Histoire de la colonisation aux 19 et 20è siècles
3/3 Les mémoires coloniales : de l’invisibilité à l’omniprésence.
Histoire de la colonisation aux 19 et 20è siècles
3/3 Les mémoires coloniales : de l’invisibilité à l’omniprésence.
Histoire de la colonisation aux 19 et 20è siècles
2/3 La culture coloniale en France : la construction d’une idéologie.
Histoire de la colonisation aux 19 et 20è siècles
1/3 La colonisation française : une histoire douloureuse et complexe.
Les femmes célèbres à Marseille.
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Les femmes célèbres à Marseille.
De Protis à Louise Michel
Le XXIe siècle n’est pas simple pour les femmes.
Il suffit de s’intéresser un instant à l’actualité.
D’un côté les Polonaises doivent se mettre en grève pour défendre ce qui est censé être un acquis de la civilisation moderne : le droit de se faire avorter.
De l’autre la presse s’étale complaisamment sur le cambriolage dont a été victime à Paris la star de la télé-réalité américaine Kim Kardashian. Deux visages des batailles de la condition féminine moderne : droits fondamentaux et glamour égalité des sexes et triomphe par la superficialité.
La femme moderne doit trouver son chemin entre ces problématiques contradictoires.
À partir du dernier quart du XIXe siècle, et tout au long du XXe siècle, le courant dit « néo-classique » va progressivement devenir dominant. Si les thèmes de rupture avec les classiques rassemblent les auteurs de ce courant, celui-ci est traversé par de nombreuses écoles qui divergent sur l’analyse de la valeur, de l’emploi, de la politique économique et, de façon générale, sur l’efficacité des marchés.
* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives Professeur des universités en sciences économiques Economiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence
Les pensées dominées: Marx et Keynes
Depuis plus de trente ans, un courant de pensée domine en économie : c’est l’idéologie scientifique « néoclassique », qui croit à un « équilibre général des marchés » et entretient des liaisons très étroites avec le néolibéralisme. Pourtant, le fait est qu’il n’existe pas, à l’intérieur du courant dominant, de théorie de la crise. En clair, l’idéologie du capitalisme non seulement ne prend pas la crise pour objet d’étude, mais encore n’est pas en mesure d’expliquer la crise du capitalisme réellement existant. Les rares économistes orthodoxes qui s’y intéressent l’analysent d’ailleurs à partir de facteurs toujours extérieurs aux marchés, venant perturber les mécanismes de correction automatique par les prix. Pour eux, la concentration de la propriété privée et la logique de maximisation du profit individuel ne sont pas des problèmes.
* Renato Di Ruzza est Docteur d’Etat, Maître de Conférences, Agrégé des Universités membre du Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (UMR CNR Professeur des universités en sciences économiques Economiste, ancien directeur scientifique à l’Iseres Ancien directeur du département d’ergologie de l’université de Provence
Controverses sur les mémoires de la seconde guerre mondiale :
Les mémoires et les interprétations de la Seconde Guerre Mondiale sont multiples et souvent contradictoires :
Toutes ces questions sont au cœur de débats historiques et surtout publics toujours aussi brûlants. Nous verrons quels sont les enjeux idéologiques et politiques de ce passé qui a du mal à passer…
Les documents présentés par Stéphane Rio :
Les interprétations de la Révolution Française : enjeux de mémoire, enjeux politiques
Qu’est-ce que la Révolution Française ? La question est simple, mais les réponses apportées sont d’une immense complexité tant elles sont contradictoires, conflictuelles et passionnées :
Nous étudierons les débats sur les origines, les acteurs et les héros de la Révolution pour comprendre la construction des clivages politiques qui prennent racines dans ces interprétations.
Les documents proposés par Stéphane Rio sont ici :
Les documents proposés par Stéphane Rio :
Le tour de France par deux enfants_devoir et patrie – G.Bruno – 1889
N. Sarkozy en appelant aux Gaulois pour définir l’identité des Français, F. Fillon faisant du baptême de Clovis la marque des débuts de « quinze siècles d’Histoire de France », M. Vals se référant à Clémenceau pour légitimer sa politique sécuritaire… Les discours politiques ressuscitent souvent une mythologie historique construite au XIXème siècle, qui déterminent les représentations et les actions publiques.
Nous visiterons plusieurs figures de l’histoire pour comprendre la construction des identités politiques.
La littérature prolétarienne comprend de très nombreux auteurs (Thierry Maricourt en présente 381 dans son Dictionnaire des auteurs prolétariens, Paul Feller en avait recensé 850 dans un catalogue établi en 1960), de nombreux chefs-d’œuvre, de rares succès (Marie-Claire, de Marguerite Audoux, Travaux, de Georges Navel…).
Certains de ces ouvrages ont été publiés en collection de poche et peuvent encore se trouver.https://fr.wikipedia.org/wiki/Litt%C3%A9rature_prol%C3%A9tarienne#En_France
La question de la littérature prolétarienne change brusquement de statut à la fin des années Vingt. Alors qu’elle est encore perçue comme plus politique que littéraire, elle fait l’objet d’une grande enquête qui débute en août 1928 dans la revue Monde. De nombreux écrivains, critiques ou intellectuels répondent à l’enquête. Ce succès confère immédiatement une autorité à la revue et place soudain la notion de littérature prolétarienne parmi les problématiques littéraires. Des questions qui avaient surtout mobilisé jusque-là les critiques de L’Humanité et ceux de la revue, vont désormais toucher de multiples fractions du champ littéraire.
La littérature prolétarienne
La littérature prolétarienne dans son développement accompagne la montée en puissance de la classe prolétarienne. Cette classe est ici entendue au-delà de ses fonctions économiques, comme pensant la transformation sociale et la fin du capitalisme. Produite par des prolétaires pour des prolétaires, elle vise non seulement à s’émanciper des formes de la littérature bourgeoise, mais aussi à développer une sensibilité et une morale nouvelles qui serviront de socle à la société future. Son importance doit être vue aussi à travers l’influence qu’elle a eu sur la littérature contemporaine dans le renouveau de la langue et des techniques narratives. Son déclin viendra aussi bien du déclin de la classe ouvrière que de l’intégration de ses techniques narratives et poétiques dans la littérature courante.