son doctorat à Sheffield Hallam University en 2018 et enseigne actuellement à Aix-Marseille Université.
Ses recherches portent sur le genre et la langue, plus spécifiquement la réforme linguistique féministe en anglais et en français, les discours et les idéologies utilisées dans les débats sur le langage sexiste dans les médias.
PHILO/ÉCO / SOCIO/HISTOIRE LANGAGE / SCIENCES sur la Canebière et au Prado