Dans son essai « Du mensonge à la violence », la philosophe Hannah Arendt écrit ceci: « Les manuels qui ont la prétention d’indiquer « comment accomplir une révolution », à partir d’une évolution graduelle, passant de la contestation au complot, de la résistance au soulèvement armé, sont tous fondés sur cette idée fausse qu’il est possible de « faire » une révolution. »
Pour Arendt donc, on ne « fait » pas la révolution. La révolution ne serait pas de l’ordre du projet, d’un ensemble d’actions à préparer et à mettre en œuvre.
Pourtant il y a bien des révolutions. Comment dès lors celles-ci se produisent-elles? Ou plus précisément: quelle est la nature réelle du processus révolutionnaire? Il sera question d’étudier les concepts politiques du pouvoir, de la violence et de la légitimité. »
Anaïs Simon Agrégée de philosophie Enseigne en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) et en Classes Préparatoires Économiques et Commerciales (CPES) Professeure au Lycée Saint Exupéry et au Lycée Thiers de Marseille Membre en 2021, du jury du concours externe de recrutement de professeurs agrégés stagiaires de l'enseignement du second degré