Archives de catégorie : Langage

06/11/23 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
COMMUNIQUER PAR ÉCRAN
Christelle COMBE – Langage

Communiquer par écran et être présent à distance.
À l’heure où la visioconférence devient la norme, où la plupart de nos échanges personnels ou professionnels ont lieu en ligne, à travers un écran, cette conférence propose d’explorer les nouveaux modes de communication à l’ère d’Internet et d’étudier les médiations techniques de la présence et du sentiment de présence à distance.

Christelle Combe
Maîtresse de Conférences en Didactique Des Langues et du Numérique à Aix-Marseille Université, au département de Français Langue Étrangère et membre du Laboratoire Parole & Langage


23/10/23 – Mairie 1&7 – 61 La Canebière
LA VOIX ET L’ÉMOI
Joana RÉVIS – Langage

La voix et l’émoi : l’inévitable influence des émotions dans notre sonorité vocale
« La voix est le reflet de l’âme ». Cette phrase sonne comme une banalité. Pourtant, au-delà du cliché, le lien qui se noue entre la voix et les émotions est avant tout un fait scientifique, qui trouve son explication dans notre fonctionnement physiologique et son origine dans l’anthropologie primitive. Lorsqu’on pense aux émotions, on pense toujours à leur dimension psychique. Mais les émotions, elles ont un point de départ physique, biochimique, tout à fait concret à l’intérieur du corps. Il se passe quelque chose ! Et comme notre corps tout entier participe à la voix, alors les émotions transparaissent. Ainsi, à l’instant où l’un de nos proches décroche son téléphone, au simple son de son « Allô », nous savons comment il va. Certains sont même tellement impactés par leurs émotions qu’ils en perdent la voix. Depuis l’origine des émotions jusqu’aux aphonies psychogènes, en passant par la simple transmission vocale des émotions, l’objectif est de porter un éclairage objectif sur le lien d’interdépendance intime et fusionnelle, parfaitement réciproque, qui existe entre notre voix et nos émotions.
Joana RÉVIS. 
Enseignante-chercheuse associée et praticienne hospitalière AMU/APHM
Orthophoniste/Vocologiste 
Maître de conférence - faculté de médecine - aix marseille université
Chercheur en linguistique - laboratoire parole et langage - CNRS UMR 7309
Responsable Pédagogique Centre de Formation en Orthophonie de Marseille
Présidente AFROP (Association de Formation et de Recherche en Orthophonie Phoniatrie)

18/09/23 – Maison des Architectes – 130 av. du Prado130 avenue
L’INNOVATION PÉDAGOGIQUE
Marco CAPPELLINI – Langage

Défis des utopies (et réalités) pour l’innovation pédagogique en didactique des langues
Résumé : Dans mon exposé je présenterai des exemples d’innovation pédagogique dans la didactique des langues: le paradigme de l’autonomie de l’apprenant, la télécollaboration et le « service learning ». Chacune de ces approches pédagogiques essaie de donner une réalité à des objectifs qui pourraient sembler à premier abord utopiques, respectivement : faire prendre en charge à un apprenant les décisions sur son apprentissage ; faire apprendre une langue en interagissant avec des « locuteurs natifs » sans devoir voyager ; créer des liens entre la recherche académique et l’action sociale. Il s’agira de montrer comment les objectifs d’apprentissage sont poursuivis par une ingénierie pédagogique aboutissant à des dispositifs innovants venant compléter les cadres de formation plus traditionnels.

Marco Cappellini - Maître de Conférences HDR en Didactique des Langues et Cultures - 
Directeur du Centre de Formation et d'Auto-Formation en Langues - FACULTE DES ARTS, LANGUES, LETTRES, SCIENCES HUMAINES et Laboratoire Parole et Langage (UMR 7309 CNRS) 
Vice-président Recherche de l'association RANACLES  
Membre élu du General Council de UNICollaboration

12/06/23 –Maison des Architectes – 130 av. du Prado
On ne peut plus rien dire !
Ann COADY – Langage

« On ne peut plus rien dire ! » La liberté d’expression et le politiquement correct.

Le « politiquement correct » est souvent présenté par ses critiques comme une dérive excessive des pratiques d’hygiène verbale au point d’en devenir une menace pour la « liberté expression ». Mais qu’est-ce que ces deux notions veulent dire au juste ? Est-ce qu’elles existent vraiment, et si oui qu’est-ce qu’elles représentent et pour qui ? Dans cette présentation, je propose d’examiner la notion de « politiquement correct » et son rapport à la « liberté d’expression » par le biais de la sociolinguistique. Nous aborderons la définition de ces deux notions, leurs aventures lingusitiques, et comment celles-ci sont mobilisées dans les débats actuels sur le langage.

Ann Coady est maître de conférences en linguistique à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.

Ses intérêts de recherche portent sur la sociolinguistique, en particulier le genre et le langage et plus précisément le débat sur les innovations linguistiques féministes en anglais et en français. Elle s’intéresse à la façon dont on conceptualise la langue dans ce débat à l’aide de métaphores.

Sa publication la plus récente est :
« Le débat sur le langage inclusif en France : Une bataille pour la l’âme de la nation ? » qui sortira cette année dans un volume consacré au débat sur le langage inclusif dans plusieurs langues.
Elle fait partie du comité de rédaction de la revue GLAD ! (Revue sur le langage, le genre et les sexualités):
https://journals.openedition.org/glad/

21/11/22 – 61 La Canebière
Sommes-nous libres de sourire ?
Mary AMOYAL – Langage

Qu’est-ce que le sourire apporte à la communication entre humains ? Existe-t-il différents types de sourires ? Utilise-t-on le sourire de manière systématique et universelle ? Cette conférence apportera quelques éléments de réponses à ces questions.

Les études en gestuelle s’intéressent principalement aux rôles des gestes des mains dans l’interaction mais peu d’études analysent le rôle du sourire. Nous ferons le parallèle entre ce que nous savons du rôle des gestes manuels dans l’intercompréhension entre locuteurs et nos connaissances sur le sourire. Cette expression faciale extrêmement présente dans nos interactions quotidiennes sera analysée et décrite au moyen d’outils utilisés en sciences du langage. Nous présenterons notamment un logiciel de détection automatique des sourires développé pour les besoins de nos études. Nous discuterons du rôle et des régularités d’apparition du sourire dans la conversation tout en détaillant l’effet de la relation entretenue par les interlocuteurs sur l’utilisation de leur sourire.

Mary Amoyal
Docteure en sciences du langage 
Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche
Département des Sciences du langage
Laboratoire Parole et Langage (CNRS / UMR 7309)

Publications sur HAL : mary-amoyal
Linkedin : https://www.linkedin.com/in/mary-amoyal

31/10/22 – 130 avenue du Prado
Citoyenneté et numérique
Marco CAPPELLINI – Langage

Citoyenneté et numérique
Infox, économie de l’attention et autodéfense numérique

Qu’est-ce qu’une infox ? Qu’est-ce que la post-vérité ? Comment ces phénomènes affectent-ils notre manière de vivre ensemble et notre citoyenneté ? Dans notre conférence nous proposerons des éléments de réponse à ces questions en partant de l’examen d’un exemple concret : le pizzagate et plus largement le mouvement QAnon (Wu Ming 1, 2021). Dans un premier temps, nous analyserons comment la désinformation ayant amené à cet épisode a été construite avec des procédés textuels et selon des logiques sémiologiques relevant de l’émotivité (Lorusso, 2018). Dans un deuxième temps, nous montrerons comment la désinformation s’est diffusée sur différents sites web de réseautage social, d’une part y compris en s’appuyant sur le modèle économique de ces plateformes, d’autre part en pointant des biais cognitifs qui propulsent certains types d’information en ligne en leur donnant un caractère viral (Bronner, 2021). Des pistes d’autodéfense numérique seront également abordées. Après avoir exploré cet exemple, nous réfléchirons à comment ces dynamiques ont un impact sur la citoyenneté dans sa dimension numérique.

Marco Cappellini est Maître de Conférences HDR en Didactique des Langues et Cultures – Directeur du Centre de Formation et d’Auto-Formation en Langues – Co-Responsable de l’équipe Interactions du Laboratoire Parole & Langage – Vice-président Recherche de l’association RANACLES – Membre élu du General Council de UNICollaboration

30/05/22 – 61 la Canebière
LES DICTIONNAIRES EXISTENT… ET ÉVOLUENT
Núria GALA & Médéric GASQUET-CYRUS– Langage

Les dictionnaires existent… et évoluent. Mais, sont-ils voués à disparaître ?

En quatre siècles d’histoire, l’objet dictionnaire s’est adapté aux besoins et aux courants idéologiques des époques. L’avènement de l’informatique a bouleversé non seulement les méthodes de création mais aussi l’usage que chacun en fait. Si les artisans du XVIIe siècle consacraient une vie entière à la construction d’un dictionnaire, ce sont aujourd’hui des employés des grandes maisons d’édition qui s’appuient sur des outils d’ingénierie linguistique. Côté usager, quelles possibilités nouvelles offre la technologie du XXIe siècle ? Y aura-t-il encore des dictionnaires dans le futur ?

Nuria Gala Maître de conférence Aix-Marseille Université Enseignante-chercheur en Sciences du Langage Co-responsable de l’axe scientifique Cognition et Langage, Institut Carnot Cognition

Médéric Gasquet-Cyrus Maître de conférences au Département des Sciences du Langage (Aix-Marseille Université) et chercheur au Laboratoire Parole et Langage (UMR 7309 CNRS)

09/05/22 – 61 la Canebière
LES DICTIONNAIRES
Médéric GASQUET-CYRUS & Nùria GALA– Langage

LE dictionnaire, ça n’existe pas ! Normes & idéologies dans les dictionnaires de langue française

Les dictionnaires jouent un rôle important dans l’histoire et la construction des langues. Derrière le fétichisme « du » dictionnaire qui sévit aujourd’hui encore en France (des joueurs de Scrabble aux suiveurs de l’Académie française en passant par… à peu près tout le monde !), il existe des dizaines d’ouvrages qui dessinent les contours et les normes de la langue française, avec des formes et des idéologies différentes. Ouvrons « les » dictionnaires pour mieux les comprendre… et pour mieux comprendre la complexité de ce qu’est une langue.

Nuria Gala 
Maître de conférence Aix-Marseille Université Enseignante-chercheur en Sciences du Langage  Co-responsable de l’axe scientifique Cognition et Langage, Institut Carnot Cognition 

Médéric Gasquet-Cyrus
Maître de conférences au Département des Sciences du Langage (Aix-Marseille Université) et chercheur au Laboratoire Parole et Langage (UMR 7309 CNRS)

02/05/22 – 130 avenue du Prado
CORPS, LANGAGE ET LANGUES
Sandrine ESCHENAUER – Langage

Corps, langage et langues : communiquer, ce n’est pas que dans la tête !

Les compétences de communication sont omniprésentes dans nos actions sociales et répondent à un besoin d’adaptation au milieu : on communique sur internet, dans le monde de l’entreprise, du marketing, en politique, dans la rue, à l’école ou l’université, dans les familles… Les interactions sociales passent par le langage et les langues. Mais qu’entendons-nous précisément lorsque nous parlons de communication ? De langage ? D’interactions ? De langues vivantes (étrangères) ? Quelles implications ces assertions ont-elles sur la formation en langues ?

Dans cette communication, nous nous attarderons sur l’ancrage biologique du langage. En d’autres termes, nous verrons que communiquer, ce n’est pas que dans la tête, mais c’est notre corps tout entier qui agit, y compris dans la « pensée silencieuse » (Trocmé-Fabre, 2012). Nous présenterons les apports des neurosciences cognitives, affectives et sociales (Damasio, 2010; Decety & Ickes, 2011) et plus particulièrement du paradigme transdisciplinaires de l’énaction (Varela, 1989; Varela, 1996) pour la recherche en didactique des langues et ses applications sur le terrain scolaire (Aden, 2015; Eschenauer, 2017, 2020). Ce paradigme à la croisée des neurosciences et de la phénoménologie nous permet de considérer la place de l’empathie dans la nature émotionnelle, sensorielle, kinesthésique et cognitive de la communication langagière. (Ganczarek et al., 2018; Iacoboni & Brain, 2005; Thirioux & Berthoz, 2010), comme le notait déjà Vischer dans sa thèse (Vischer, 1873).

Bibliographie :

Aden, J. (2015). Vers une pédagogie de la relation à autrui : Langues et empathie. PP. Bureau & O. Zanna (Eds.). Les dossiers EPS, Corps et climat scolaire.

Damasio, A. R. (2010). L’Autre moi-même : Les nouvelles cartes du cerveau, de la conscience et des émotions. Odile Jacob.

Decety, J., & Ickes, W. (2011). The Social Neuroscience of Empathy. The MIT Press.

Eschenauer, S. (2017). Médiations langagières dans une pédagogie énactive au collège. Étude longitudinale des liens entre les phénomènes de translangageance, d’empathie et d’expérience esthétique et leur impact cognitif dans un enseignement performatif des langues vivantes. Thèse de doctorat. Université Paris-Est.

Eschenauer, S. (2020). Le corps translangageant médiateur de sens. Une approche énactive-performative des apprentissages de langues vivantes à l’école. TIPA. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage, 36, Article 36. https://doi.org/10.4000/tipa.3672

Ganczarek, J., Hünefeldt, T., & Olivetti Belardinelli, M. (2018). From “Einfühlung” to empathy : Exploring the relationship between aesthetic and interpersonal experience. Cognitive Processing, 19(2), 141 145. https://doi.org/10.1007/s10339-018-0861-x

Iacoboni, M., & Brain, A. (2005). Understanding others : Imitation, language, empathy.

Thirioux, B., & Berthoz, A. (2010). Phenomenology and physiology of empathy and sympathy : How intersubjectivity is the correlate of objectivity. In J. Aden, T.

Sandrine Eschenauer est Maîtresse de Conférences en didactique des langues et du plurilinguisme. Rattachée au laboratoire Parole et Langage (LPL UMR 7309, CNRS et AMU), elle est responsable adjointe de la Mention 2 du Master MEEF à l’INSPE d’Aix-Marseille Université (AMU) sur le site d’Aix-en Provence. Elle y est également chargée de la formation initiale en didactique des langues des professeurs des écoles, et des enseignants de langues du second degré. En deçà des spécificités des disciplines, elle s’intéresse aux compétences psychosociales qui relèvent de phénomènes et de compétences transversales propres aux processus cognitifs et au langage. 

Depuis 2020, elle est également co-responsable de l’axe éducation de l’Institut de Créativité et d’Innovation d’AMU (InCIAM).

Enfin, elle est membre fondateur du Master MEEF Formation de Formateurs Art’Enact, Université Paris-Est Créteil (UPEC), et membre élu du CA de l’ACEDLE.

Ses recherches portent principalement sur les médiations langagières, l’empathie corrélée à l’expérience esthétique comme leviers de la cognition et de la flexibilité langagière (la translangageance), les processus attentionnels, l’impact des approches performatives-énactives sur l’apprentissage des langues et l’apport de la neuro-pédagogie à la didactique des langues.

25/04/22 – 61 la Canebière
DE LA PAROLE NORMÉE À LA VARIATION ATYPIQUE
Alain GHIO – Langage

La parole est un phénomène complexe qui peut s’observer avec des perspectives très variées : biologique, cognitive, psychologique, communicative, linguistique, acoustique, sociale…

Face à cette complexité, les chercheurs en linguistique ont eu souvent tendance à rechercher et décrire les phénomènes de façon universelle c’est-à-dire en mettant en avant les observations qui semblent partagées par un ensemble de locuteurs plus ou moins important. Ils établissent alors des « normes » qui sont présentées pour refléter la parole du groupe de locuteurs observé. Pourtant, il existe de nombreux cas où les individus ne rentrent pas dans ce cadre. Un premier cas concerne les dysfonctionnements de la parole dans lesquels des locuteurs ont un trouble neurologique (ex : maladie de Parkinson) ou structurel (ex : lésion de la cavité buccale suite à un cancer) qui entraine des modifications de la parole produite qui s’écarte plus ou moins de la description « normale ». L’analyse de l’écart à la norme est une façon alors de mesurer l’ampleur et les caractéristiques du trouble de la parole. Un second cas « d’atypicité » concerne les variations régionales dans lesquels un ensemble de locuteurs produisent certains sons de la parole de façon différentes que dans d’autres régions. Un cas typique dans notre région est la prononciation des voyelles nasales comme « an », « on », « in » (et « un » qui d’ailleurs ne fait pas partie des phonèmes normatifs du français dans lequel le mot « brin » et « brun » sont décrits comme prononcés de façon identique !). Grâce à des techniques instrumentales, il est possible d’observer l’accent que d’habitude, on entend. Là où les choses se compliquent, c’est quand le chercheur est confronté à de multiples sources de variation comme par exemple, l’étude de la parole de malades de Parkinson dans la région marseillaise où il faut arriver à distinguer les différentes formes d’atypicité par rapport à une parole dite « normale ». Nous aborderons ces questions sous l’angle de la phonétique instrumentée, c’est-à-dire dans la description des sons de la parole avec des données sonores mais aussi physiologiques et aussi dans une approche perceptive.

Alain GHIO
Ingénieur de recherche CNRS
Responsable secteur AéroPhono 
Médaille de cristal du CNRS 2013

Ingénieur en instrumentation au Laboratoire parole et langage, Aix-en-Provence CNRS/Aix Marseille Université
Institut des sciences humaines et sociales Aix-en-Provence

Doctorat en Sciences - Spécialité : traitement du signal 
D.E.A. de phonétique expérimentale, fonctionnelle et appliquée 
Ingénieur de l'École Nationale Supérieure de Physique de Marseille (École Centrale Marseille)

10/01/22 – 130 avenue du Prado
L’égalité homme-femme en langage
Ann Coady – Langage

Que vient faire le langage dans les relations homme-femme, mais aussi dans les identités de genre plus globalement ? Le langage lui-même peut-il être sexiste ou s’agit-il seulement de la façon dont on l’emploie ? Le masculin est-il vraiment générique ? Si oui, d’où vient cette généricité ? Un langage plus inclusif contribue-t-il à combattre le sexisme dans le monde ?

Voici quelques questions que nous allons aborder dans cette présentation sur le langage et genre, une question qui fait débat en France depuis bien longtemps, mais qui a ressurgi depuis ces dernières années avec la question du fameux « point médian ». Même si le point médian ne représente qu’un seul « outil » parmi d’autres pour construire un langage plus inclusif, il a soulevé beaucoup d’interrogations autour du rôle que joue le langage dans la discrimination, et autour du rôle que joue, ou que doit jouer, la langue française.

Ann Coady est professeure agrégée d’anglais à la Faculté des Sciences à Aix-Marseille Université depuis 2006.

Thèse en 2018 à l’Université Sheffield Hallam au Royaume Uni sur le débat sur le langage non sexiste en comparant le français et le anglais.

Ses recherches portent sur le genre et la langue, plus spécifiquement la réforme linguistique féministe en anglais et en français, les discours et les idéologies utilisées dans les débats sur le langage sexiste dans les médias.

Ses intérêts de recherche portent sur la réforme linguistique féministe en anglais et en français, le genre et la langue, les idéologies linguistiques, la linguistique de corpus, la sociolinguistique et l’analyse du discours.

Membre du comité de rédaction de la revue GLAD ! (Revue sur le langage, le genre et les sexualités):
https://journals.openedition.org/glad/

Ses publications récentes :

Elle a publié plusieurs articles sur le langage et le genre, le dernier a été publié fin 2020 dans un dossier spécial des Cahiers du genre intitulé « Genre, langue et politique » :
https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2020-2.htm

L’origine du langage sexiste, Genre et langue, 2018.

29/03/21
Le « poids » des mots
Médéric Gasquet-Cyrus – Langage

Le « poids » des mots

 Médéric Gasquet-Cyrus  
 
 Maître de conférences au Département des Sciences du Langage (Aix-Marseille Université) et chercheur au Laboratoire Parole et Langage (UMR 7309 CNRS).  
 
 Ses enseignements et ses recherches, principalement dans le domaine de la sociolinguistique, portent sur les relations entre langage et pouvoir, la sociolinguistique urbaine, la diversité linguistique, les variétés régionales et les accents, notamment la discrimination à l’accent.  
 
 Il produit  l'émission : "Dites le en Marseillais" tous les matins sur France Bleu Provence  
 
 Spécialiste du parler marseillais il est l'auteur de plusieurs livres :
 
 Pour la Sociolinguistique
 Le poids des langues
 Langage et Société
 
 Le Marseillais pour les Nuls
 Le Marseillais de Poche ; Guide de conversation
 Paroles et musiques à Marseille : Les voix d'une ville
 Marseille en V.O. - Livre + CD
 Soupe d'esques
 
 
 La sociolinguistique est une discipline des sciences du langage qui interroge les relations entre langage et société. Cette introduction à la sociolinguistique s’appuiera sur le cas du « parler marseillais », qui nous permettra de voir dans quelle mesure le langage peut être un révélateur qui nous aide à mieux comprendre les dynamiques et les tensions entre les groupes sociaux, et plus globalement le fonctionnement de la société.  
  • Diaporama
  • MGC – Le poids des mots – UPOP 2021

22/03/21
Discrimination à l’accent
Médéric Gasquet-Cyrus – Langage

Discrimination à l’accent

 Médéric Gasquet-Cyrus  
 
 Maître de conférences au Département des Sciences du Langage (Aix-Marseille Université) et chercheur au Laboratoire Parole et Langage (UMR 7309 CNRS).  
 
 Ses enseignements et ses recherches, principalement dans le domaine de la sociolinguistique, portent sur les relations entre langage et pouvoir, la sociolinguistique urbaine, la diversité linguistique, les variétés régionales et les accents, notamment la discrimination à l’accent.  
 
 Il produit  l'émission : "Dites le en Marseillais" tous les matins sur France Bleu Provence  
 
 Spécialiste du parler marseillais il est l'auteur de plusieurs livres :
 
 Pour la Sociolinguistique
 Le poids des langues
 Langage et Société
 
 Le Marseillais pour les Nuls
 Le Marseillais de Poche ; Guide de conversation
 Paroles et musiques à Marseille : Les voix d'une ville
 Marseille en V.O. - Livre + CD
 Soupe d'esques
 
 
 La sociolinguistique est une discipline des sciences du langage qui interroge les relations entre langage et société. Cette introduction à la sociolinguistique s’appuiera sur le cas du « parler marseillais », qui nous permettra de voir dans quelle mesure le langage peut être un révélateur qui nous aide à mieux comprendre les dynamiques et les tensions entre les groupes sociaux, et plus globalement le fonctionnement de la société. 

25/01/21
L’étude du sourire en sciences du langage
Mary Amoyal – Langage

L’étude du sourire en sciences du langage : que nous dit cette mimique faciale ?

« L’étude du sourire en sciences du langage : que nous dit cette mimique faciale ? »

Les sciences du langage s’interrogent : Existe-t-il plusieurs types de sourires ? Comment étudier cette expression faciale de manière systématique ? Quel rôle joue le sourire ?

Depuis les années 60, de nombreuses études se sont intéressées aux gestes, mimiques et postures qui font partie de nos interactions quotidiennes. Nous savons désormais que ces différentes modalités langagières font partie intégrante de la communication. Lors de cette présentation, nous verrons comment le sourire est décrit en linguistique, les méthodes pour l’étudier et le rôle qu’il joue dans nos interactions.

« Il ne s’agit pas de faire une opposition entre la communication verbale et la communication non verbale : la communication est un tout intégré » (Winkin, 1981 :24)

Continuer la lecture de 25/01/21
L’étude du sourire en sciences du langage
Mary Amoyal – Langage

18/01/21
Vaincre les difficultés de lecture…
Núria Gala – Langage

Vaincre les difficultés de lecture et de compréhension de textes

L’écrit est omniprésent dans la vie quotidienne et professionnelle. Ne pas pouvoir avoir un accès aux contenus écrits amène les personnes en difficulté à ‘rejeter’ la lecture, que ce soit lors des apprentissages ou plus tard dans la vie d’adulte. Elles rentrent alors dans un cercle vicieux : difficulté, lassitude, abandon, ce qui n’aide pas à vaincre le difficultés car, comme beaucoup d’autres activités cognitives, la lecture s’améliore par la pratique. 
 Quelles conséquences entraine que de se couper de l’écrit ? Mis à part des limitations d’ordre pratique (apprendre, s’informer, se repérer, entre autres), ne pas pouvoir lire dans notre société implique se couper des savoirs, des connaissances, de l’accès au numérique, se couper de l’Histoire, de la littérature, de tout ce qui fait qu’un citoyen s’élève au sens noble du terme. Et cela est profondément injuste. Car ne pas pouvoir lire ou ne pas arriver à comprendre ce qu’on lit n’est pas un choix.  
 Conscients de ces difficultés, de nombreux acteurs se sont emparés du problème et des projets ont vu le jour depuis des années. Nous en présenterons quelques-uns, notamment ceux qui visent un langage ‘clair’, dépourvu de vocabulaire et de structures complexes.  
Núria Gala est enseignante-chercheur en sciences du langage à l’université d’Aix-Marseille depuis 2004, habilitée à diriger des recherches en 2015.
Dans ses travaux de recherche elle s’intéresse aux technologies du langage et aux apports des traitements automatiques dans des domaines liés au lexique.
Depuis 2012, elle étudie la lisibilité des textes et leur complexité linguistique et participe à l’élaboration d’outils et de ressources pour l’adaptation semi-automatique de textes dans le but de fournir des aides à la lecture et à l’apprentissage du vocabulaire à des publics en difficulté.
 
Elle est l’auteure d’une soixantaine de publications dont deux ouvrages co-édités, deux actes de conférences, des revues, des articles dans des congrès, etc.
https://nuriagala.wordpress.com/